1, 3, 4


1 chipie, 3 jours,4 mains



Lundi

Une chipie en colère.

Légère et court vêtue, comme la célèbre Perette, la chipie débarque ce lundi matin à Paris. Elle a rendez-vous, demain, avec son Monsieur. Ses nombreuses incartades, ses abus, ses insolences, doivent d’urgence être sanctionnées. Elle en est consciente et n’envisage même pas que Monsieur puisse y renoncer. Mais, suite à un malentendu entre eux, ce n’est que demain que Monsieur pourra acquitter de ce qu’il considère comme son devoir. Elle a ressenti l’annonce de cette arrivée retardée avec colère, et s’est laissée aller à dire son fait à Monsieur sur un ton que celui-ci a considéré comme irrespectueux. Bien entendu, il lui a annoncé sans tarder que cette attitude lui vaudrait une fessée supplémentaire. Précisant même que, pour ce faire, il ne manquerait pas d’emmener avec lui la nouvelle brosse à cheveux dont il avait fait l’acquisition à son intention. La perspective de faire connaissance avec cet instrument a fait frisonner la chipie, mais son ressentiment envers son Monsieur avait été tel qu’elle a osé prendre contact avec un autre correspondant, un certain «Professeur M », et lui faire savoir qu’elle serait à Paris, seule, ce lundi. Cette information n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd, et le professeur lui avait fait savoir que converser ainsi avec un inconnu méritait une sévère punition. Bien entendu, la chipie avait répondu qu’elle ne cacherait pas la vérité à son Monsieur, et qu’elle savait qu’il serait fâché, et que ses fesses en paieraient le prix. Mais la professeur avait rétorqué qu’étant, lui, informé de cette attitude « inadmissible » selon ses termes, il estimait de son devoir de la sanctionner lui-même.

Un professeur consciencieux.

Le message du professeur était sans ambiguïté :

De Professeur M
à
Chipie
«Votre attitude envers votre Monsieur est inadmissible, et vous le savez bien. Qu’il se charge de la sanctionner est la moindre des choses. Mais, en m’associant à cette incartade, vous me mettez, moi aussi, dans une position intenable. Vous comprenez bien que je ne puisse le tolérer sans en tirer les conséquences »

La Chipie, tombant dans son travers le plus habituel chez elle, répondit avec insolence :

De Chipie
à
Professeur M
« De quoi vous mêlez vous, Professeur ? »

Une telle réponse ne pouvait évidemment pas rester sans conséquence.

De Professeur M
à
Chipie
« Visiblement, petite Chipie, vous devez être prise en main. J’ai déjà noté quelques insolences de votre part à mon égard. Elles s’ajouteront au motif de la fessée que j’aurais le devoir de vous flanquer lundi»

Ainsi, le professeur considérait-il comme acquis qu’il fesserait la Chipie. Et, de fait, après quelques autres échanges de messages lors desquels les défenses de la Chipie s’étaient effritées les unes après les autres, celle-ci se retrouvait, ce lundi midi, à attendre le professeur à la terrasse d’un bistro proche de sa résidence parisienne. Dés les premières minutes, celui-ci annonça la couleur sans barguigner, et en passant subitement du « vous » des messages au « tu » :

« Ne perdons pas de temps. Ton attitude est intolérable, tu le sais, et tu sais ce qui va arriver, n’est-ce-pas ? »
« Ben ..non ..enfin .. je ne sais pas ... »
« D’abord tu vas cesser de bredouiller, et parler à haute et intelligible voix, s’il te plaît »
Une fois de plus, le naturel revenant au galop, la Chipie ne pu s’empêcher de répondre, provocante :
« Vous avez des problèmes d’audition, professeur ? »
.Répondre à voix haute à la question du professeur, lui paraissait impossible, d’autant que dans ce bistro, les tables étaient fort proches les unes des autres. Mais le professeur reprit immédiatement, comme s’il n’avait pas remarqué l’insolence :
« A moins que tu ne tiennes à ce que je l’annonce moi-même ? »
A l’idée qu’il pourrait mettre sa menace à exécution, la Chipie tressaillit  et changeât de ton :
« Oh, non, professeur, s’il vous plaît... »
« Alors, j’attends ….que va-t-il arriver inexorablement ? »
« Vous … vous allez ...me punir, professeur ? »
« C’est certain, mais ...comment ? »
Une nouvelle fois, peut-être inconsciemment, la Chipie baissa la voix pour murmurer, passant brusquement du blanc au rouge :
« Par ...une fessée, professeur ? »
« Je pense t’avoir demandé de parler à voix haute, non ? »
« Oui, professeur, mais ... »
Cette fois, le professeur n’eût pas besoin de réitérer son ordre. La Chipie comprit qu’il ne renoncerait pas, et, cette fois à voix haute, et alors que le rouge lui montait brusquement aux joue, elle lâcha :
« Vous allez me donner la fessée, professeur ? »
Comme elle avait baissé les yeux, elle ne vit pas si des voisins s’étaient tournés vers eux, et ne su jamais si ces mots avaient été entendus par d’autres consommateurs. Ni s’ils entendirent la réponse du professeur :
« En effet, c’est bien mon intention. »
qui ajouta, à la grande honte de la chipie :
« Et ce sera une fessée d’anthologie, tu peux me croire ! »
Il avait déjà payé leur repas, aussi put il immédiatement se lever et lancer, toujours à vois haute :
« Allons-y, la main me démange ... »
Il laissa passer la chipie devant lui, et la saisit par la nuque pour sortir du restaurant. Ainsi l’accompagna-t-elle, un peu comme un agneau qui se laisse mener vers l’abattoir.

Un professeur en action

Durant la courte marche jusqu’à l’appartement que la chipie avait loué, ni elle ni lui ne desserrèrent les dents. Elle s’efforçait de garder la tête haute, de ne pas prendre l’attitude d’une victime, mais évitait cependant de croiser les regards des passants. Docilement, elle activa l’ouverture de la porte d’entrée, puis réussit, malgré le tremblement de ses mains, à ouvrir la porte de l’appartement. Le professeur la suivit, lança un regard circulaire sur celui-ci et constata :

« Tu es dans cet appartement depuis une demi journée, et c’est déjà un désordre incroyable ! Il est urgent que tu apprennes quelques règles de rangement ! »

La chipie ne tenta même pas d’argumenter. Elle était restée les bras ballants, au milieu de la pièce. Tranquillement, comme s’il était chez lui, le professeur s’assit sur le divan, tira un papier de sa poche et, tout en le parcourant des yeux demanda :

« Tu te souviens de ce que tu as dit à propos de mon blog, il y a huit jours ? »
« Euh … oui … enfin… je disais juste ... »
« Tu disais juste quoi ? »
« Que c’était un peu … confus. Enfin fouillis... »
« Tu es sûre que ce sont les mots que tu as employés ? »
« Ben … c’est ce que je voulais dire ... »
« Mais tu as dit quoi ? Il faut que je te le rappelle ? Si c’est le cas, tu sais que ça ta vaudra un petit supplément ... »

Cette perspective amena la chipie à renoncer à finasser plus longtemps, et elle rendit les armes en balbutiant :

« J’ai … j’ai dit que ...que c’était le … le bordel...mais c’était juste un mot comme ça ... »
« Juste un mot comme ça, bien sûr ! Eh bience sera juste une fessée comme ça, on est d’accord ? »
« Oui, professeur... »
« Alors en place ! »

Il n’était pas nécessaire qu’il en dise plus, un simple geste de la main désignant ses cuisses suffit. La chipie s’approcha de lui et, docilement, s’allongea au travers de ses genoux. Le professeur remonta tranquillement les manches de sa chemise, frotta doucement les paumes de ses mains l’une contre l’autre, puis posa la main gauche au creux des reins de la chipie. Il commenta posément :

« Je pense que commencer par dessus la jupe serait une étape inutile, n’est-ce-pas ? »

Et sans attendre, d’un geste lent et précis, il releva la jupette au-dessus des reins de la chipie. Il tapota légèrement le tissu doux et soyeux de la petite culotte, comme pour en apprécier le toucher. Et, vlan ! Il lança une claque sonore. Le bref cri que poussa la chipie était plus d’étonnement que de douleur. Pourtant, celle-ci était réelle. Ce n’était certes pas la première fessée que recevait la chipie, mais il lui sembla immédiatement que jamais elle n’avait reçu une claque d’une telle intensité. Et sa première impression se confirma quand la main du professeur s’abattit une nouvelle fois sur son cul. La main du professeur continuait son mouvement, régulier comme un métronome, toujours aussi fort. Il ne s’interrompit que pour baisser la culotte sous les fesses. A vrai dire, celle-ci était si fine qu’elle ne protégeait en rien les fesses. La fessée se poursuivit donc « cul nu », comme il convient. Quand la chipie tenta de se protéger de la main, le professeur lui saisit le bras en le ramenant dans son dos, et il poursuivit sa tâche comme si de rien n’était.
Quand il cessa de frapper le derrière qui avait pris une couleur rouge brique, la chipie resta un long moment prostrée, tentant vainement de réprimer les sanglots qui l’agitait. Patiemment, le professeur lui laissa le temps de retrouver ses esprits. Puis, d’une chiquenaude, il l’invita à se relever. Il reprit la chipie par la nuque, et l’amena vers l’un des hauts tabourets de la cuisine. Il l’installa, penchée sur le tabouret, et releva la jupe qui était retombée, tandis qu’elle saisissait les pieds du siège à pleine mains. Il annonça alors, d’une voix tranquille :

« Et maintenant, on va s’occuper de tes incartades par rapport à ton Monsieur »

Il farfouilla un instant dans la sacoche qu’il avait posée sur la table, et en sortit un martinet. Là non plus, ce n’était pas la première fois que le postérieur de la chipie était flagellé par un tel instrument. Mais, dés le premier coup, elle eut le sentiment que la peau de ses fesses se déchirait littéralement. Elle poussa un cri aigu, se mit à piétiner frénétiquement sur place, faisant ballotter ses fesses. Aussi charmant que fut ce spectacle, il n’empêcha pas le professeur de poursuivre, posément, attentivement. La chevelure de cuir s’abattit ainsi douze fois sur le derrière de la chipie. Ce n’est que quand elle parvint à se relever qu’elle comprit la raison de cette déchirure, en constatant que les lanières du martinet du professeur faisaient des sortes de boucles. Un long moment, la chipie continua à sautiller sur place, en se frottant doucement les fesses. Puis, tout en reniflant, elle murmura :

« Vous êtes … sévère, professeur »

Celui-ci s’inclina d’un air narquois, et tout en rangeant son matériel il répondit :

« Attends demain pour apprécier ... »

Il était déjà dans le couloir quand la chipie se demanda ce qu’il voulait dire par là.

Mardi

Demain, c’est Monsieur

C’était pourtant évident. Demain, c’est mardi. Et mardi, c’est Monsieur. La chipie ne se fait aucune illusion, Monsieur vient pour lui flanquer une fessée qu’il a promis « d’anthologie » C’était déjà son intention – et c’est du reste son habitude et la chipie est proche de considérer que les fessée précédentes méritaient déjà largement ce qualificatif- avant qu’elle ne lui avoue – ou plutôt qu’elle revendique, qu’elle recevrait un autre fesseur le lundi. En effet, moitié par refus presque maniaque du mensonge, et moitié par provocation, elle a adressé, dimanche, un message sans ambiguïté à son Monsieur :


De Chipie
à
Monsieur

« Puisque vous ne daignez pas vous occuper de moi lundi, il faudra bien que je trouve une occupation ! »
Et comme Monsieur semblait ne pas comprendre et lui conseillait de « faire les boutiques » elle n’avait pas résisté à son penchant pour la provocation en lui lançant
« Après tout, vous n’êtes pas le seul fesseur sur Paris, vous savez ! »
Ne voulant pas tomber dans son jeu, il s’était contenté d’un laconique :
De Monsieur
à
Chipie
« Grand bien – ou grand mal- te fasses ! »

Elle avait alors demandé si cette réponse devait être comprise comme une autorisation, et Monsieur lui avait répondu sans sa fâcher :
De Monsieur
à
Chipie
« Je ne suis pas là, et je n’ai rien à t’interdire. Il me suffit de savoir que tu sais que cela te vaudra une raclée trois étoiles. »

Sur le moment l’expression l’avait fait sourire, et elle avait ironisé en écrivant à Monsieur qu’elle aimait bien les étoiles. Ce qu’il avait commenté par un ironique
De Monsieur
à
Chipie
« C’est fort bien, ainsi nous serons dans l’astronomie, puisque c’est ta lune qui sera colorée ! »

Mais ce mardi matin, à quelques minutes de l’arrivée de Monsieur, la chipie n’a plus vraiment envie de rire. Elle est bien – ou pal – placée pour savoir que les fessées de Monsieur ne sont jamais des simulacres. Et la perspective d’une fessée qu’il lui annonce comme exceptionnelle la fait entrer dans ce monde du paradoxe. Une crispation dans son ventre, une humidité qui suinte de son sexe, une tension des tétons presque douloureuse, en un mot comme en mille, une excitation qui lui donne une envie folle de se caresser. Et en même temps, une trouille bleue qui la fait frisonner.

Anthologie

La chipie ne frissonnait pas sans raison, et elle le comprit dés l’entrée de son Monsieur. Certes, comme à son habitude, il la serra d’abord dans ses bras, tendrement. Mais, au lieu de commencer, comme à son habitude, par une fessée « OTK » comme dit Monsieur, dans cette position qui la rassure par son côté enfantin et par le contact étroit entre son ventre et les cuisses de Monsieur, qui lui permet de ressentir, en même temps que les claques sur son cul, la rigidité de la virilité de son Monsieur, celui-ci lui désigna du doigt la chaise haute qu’elle vait eu la mauvaise idée de laisser en place et se contenta de lancer trois injonctions :
« Tu te trousses, tu baisses et tu te penches ! »
La chipie a raconté par ailleurs l’effet que lui ont fait ces ordres. Elle y a en tout cas obéit sans tarder. En un tour de main, sa jupette fut relevée au dessus de sa taille, et sa petite culotte baissée au niveau de ses genoux, pour mieux l’entraver. Elle se dirigeait à petits pas vers la chaise quand il lui lança :
« A ta place, j’irais d’abord faire pipi. Si je dois interrompre, je reprend tout du début. »
Sans chercher à discuter, elle se dirigea donc vers la salle de bain, et, sans même qu’il eut à le lui imposer, elle laissa la porte ouverte, sachant que, pour Monsieur, c’est une règle qui ne souffre aucune exception. Puis, toujours les jambes bridées par le slip tendu entre ses genoux, elle prit la même position que la veille. Penchée par dessus la chaise, le cul bien exposé, bien présenté, bien offert, et les mains crispées sur les pieds de la chaise.

Main

Monsieur sortit alors son téléphone de sa poche, et lui annonça ce qu’il appelait « le programme » :
Pour chaque cigarette fumée les jours précédents, une claque, et pareil pour chaque verre. La chipie fut presque soulagée de ce qu’elle prit pour une mansuétude de la part de Monsieur. En effet, elle savait bien qu’elle avait, presque tout les jours, dépassé le quota imposé par Monsieur. Elle reçu donc, presque sans broncher, la longue série de claques correspondant à sa consommation. Au regard de fessées qu’elle avait reçu dans d’autres circonstances de la part de Monsieur, c’était finalement une fessée presque modérée. Mais reçue sur un fessier pas encore tout à fait remis de ses épreuves de la veille, elle amena la chipie à piailler, à s’agiter, et donc à faire valser ses fesss de gauche à droite et de bas ne haut pour le plus grand plaisir de Monsieur. Pourtant, elle n’émit aucune protestation, bien consciente de s’en sortir,finalement, à bon compte. C’est alors que Monsieur reprit :
« C’est plus qu’autorisé, tu le sais ? »
« Oui, Monsieur ... »
Celui-ci lui rappela alors « le tarif » : pour chaque cigarette au-delà du nombre autorisé, la même nombre de coups de martinet, pour chaque verre supplémentaire, le même nombre de coups de brosse. La chipie sentit le sol se dérober sous ses pieds. Le martinet, elle y était habituée, mais l’idée des lanières venant cingler un derrière déjà aussi douloureux lui apparaissait comme une épreuve difficilement envisageable. Quant à lui imposer en plus la brosse à cheveux, cet instrument si percutant, dont les coups semblent résonner dans tout son corps, c’était de l’ordre de l’impossible. Pourtant, elle ne pouvait nier avoir été prévenue de la sanction, et elle savait bien que rien ne détournerait Monsieur de sa décision. Et elle ne pouvait quand même pas espérer que le fait d’avoir été fessée – et comment – la veille puisse amener Monsieur à la moindre mansuétude.

Calcul

Pourtant, dans un premier temps, Monsieur fit mine de lui laisser le temps de se remettre de la première épreuve qu’elle venait de subir en « l’autorisant » (c’est le terme qu’il employa) à aller au coin. Mais une fois qu’elle fut installée, le nez au mur, les mains sur la tête, cherchant vainement à ne pas sautiller sur place dans la vain espoir d’atténuer l’incendie qui irradiait ses fesses, elle entendit la sentence de Monsieur :
« Je vais te répéter les chiffres, à toi de calculer la punition. Attention, si tu te trompe, tu reçois ce que tu as annoncé … et on recommence jusqu’à ce que le compte soit bon ! »
La chipie reconnaissait bien là la perversité, mais aussi une sorte de sens de l’humour, de son Monsieur. Mais le sourire qui s’ébauchait sur ses lèvres se figea quand Monsieur ajouta, comme une banalité :
« Mais je suis sûr qu’avec un bon enseignant tu sais maintenant compter »
Là la chipie ne comprenait plus. Certes, elle n’avait pas caché à Monsieur qu’elle serait fessée le lundi par un autre que lui, mais jamais elle n’avait fait la moindre allusion à la personnalité – et encore moins à la profession – de celui-ci. Elle n’eut pourtant pas le temps de s’interroger plus longtemps sur la raison de cette allusion à l’enseignement, Monsieur s’étant mis à égrener les chiffres de ses abus quotidiens. Elle parvint cependant à se concentrer suffisamment pour ne pas faire d’erreu de calcul, mais le résultat était tel qu’elle hésita à l’annoncer à Monsieur :
« Ça ...çà fait vraiment trop, Monsieur ... »
« Je n’attends pas un commentaire, mais un résultat ! »
La remarque était ponctuée d’une grande claque sur le cul offert. La chipie rua, sauta sur place, mais parvint à reprendre la position réglementaire, mains sur la tête, et, rendant les armes, annonça, la voix étranglée :
« Qua … quarante six de martinet ..et … huit de brosse, Monsieur ... »

Instruments

Monsieur la félicita ironiquement, l’invita à reprendre « position » et aussitôt le martinet entra dans la danse, après qu’il eut précisé :
« Bien sûr tu comptes, et si tu te trompe on recommence »
Ainsi, le derrière déjà rouge vif, déjà porté à ébullition par la succession des fessées de la veille et de la fessée inaugurale de Monsieur, reçu bel et bien ses quarante six coups de martinet. Au début, la chipie parvenait à annoncer à haute et intelligible voix les « un, deux, trois ... » Mais peut à peu sa voix s’étranglait, mêlée se sanglots e de cris de douleur et transformant le décopte en une sorte de mélopée syncopée. « Viiiinte six, viiinte seeept, aille!viiiiigt huiiiiit, ouille !….treeeeente et uuuuun ! Ailaille ! Treeente siiiix, ohllala ! » Jusqu’au libérateur « Quaraaaantee siiiix ! » après lequel ses jambes se dérobèrent. La chipie se laissa tomber à genoux, en position fœtale, roulée en boule, laissant libre cours à ses plaintes et à ses larmes.
Monsieur s’agenouilla auprès d’elle, mis sa tête contre son épaule, et lui caressa doucement la nuque et le dos. Ce qui eut pour effet de faire sangloter encore plus la chipie. Des pleurs de douleur, elle était persuadée que son cul était en sang, mais aussi des pleurs de bonheur. Son Monsieur l’avait fessée, l’avait battue, l’avait cinglée sans pitié. Mais il était son Monsieur. Et il le lui prouva quand, alors qu’elle avait enfin réussie à retrouver ses esprits et sa respiration, il lui annonça, presque en le lui murmurant à l’oreille :
« Il reste la brosse ... »
La chipie leva vers lui un regard suppliant. Tout en sachant, au fond d’elle -même, que rien ne ferait renoncer Monsieur. Pourtant, et elle lui en fut infiniment reconnaissante, il ne lui imposa pas de se relever et de reprendre sa position. Il la fit seulement se glisser au travers de ses genoux, lui demandant, plus comme une suggestion que comme un ordre :
« Relève bien ton cul, montre le moi bien ! »
Docilement, elle obéit, et fit pointer son derrière,, impudique, soumise et provocante à la fois. Chaque coup de l’infâme brosse de bois lui fit pousser un cri rauque, presque primal. Si les lanières lui avaient lacéré le cul, lui avait labouré les fesses comme le soc d’une charrue, le dos en bois dur de la brosse semblait lui faire exploser la peau des fesses. La douleur percutante s’élargissait comme la tâche d’une goutte de pluie sur un sol sec et brûlant, gagnant tout le derrière, s’étendant sur les cuisses, les reins, les flancs, le ventre, les seins. Ce n’était plus seulement une fessée, ce n’était plus son cul qui était malmené, mais tout son corps.
Après le huitième coup, Monsieur laissa la chipie allongée sur ses cuisses. Avec infiniment de douceur, il laissa ses doigts glisser de sa nuque jusqu’à ses reins, le long de sa colonne vertébrale. Puis se glisser délicatement dans la raie des fesses, allant jusqu’à titiller le petit trou et effleurer la chatte ruisselante. Eh oui, malgré une douleur au-delà de tout ce qu’elle avait connu et même de tout ce qu’elle avait imaginé, la chipie mouillait ! Et Monsieur en était immensément fier. Ses doigt s’humectaient de cette liqueur qui suintait de ses lèvres ouvertes. Avec gourmandise, il les portait à sa bouche, se délectant de ce nectar épicé, puis il approchait son doigt encore poisseux de la bouche de la chipie pour qu’elle y goutte elle aussi. Ils restèrent ainsi un long moment. Flottant dans une sorte de torpeur, la chipie s’était mise à ronronner et, comme à son habitude, elle avait portée sa main à sa foufoune, ses doigts se mêlant à ceux de Monsieur.

Demain

Monsieur amena ensuite la chipie jusqu’au divan, et il l’aida à s’y allonger, sur le ventre bien sûr. Il lui amena un verre de vin, en précisant que celui ci « ne compterait pas » Et quand il constata que la chipie sombrait doucement dans le sommeil, il lui déposa un baiser presque chaste sur le front et sortit sans bruit en susurrant seulement :
« Repose-toi, ma belle. A demain, nous parlerons d’hier ... »
La chipie avait entendu ces derniers mots. Dans sa demi inconscience, elle avait pourtant compris que la visite, prévue, de son Monsieur le lendemain serait l’occasion pour lui de mettre ce qui n’était d’ailleurs pas une menace à exécution. Alors, soit, son Monsieur reviendrait demain, et il la punirait de son incartade de la veille. C’était normal, attendu. Elle le savait, elle l’admettait. Et pourtant, elle ne regrettait rien. Elle était consciente qu’elle venait de franchir un nouveau palier dans sa découverte. Être fessée, deux jours de suite, par deux messieurs différents. Et qui plus est, sans le cacher ni à l’un ni à l’autre.

Mercredi

Les jours se suivent …

Etat des lieux

Lundi, elle avait reçue sa raclée professorale. Mardi, la fessée de son Monsieur. Elle savait donc que, aujourd’hui, elle paierait son incartade de la l’avant - veille des mains de son tendre tortionnaire de la veille. La perspective l’inquiétait, tout en la troublant. L’expérience de la veille, une fessée sur un derrière qui souffrait encore de celle de la veille, lui faisait craindre l’effet d’une troisième séance, cette fois sur un postérieur qui gardait le souvenir des deux précédentes.
Dés son réveil, elle s’était contorsionnée pour découvrir, dans le miroir de la salle de bain, l’état de ses fesses. Elle avait été rassurée, et en même temps étonnée, qu’elles fussent aussi intactes. « Comme neuves » comme le disait parfois Monsieur en les découvrant quelques heures après une fessée. En effet, malgré la vigueur de la raclée de la veille, malgré la succession de la fessée manuelle, du martinet et de la brosse à cheveux, ses fesses étaient redevenues d’un rose presque immaculé. Peut-être y avait-il, pour le derrière, une forme d’accoutumance ? Lors des premières rencontres avec son Monsieur, le sien avait gardé les marques des séances claquantes jusqu’au lendemain, et même au-delà. Au rouge carmin provoqué par la fessée, et aux zébrures plus foncées laissées par les lanières du martinet, avaient succédé une coloration violacée traversée de longues estafilades. Son cul était ainsi marqué de large bleus qui, au fil des heures, viraient au violet voir au noir. Mais, au fil des rencontres, les traces de celles-ci étaient devenues moins durables. Peut-être les cures d’arnica y étaient-elles pour quelqu chose. Pourtant, si les fessées reçues les deux jours précédents n’avaient donc pas laissées de traces visibles, elles étaient loin d’être oubliées. A chaque fois qu’elle s’asseyait, une sorte d’arc électrique lui parcourait le corps, partant de son séant et irradiant jusqu’aux bouts de ses seins. Et, la nuit suivant la seconde séance, elle n’avait pu dormir qu’allongée sur le ventre. Le seul contact du drap sur son postérieur ravivait à tel point la douleur qu’elle avait bel et bien été contrainte de dormir le cul à l’air, en se félicitant qu’elle ait dormi seule, persuadé que le spectacle de son postérieur ainsi exposé aurait à coup sûr donné de envie à son compagnon de lit.

Nuit agitée

Mais la solitude n’avait pas entraînée la chasteté. Ëtre ainsi allongée sur le ventre amenait évidemment son côté pile à être constamment en contact avec le drap de dessous. L’absence, impérative, de culotte pour dormir laissait donc sa foufoune frotter contre le drap à chacun de ses mouvements. Comme elle avait renoncé à porter un haut alors que le bas était nu, il en était de même pour ses seins. Leurs pointes n’avaient pas tardé à se darder au contact du tissu rêche. Il lui avait alors suffit de petits mouvements de droite à gauche pour que les tétons s’érigent, se gonflent de sang, se durcissent, et entre en une sorte d’érection irrépressible. Du reste, elle n’avait rien fait pour entraver cette réaction spontanée, bien au contraire. La conséquence de ce frottement sensuel ne s’était pas fait attendre, et sa chatte avait évidemment réclamée sa part du gâteau. En se cambrant, elle avait décollé son sexe du matelas, déjà humecté par la rosée qui en suintait. Comme à son habitude – celle qui lui valait si souvent de grandes claques sonores sur les fesses quand elle se permettait, sans autorisation de Monsieur, de porter la main à son sexe au beau milieu d’une fessée -une main s’était donc inévitablement glissée sous son ventre, pour aller rejoindre la source. Un index s’était immiscé dans l’antre tiède et mouillée, bientôt rejoint par un majeur. Leurs va-et-vient provoquait un bruit de succion parfaitement obscène. L’autre orifice s’était alors manifesté, comme pour protester contre l’injustice. Le petit trou réclamait son dû. Il l’obtint d’ailleurs sans avoir a récriminer plus longtemps, et le pouce vint le titiller délicieusement avant de s’y enfoncer sans autre forme de procès. Elle retrouve cette sensation d’être emplie, possédée par les deux trous à la fois, comblée même s’il lui manque une queue à engloutir dans la bouche pour parfaire le tableau. Quand elle s’endort, la main toujours poisseuse, le sexe ruisselant et le pouce en bouche comme un bébé, son sommeil est agité de rêves équivoques. Images de mains anonymes sur des fesses qui ne le sont pas. De lanières cinglantes, de strappes percutantes. De peau rougie, de fesses écartées, de cuisses ouvertes. D’impudeur, d’exhibition, d’obscénités. A son réveil, ces images se seront mélangées, brouillées. Elle ne sait plus qui lui massacrait ainsi les fesses duans son sommeil, ni qui lui faisait ainsi subir les derniers outrages sans qu’elle ne réagisse autrement qu’en criant « encore ! »

Et se ressemblent ?

Différences

Troisième jour. Ressemblera-t-il aux deux précédents ? Oui, parce qu’elle recevra à coup sûr une fessée. Mais elle sait aussi que chaque fessée est différente des autres. Que c’est toujours un voyage différent. Des ressentis nouveaux, même si leur cause est finalement toujours la même. Les fessées de son Monsieur, elle y est habituée, mais elle découvre à chaque fois une facette nouvelle, une perversion nouvelle. Sa main, ses mains, le martinet, la brosse à cheveux, la ceinture, la règle de bois, la baguette … Dans cet ordre ou das le désordre. Pour ne rien dire des autres initiatives qui, elles, sortent du stirct domaine de la fessée. Pour le professeur M., c’était une première. Elle en avait discuté les modalités avec lui, posant ses limites, imposant ses refus. Mais, sans même qu’elle en est pleinement conscience sur l’instant, les premières avaient été franchies allégrement, les seconds oubliés. Le professeur, en bon pédagogue, lui avait présenté, pour sa culture en quelque sorte, ses martinets, et en particulier le fameux « bouclette » dont elle avait entendu parler par d’autres élèves. Est-ce lui qui avait proposé, imposé, de le lui faire goûter ? Ou est-ce elle qui, par son attitude, voire sa position assumée, lui avait fait comprendre qu’elle l’attendait ? En tout état de cause, ce fameux instrument lui avait sérieusement labouré les fesses ! Pourtant, elle aurait été incapable de dire s’il était « plus » ou « moins » douloureux que ceux dont son Monsieur s’était servi. Les lanières recourbées en arc fermé l’avaient fait sautiller et même piétiner, c’est certain. Leurs morsures, piquantes et aiguës, lui avaient amenées les larmes aux bord des yeux. Mais la terrible brosse de Monsieur, elle aussi, avait parfois eu ce résultat. Par ses impacts implacables, ces chocs violents. Et que dire de la ceinture qui fouette, qui vole, qui s’abat, qui s’enroule ? Et puis, surtout, une fessée ne se limite jamais à une série de coups sur les fesses. On ne peut la définir quantitativement, comme s’il existait un thermomètre de la douleur. Du reste, celle-ci n’est que l’écume des choses. Nécessaire, bien sûr, mais en aucune façon le but de la fessée. Qui est d’abord, surtout, sinon seulement, un échange. Ce qui rend toute comparaison impossible. Toute compétition inenvisageable. Elle sera fessée, beintôt, par son Monsieur. Elle le sait, elle le veut, elle l’attend, elle le redoute et l’espère à la fois. Il la fessera d’autant plus sévèrement qu’elle l’a été par un autre. Même si, pourtant, il l’a explicitement autorisée à cette rencontre. Et elle sait, au fond d’elle-même, qu’elle ne sera pas la dernière.

Attente

Le temps s’écoule lentement. Elle tourne dans l’appartement. Tente de s’asseoir. Se relève d’un bond tant le contact du siège réveille la brûlure de son derrière. Va à la salle de bain. Hésite à faire pipi, puis y renonce. Même si Monsieur n’a pas répété la règle, elle sait bien qu’elle doit la respecter. De quelle punition aura décidée Monsieur pour son incartade ? Elle gamberge, elle imagine.
Le paquet de cigarettes est resté sur la table basse. Va-t-elle le faire disparaître pour éviter qu’il soit une raison de plus pour la punir, elle qui en abuse ? Le faire lui apparaîtrait comme une lâcheté, presque une malhonnêteté. Elle assumera. Pareil pour le verre de vin, même pas rincé, qui traîne sur la table de cuisine. La remarque acerbe du professeur sur l’état de l’appartement lui revient en mémoire. Mais comme ce n’est pas lui mais Monsieur qu’elle attend, pourquoi le ranger ?
Elle en est là de ses réflexions quand on frappe à la porte …

Surprises

Au coin !

Aller « au coin » après la fessée, c’était, pour elle, dans l’ordre des choses. Elle avait dû s’y résoudre, malgré sa répugnance, à chaque rencontre avec Monsieur. Mais, toutes, avaient commencées par une cuisante fessée. Sur ses genoux le plus souvent, directement « en position » hier. Cette fois, à peine est-il entré, que Monsieur lui intime l’ordre qui la déstabilise :
« Au coin, tout de suite ! »
Au coin ? Avant même qu’il n’ait commencé ? Sans même qu’elle se soit déculottée ? Elle n’a pas le temps de s’interroger sur les intentions de Monsieur. Sans ménagement, il l’a saisie par les épaules, l’a amenée jusqu’au mur, lui a plac » de force les mains sur la tête, et indiqué sans ambages :
« Tu ne bouges pas, tu ne te retournes pas ! »
Elle se le tient pour dit. Malgré les fourmis qui lui courent dans les jambes, elle reste immobile. Statue. Les doigts entrecroisés pour s’empêcher de bouger même les mains.
« Tu appelles ça un appartement rangé ? »
« Ben … oui ..enfin ..non ...mais ça en fait rien ! »
« Ah bon ! Ça ne fait rien de laisser un tel fouillis ? »
« Ben c’est pas vous qui ... »
Au moment même où les mots sortent de sa bouche, elle se rend compte qu’elle s’enfonce.
« Ce n’est pas moi qui quoi ? »
« Ben.. qui m’avait dit ...pour le rangement ... »
« Et alors ? Qui t’a dit de ranger ? »
« Ben … vous savez bien ...le … enfin ...l’autre ... »
« D’abord tu vas arrêter avec ces « ben » ridicules !  Trois questions, trois « ben » Tu ne sais plus parler français ?»
Avant qu’elle n’ait eu le temps de répondre, les ordres claquent :
« Éloigne-toi du mur, recule, pose les mains à plat sur le mur, écarte les jambes, mieux que ça ! »
La voilà dans une position qu’elle n’avait encore jamais eu à prendre. Penchée en avant, appuyée sur le mur, les jambes écartées. Elle sent qu’il lui retrousse la jupe. Normal. Qu’il baisse le slip. Normal encore. Il le laisse sous ses fesses avec la consigne, elle aussi attendue :
« Il ne tombe pas, sinon on recommence ! »

Vlan !

Pour s’en assurer, elle écarte un peu plus les jambes, consciente qu’ainsi elle expose impudemment son abricot charnu et sûrement aussi son petit trou.
« Un « ben » »
Un choc mat lui frappe les fesses. Ce ne sont pas des lanières de martinet. Ni la brosse. C’est large, c’est lourd, c’est mordant.
« Deux « ben » »
Deuxième coup, plus fort encore. Elle sursaute, ses mains quittent le mur, tentent de protéger son derrière. Mais elle reprends d’elle-même la position, cambrant même plus les reins comme pour mieux présenter son cul.
« Tes mains ont bougées, celui-là ne compte pas ! »
Il recommence. Elle parvient à ne plus bouger, mais pas à s’empêcher de crier.
« Trois « ben » »
Vlan ! Une quatrième fois. Elle serre les dents, serre les poings, serre les fesses.
« Et maintenant, on va s’occuper du rangement ! »

Stupeurs et tremblements

Cette voix ...

« Vous voulez essayer le mien, l" "big",cher Monsieur ? »
Non ! Ce n’est pas possible ! Elle rêve, c’est un cauchemar, une hallucination. Cette voix … et puis « le big » … Elle ébauche un mouvement pour se retourner mais il l’arrête :
« Tu – ne – bouges – pas ! »
La tête lui tourne. « le big », la voix du professeur Max … Et pourtant c’est bien celle de Monsieur qui vient de retentir ! Mais … ils ne se connaissent pas, ils ne peuvent pas se connaître! Elle ne comprend plus …Elle renonce à comprendre. Advienne que pourra. Elle garde la position.

Exquise politesse

Comme à travers un brouillard, elle entend le dialogue se poursuivre entre les deux hommes, sur un ton de la plus exquise courtoisie :
« J’en serais ravi, cher professeur »
« Mais c’est un plaisir, cher monsieur »
Puis la même voix qui reprend :
« Voyez-vous, il faut le manier avec souplesse, pour que leslanières puissent bien prendre leur envol ...Je me permet de vous montrer ... »
Et, tchac ! Comme l’autre fois cette sensation d’avoir toute la surface du cul irradiée. Qu’un essaim de guêpes vient de d’y prendre ses quartiers.
« Mais essayez vous-même, je vous en prie .. »
Ou bien le maniement de ce terrible instrument est plus facile que le professeur ne veut bien le dire, ou bien Monsieur est un élève doué. En tout cas, il le manie avec dextérité. Et il explique, entre chaque coup :
« Puisque le professeur t’avait dit de ranger ... »
Tchac !
« Ce fouillis inadmissible... »
Tchac !
« Il est normal que se soit son martinet ... »
Tchac !
« Qui t’apprenne les bonnes manières ... »
Tchac ! Tchac ! Tchac !
Six coups. Six déchirures. Cette fois, elle en est sûre, son cul est massacré. Mais le professeur est un enseignant consciencieux. Il poursuit sa leçon, exemple à l’appui :
« Vous voyez, si on le manie de bas en haut ... »
Non ! c’est trop insupportable ! Ce pédagogue pervers vient de lancer les lanières du "big" de bas en haut sur l’entre jambes. C’est comme si sa foufoune était déchiquetée. Jamais elle n’avait imaginé qu’une telle douleur soit possible. La chair tendre de sa chatte est comme marquée au fer rouge. Mais elle n’a pas seulement mal à la foufoune ? C’est tout son corps qui est irradié, brûlé, déchiré. Jusqu’à son cou, jusqu’à ses seins. Et justement la voix pédagogique continue :
« Mais c’est sans danger, voyez-vous. Les lanières ne peuvent pas blesser. Et on peut même les utiliser sur … si elle veut bien se retourner ... »
« Je ne pense pas qu’elle ait à donner son avis ! Tu as entendu ce qu’a demandé le professeur ? Exécution ! »
L’idée de discuter, de tenter de résister ne l’effleure même pas. Elle est au-delà de la peur. Au-delà de la volonté. Elle se redresse, et fait face aux deux hommes

De face !

Comme les enfants qui pensent que s’ils ne voient pas ils ne sont pas vus, ou comme une autruche qui se mets la tête dans le sable, elle garde d’abord les yeux fermés. Et elle les gardent fermés quand elle exécute l’ordre ajouté par Monsieur :
« A poil, tout de suite ! »

« A poil ! »

En un tour de main, ses vêtements se retrouvent en un petit tas à ses pieds, y compris la petite culotte, puisqu’elle a considéré, après un instant d’hésitation, que le nouvel ordre prenait le pas sur l’obligation de la garder tendue entre les jambes. Sans même que Monsieur ait eu à le lui demander, elle a remis les mains sur la tête, n’ayant même pas le réflexe de tenter de dissimuler son sexe de ses mains. Les deux homme se régalent en silence de la vue de cette femme nue, impudique, offerte à leurs regards. Un corps sculpté, mince, juste agité d’une sorte de frémissement, comme l’eau d’un lac par une brise légère. Des jambes fines et musculeuses, légèrement écartées.
Le prof qui n'est pas très SM .. un peu timide même … est surpris de la voir obéir si promptement …. il confie à Monsieur l'instrument.
« Je vous en prie, montrez-moi ce que cette chipie mérite et supporte … je ne la connais pas encore suffisamment … »
Bien entendu, Monsieur tient à rendre la politesse au professeur. Alors que celui-ci est allé s’asseoir dans le fauteuil, Monsieur fait balancer doucement la chevelure de «big » de droite à gauche devant elle qui, maintenant, a ouvert les yeux et regarde, comme fascinée, cette masse de lanières menaçantes. Une première fois, Monsieur la lance de bas en haut, sur la jonction des jambes. Comme il n’a pas encore l’habitude, il qu’il craint de dépasser le mesure qu’elle peut supporter, il s’agit presque plus d’une caresse que d’un véritable coup. Elle se raidit cependant quand les lanières atteignent sa chatte. Mais elle reste hiératique, les mains sur la tête, les jambes écartées, et le regard fixe.

Duel

Même s’il n’agit plus, le Professeur se rince l’œil sans vergogne, laissant à Monsieur la direction des opérations. Celui-ci a bien vu le regard noir qu’elle plante dans le sien. Il y voit comme un défi. Non, il ne lui demandera pas de baisser les yeux, mais il sent qu’elle comprendra l’enjeu sans qu’il ait besoin de l’exprimer. Il lance les lanières, cette fois un peu plus haut, sur le ventre. Elle accuse le coup en se pliant sous la morsure cruelle, mais elle se redresse aussitôt, fière et presque provocante. C’est maintenant une sorte de duel muet entre eux. Nouveaux coups, à droite puis à gauche, sur les flancs cette fois. Elle grimace, se tortille, mais résiste. Monsieur commence à avoir l’instrument bien en main. Perversement il vise maintenant précisément, le haut des cuisses, les flancs, le ventre plat, et enfi les seins. Elle résiste, elle gigote, elle se tortille comme un vers, pour le plus grand bonheur des deux hommes. A chaque fois que les boucles de cuir viennent cingler ses seins, elle lâche un cri bref et rauque et roule des yeux devenus hagards.
Monsieur est lui aussi entré dans une sorte d’autre dimension. Il a presque oublié la présence du Professeur. C’est une affaire entre elle et lui. Il souffre, vraiment, de la voir souffrir. Il est bien conscient qu’ils sont au-delà de la fessée proprement dite. Et en même temps, il sent qu’il n’a en quelque sorte pas le droit d’abandonner, de céder. Ce serait presque une injure pour elle. Alors, il poursuit sa tâche, attentif, concentré, précis. Le silence est devenu pesant, seulement perturbé par le bruissement du martinet, un peu comme le bruit du vent dans les feuilles des arbres, et les gémissements de plus en plus forts de celle qui subit l’épreuve.

Cassure

Tout son corps est tendu comme un arc. Les doigts sont blancs à force d’être crispés. Le visage grimace. Elle ne gigote même plus. Mais, comme un château de sable attaqué par le mer, elle se met à vaciller, à trembler sur ses bases. Puis brusquement, elle craque ! Elle tombe à genoux,se recroqueville, roulée en boule, secouée de sanglots brefs. Monsieur a toutes les peines du monde à ne pas se précipiter pour la consoler, la serrer contre lui. Mais il lui semble que ce serait lui retirer le bénéfice de sa force de résistance. A reculons, il rejoint le Professeur qui murmure, d’une voix émue :
« Eh bien, vous apprenez vite, cher Monsieur ! »
Quels que soient les principes du Professeur, il n’est visiblement pas resté insensible au spectacle que viennent de lui offrir ses deux comparses. La bosse qui déforme son pantalon en est la preuve, mais Monsieur, toujours discret et respectueux, s’abstient de le lui faire remarquer. D’autant que, lui aussi, bande comme un cerf.

Révolte

Elle reprend peu à peu conscience. En geignant encore un peu, elle se redresse sur les genoux. Elle ramène les mains sur sa poitrine. Elle relève la tête, regarde les deux hommes d’un regard noir et mouillé de ses larmes qui coulent sur ses joues. Puis, comme si la bonde avait lâchée, comme si plus rien n’importait que sa révolte, sa colère, sa douleur, elle crie, le visage empourpré, les yeux noirs. Elle est devenue un coq monté sur ses ergots. Les mots sortent de sa bouche comme un torrent de lave d’un volcan. Elle proteste, les traite de pauvres mecs sadiques, injustes, les injurie …C’est pour elle comme une libération. Peu lui importent les conséquences, elle est allée au bout de ses forces, elle est sans limites.
Comment vont réagir les deux pervers ? En toute autre circonstances, l’un comme l’autre auraient interrompu l’algarade dés ses premiers mots. Mais ici, sans s’être concertés autrement que par un regard, ils comprennent qu’elle a besoin de laisser sortir tout cela d’elle-même. Ils se regardent et pensent qu'il ne faut pas abuser pour cette première fois. Et c’est Monsieur qui prononce la sentence :
« Bien, tu as été très courageuse, le Professeur et moi sommes fiers de toi. Mais tu sais bien que nous ne pouvons pas laisser passer cela ... »
Ils sont fiers d’elle ! C’est du miel qui coule sur ses plaies ! Et en même temps, il reste son Monsieur, intraitable, et c’est pour cela qu’il est son Monsieur. Alors, en le regardant bien droit dans les yeux, elle réponds :
« Oui, bien sûr, Monsieur »
Celui-ci, s’adressant à son collègue, explique qu’elle mérite néanmoins un traitement « plus traditionnel » mais qui « n'en sera pas moins efficace ».

Tradition

Monsieur poursuit en expliquant qu’il est fier qu’elle se soit montrée à la hauteur. Mais qu’elle doit cependant être punie pour avoir ainsi parlé au Professeur et à lui-même. Courtoisement, il demande la primeur de cette correction partagée, et le Professeur la lui accorde volontiers. D’un commun accord, comme larrons en foire, les deux tendres et sévères pervers se partagent le travail. Monsieur s’installe sur le canapé, allonge leur victime commune au travers de ses genoux, les fesses bien exposées face au Professeur qui n’en rate pas une miette. Pour elle, c’est comme un retour aux sources. Elle est redevenue la chipie de son Monsieur, la chipie qui va prendre sa fessée, mais cette fois sous les yeux du Professeur.
Celui-ci énonce alors tout ce qu'elle a fait avec effronterie depuis qu'ils sont en relation : propos , messages, photos indécentes, impolitesses ... Monsieur, qui ne savait pas à quelles extrémités elle s’était laissée allée avec le Professeur, traduit les fautes de la manière qui convient. Il la fesse, certes de manière traditionnelle … jusqu'à mais avec force et vigueur. Le derrière est frappé à toute volée. La main ne cesse de s’élever et de tomber sur cette boule rouge comme un soleil couchant. Et, une nouvelle fois, les défense de la belle vont céder. Son corps, jusque là tendu et arqué, se détend soudain, comme un pantin dont on aurait cassé les fils.
Elle sanglote en avouant qu'elle ne pensait qu'à jouer, qu'elle demande pardon, qu'elle a compris …

Rebelote !

Fin ?

Monsieur l’a amenée là où il voulait. Elle est contrite, repentante, presque implorante. Elle même en est consciente. Elle a joué, et elle a perdu, ou au contraire gagné. Gagné la plus belle fessée de sa vie. Maintenant, il va la consoler comme il sait si bien le faire, elle en est sûre. Mais, au lieu de l’attirer contre lui pour ce faire, il la fait se relever et la laisse debout devant eux.
Au lieu de la consoler, il reprend ses récriminations et continue à la sermonner sévèrement. Pour elle, c’est la chute. C’est trop injuste ! Et quand elle l’entend sire :
« Maintenant, je pense que le Professeur a deux ou trois choses à te dire ..et je pense qu’il est temps de mettre à profit ses talents de pédagogue, n’est ce pas, cher collègue ?. »
Elle se révolte. Elle tente d’argumenter. Que c'est injuste, que ce n'était pas prévu, qu'elle a les fesses brûlantes, …Mais rien ne le fait changer d’avis. En se tournant vers le Professeur il lui dit :
« Je vous laisse l’initiative, cher collègue. Vous avez toute ma confiance et mon approbation, je suis sûr qu'elle nous remercie à l'avance de s'occuper avec tant d'ardeur de son éducation !
Le professeur qui a bien compris les intentions de Monsieur se lève et la prend par le bras :
« - Ici immédiatement ! »
Monsieur se sert un verre, c’est à son tour de jouer les voyeurs, et il s’en réjouit...

Equilibre

Dans l’état où sont les fesses, plus question d’utiliser « bouclette ». Mais pas question non plus d’un simulacre de fessée. Le Professeur annonce la couleur sans barguigner :
« Ma chère petite, je reconnais que vous avez été courageuse et résistante. Mais vous savez que les règles sont les règles, et que rien ni personne ne peut les modifier »
Elle a compris. Tout à l’heure, elle a dû convenir qu’elle méritait la fessée que Monsieur lui a flanquée malgré la raclée qu’elle avait reçue auparavant. Il lui faut aller maintenant jusqu’au bout. Le Professeur s’est visiblement régalée de la voir fessée d’importance par Monsieur. Celui-ci attend la pareille. Elle ne le décevra pas.
Bien qu’elle ne soit déjà lus qu’une boule de douleur, qu’elle ait la sensation que son derrière est un champs labouré, presque sanguinolent, elle assumera ! Et alors qu’elle s’allonge au travers des genoux du Professeur, constatant avec un sourire intérieur que son « émotion » est bien sensible par la rigidité qu’elle sent contre son bas ventre, elle parvient à lancer :
« Oui, Professeur, je le sais. Et je vous remercie de me punir comme il convient »
Et il en fut comme elle l’avait dit ...

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