Fessée du matin

La fessée, c’est aussi le matin !

Impromptues
« Une fessée, et au lit ! » La formule est tellement emblématique, que, longtemps, il lui avait semblé que la fessée, c’était presque toujours une activité vespérale, surtout quand elle était pratiquée en couple. Certes, il lui était arrivé d’en prendre en pleine journée, à l’occasion d’une sieste plus ou moins crapuleuse, ou, plus cuisante et plus punitive à l’occasion d’une bêtise que son Monsieur avait décidé de sanctionner immédiatement. Dans ces cas là, elle s’était retrouvée prestement coincée sous son bras, la jupe tout aussi prestement relevée, et la culotte baissée d’un seul geste. Et l’avalanche de claques, brève mais dense, était tombée, sans cérémonial, sans progressivité. Il estimait qu’elle avait mérité la sanction, celle-ci tombait, inexorablement. Elle n’avait d’autre choix que de la supporter, en tentant de couiner le moins bruyamment possible, puis de remonter son slip, rajuster sa jupe puis poursuivre sa journée, les fesses brûlantes, sans oublier de remercier poliment son Monsieur, faute de quoi – cela lui était arrivé deux ou trois fois – une deuxième fessée tombait sur des fesses déjà douloureuses. Mais pour lui, ces fessées improvisées, impromptues, presque bâclées estimait-il, n’était jamais que des préambules, des préalables, des avances. La faute qu’elles avaient sanctionnée n’était pas amnistiée pour autant. Elle ne le serait qu’après une fessée plus élaborée,plus soignée, et donc plus longue et plus douloureuse, soit venue, le soir à leur retour à la maison. Elle passait donc la journée en sachant qu’inévitablement, ses fesses seraient rougies une deuxième fois le soir, et cette idée ne quittait pas son esprit de toute la journée.

Annoncées
De même, souvent, la fessée du soir était en quelque sorte annoncée dés le matin. Et quand, alors qu’elle quittait la maison, elle entendait le fatidique : « A ce soir ma chérie, nous aurons à mettre les pendules à l’heure ! » il n’était pas nécessaire qu’il explicite la formule. Elle savait qu’elle serait fessée à son retour. Et si, parfois, ce n’est qu’à ce moment qu’elle apprendrait le motif de la punition, elle savait celle-ci inéluctable. Elle avait, du reste, renoncé depuis longtemps à tenter de l’en dissuader. La seule incertitude – outre la sévérité et la forme de la raclée – était le choix de son Monsieur pour la fessée qu’il qualifiait « d’apéritive » ou pour la volée à l’heure du coucher.
Apéritives
Dans la première hypothèse, elle la recevrait au salon, après qu’elle ait, presque rituellement, apporté un whisky à son Monsieur, caricaturant presque le rôle de soubrette accorte qu’il lui plaisait de lui voir jouer. Allongée au travers de ses genoux s’il s’agissait d’une faute vénielle, flanquée à la main sur le postérieur déculotté. Penchée par dessus le dossier de ce qu’il avait appelé « la fauteuil à fessées » quand il estimait nécessaire d’utiliser le martinet accroché dans la penderie de leur chambre. S’ajoutait alors, pour elle, l’épreuve d’avoir à aller chercher elle-même, l’instrument qui allait lui flageller les fesses. Épreuve d’autant plus difficile pour elle que, vicieusement, son Monsieur exigeait qu’elle le fasse alors qu’elle avait déjà le slip descendu au niveau des genoux et qu’elle savait que si, d’aventure, celui-ci tombait au cours de sa pérégrination, cela serait inexorablement sanctionné par une volée supplémentaire. Et épreuve aussi, à ses yeux, que de devoir apporter l’instrument posé sur ses mains ouvertes, bras tendus, yeux baissés, dans une posture qui lui était presque plus pénible d’adopter que de recevoir la fessée elle-même.
Au lit !
Mais quand la fessée ne tombait pas ainsi avant le dîner, l’attente n’en était que plus longue. Le dîner était alors pris sans que la moindre allusion ne soit faite à ce qu’elle savait pourtant inéluctable, jusqu’à ce qu’il prononce ce qui, à ses yeux était presque un soulagement tant l’attente lui était pénible : « Allons-y, ma chérie, tu montes te préparer » Il n’avait pas besoin d’en dire plus pour qu’elle se dépêche de filer dans leur chambre, après un passage par la case pipi, de se déshabiller, puis d’enfiler la nuisette qui lui couvrait à peine les fesses et qui, de toutes manières, serait retroussée. Puis, sans qu’il ait eu besoin de lui rappeler les règles, elle l’attendait, debout, mains sur la tête, le visage tourné vers le mur, dans cette attitude infantilisante et humiliante de la gamine condamné à un séjour « au coin » Elle savait alors qu’après qu’elle aurait été fessée, au travers de ses genoux, penchée sur le lit ou à agenouillée sur celui-ci, les fesses bien présentées, elle entendrait l’autre phrase devenue rituelle dans leur couple : « Et maintenant au lit ! », et ce quelle que soit l’heure. Et ce coucher alors que la soirée ne faisait que commencer était, là aussi, une sorte de sublimation de la fessée. Même si, ou surtout si, elle savait aussi que, quand il la rejoindrait, la fessée serait conclue par quelques activité plus sensuelles encore.
Mauvaise foi
D’autant qu’elle savait qu’avec une mauvaise foi qu’il assumait pleinement, il lui arrivait souvent de lui faire remarquer, le lendemain matin, qu’elle s’était couchée sans avoir fini de ranger la table du dîner, ce qui « justifiait » une autre raclée, le plus souvent reçue dans la cuisine. Et comme la règle était immuable : « après la fessée, pas de culotte » elle aurait, quelles que soient ses activités dans la journée, à la passer le derrière, qu’elle sentait chaud et qu’elle savait rouge ou zébré des marques du martinet, nu sous sa jupe .

Au réveil !
Fessées hôtelières
Mais, avec le temps, et l’ennui étant la conséquence des habitudes, il avait introduit de plus en plus régulièrement la fessée matinale. Elle se souvenait ainsi de fessées reçues à l’hôtel, lors de week-ends en amoureux. Elle savait qu’en ces circonstances, ses fesses seraient rougies, encore même n’y aurait-il pas le moindre prétexte. Il lui avait fallu en prendre son parti, un séjour à l’hôtel, c’était la fessée, le plus souvent dés leur arrivée, et en tous les cas avant le dîner. Et, en ces circonstances, la quasi certitude que la bruit de la volée dans le silence de l’après-midi pouvait avoir été entendu par les clients et en tous cas le personnel de l’hôtel ajoutait à la crainte pour elle, et au plaisir pour lui. Descendre dîner sans culotte n’était, certes, qu’une épreuve finalement bénigne, tant elle était habituée à ces repas au restaurant les fesses nues, et posées, c’était impératif, directement sur le siège. Mais l’idée que d’autres convives avaient du entendre et devaient se demander quelle femme avait reçu sa volée tout à l’heure l’amenait a avoir parfois les joues presque aussi rouges que ses fesses. D’autant que son Monsieur ne manquait pas de lui faire remarquer, sans se sentir obligée de chuchoter : « Tu sais, si tu continue à gigoter comme ça sur ta chaise, tout le monde comprendra ... »

Fessée, mais pas que
Bien souvent, ce qu’il affectait, avec une fois encore une mauvaise foi abyssale et assumée, de considérer comme une « attitude indécente » et un « manque de maîtrise de soi » lui avait donné un prétexte tout à fait fallacieux pour lui en coller une autre à leur retour dans la chambre. Lors d’un séjour en Bourgogne, elle avait été presque étonnée qu’il renonce à cette fessée d’avant le câlin du soir. Elle s’était donc endormie dans les bras de son Monsieur, heureuse et comblée, dans cet état paradoxal. A la fois ravie de ce moment de tendresse et de jouissance sans qu’il ait été précédé d’une volée, et presque inquiète qu’il y ait renoncé. Pourtant, la fréquence des fessées avant de dormir était telle qu’elle avait pris, sans vraiment en être consciente, de dormir presque toujours allongée sur le ventre ou sur le côté, et donc le derrière à l’air, la nuisette, quand elle en portait une, remontant d’elle-même au dessus des fesses. Et c’est donc sur ce postérieur si généreusement offert aux yeux de son Monsieur que celui-ci avait pu appliquer, à son réveil, une formidable claque qui l’avait fait sauter comme un cabri. Avant même qu’elle ne comprenne ce qui lui arrivait, et l’esprit encore embrumé de sommeil, une autre claque, tout aussi bruyante et douloureuse, était venue frapper l’autre fesse. Pourtant, comme si son inconscient lui dictait la conduite à tenir, elle ne tenta pas de se soustraire à l’averse de claques qui crépitait sur son fondement. Elle ne chercha même pas à retenir ses cris de souris prise au piège, ni à protéger son cul, ni à se retourner. Tout au contraire, au grand ravissement de Monsieur, et bien sûr sans qu’elle en soit consciente, elle lui présenta encore mieux son derrière, adoptant spontanément, et instinctivement, la position que les pratiquant du yoga appellent « chien- chat » Les jambes ramenées sous son ventre, le torse collé au lit, le cul véritablement présenté, offert, exhibé. Monsieur n’avait du reste pas caché son approbation, l’encourageant d’un « vas-y, montre le moi, mieux que cela ! Montre moi ton cul !  Putain qu’il est beau comme ça » Compliment qui, bien sûr, l’emplit de fierté, même s’il amenait son auteur à fesser d’autant plus fort les fesses si impudiquement offertes. Mais la récompense pour son impudique initiative n’avait pas été qu’en paroles. La position avait en effet amené Monsieur à rendre autrement hommage à cette croupe en majesté. Et il eut fallu qu’il soit un saint – ce qu’il était fort loin d’être – pour ne pas visiter tous le joyaux qui se présentaient à ses doigts, à la langue, et à sa virilité.

Question de vocabulaire

Cette expérience matinale n’était pas restée sans suites. En effet, la seule question que Monsieur se posa fut d’ordre de vocabulaire. Fallait-il qualifier ces fessées au réveil de « matinales » ou de « matutinales » ? La question turlupina longtemps cet amateur du mot juste. Mais il prit la décision de poursuivre, et même de multiplier la chose avant de trancher sur sa désignation. Ainsi, aux fessées vespérales, vinrent s’ajouter pour elle ces fessées au réveil. Tout aussi claquantes, tout aussi douloureuses, avec les mêmes conséquences pour la couleur de ses fesses, et l’amenant à partir plus souvent le cul nu pour sa journée. Mais ces fessées, toujours manuelles, et flanquées sans qu’il estime nécessaire de les justifier par une autre raison que son envie, étant toujours suivies des mêmes moments câlins, les réveils surent souvent moins pénibles pour elle ...







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