Passage de la demi-lune
Passage de la demi-lune
Retrouvailles
Elle a garé sa
voiture dans la rue, près d’une impasse dont le nom les a fait
rire : « passage de la demi-lune » Pourtant c’est
bien une « lune entière qu’il avait l’intention de
découvrir. Ou plutôt de redécouvrir puisqu’il a déjà eu le
bonheur, il y a plusieurs mois, de dénuder le derrière de la belle,
et de le fesser d’importance. Il a même la fierté d’avoir été
le premier à la faire passer du monde des fantasmes à celui du
réel. De l’initier, en quelque sorte. A la fessée, mais aussi à
la découverte du martinet, de la ceinture … De l’amener aussi,
un moment, à une relation d’obéissance, avec les inévitables
punitions, plus ou moins infantiles, pour des fautes réelles, même
si elles étaient vénielles. Il garde, de cette relation, un
souvenir délicieux. Même si, à un moment, et pour des raisons
qu’il n’a pas cru devoir lui demander, elle a fait le choix de
interrompre.
Il sait qu’elle a
connu d’autres passionnés que lui, qui lui ont fait découvrir
d’autres facettes de leur passion commune. Et, au final, c’est
sincèrement qu’il a souhaité qu’elle poursuive ce chemin, même
si ce sont d’autres mains qui lui rougiront les fesses.
Pudeurs
Même si elle lui a
montré celles-ci sans rechigner, même si ils se sont fait
mutuellement des confidences très intimes, leur relation est restée
singulière et pudique. Singulière, au moins pour lui, puisqu’elle
exclue tout acte sexuel. Il ne lui a pas caché son « émotion »
quand il la fessait. On n’est pas de bois. Mais il s’est
interdit tout geste qui aurait été une vulgarité pour elle, et
qu’il ne peut envisager sur une fille aussi jeune. Il n’aura donc
été « que » son fesseur, et il n’a jamais regretté
de ne pas être autre chose. Et pudique, pas seulement parce qu’il
n’a jamais ni vu ni demander à voir autre chose que le derrière
de la belle. Mais surtout parce que, après qu’elle lui ait fait
savoir qu’elle souhaitait mettre fin à leurs rencontres, et bien
qu’elle lui ait écrit que « ce n’était pas un adieu »,
il s’est interdit de reprendre contact avec elle. Et elle, de son
côté, est restée silencieuse. Et puis, après plusieurs mois, un
peu à tâtons, ils ont repris des échanges virtuels, puis décidé
d’une rencontre, dans les mêmes circonstances que la première,
autour d’une crêpe au sucre. Occasion de redéfinir les règles,
puisqu’ils ont convenus de se revoir.
Progressivement
Une reprise qu’ils
ont attendus tous les deux avec un mélange d’envie, d’impatience,
et de craintes. Peut-être, d’ailleurs, plus encore pour lui que
pour elle. C’est pourtant lui qui a cherché à la rassurer, elle.
En lui disant qu’ils y iraient progressivement, comme la première
fois, comme si c’était une nouvelle première fois. En prenant
leur temps. Le temps de se redécouvrir. De prendre le temps d’un
chaste câlin, sa tête sur son épaule.
D’une certaine
manière, c’est elle qui donnera le signal du passage dans
« l’autre monde » en s’installant sur le lit.
Il s’agenouille à
côté d’elle, la relève un peu sur ses cuisses, et commence la
fessée. Comme la première fois, par dessus la jupe. Ce qui ne veut
pas dire qu’il s’agisse d’un simulacre. Même au travers du
tissu, la fessée, longue, appuyée, fait mal. Surtout quand la main
s’égare sur les cuisses, là où la peau est si tendre, si
fragile. Elle geint un peu, gigote, tente même de se protéger les
fesses avec les mains. Implacable, il lui les bloque au creux des
reins et poursuit la fessée.
Étapes
Quand il juge le
moment venu, c’est en murmurant à son oreille qu’il la prévient
qu’il va retrousser la jupe. Découvrir la petite culotte noire
très sage qui moule délicieusement son derrière. Poursuivre la
valse des claques sur le slip, mais aussi sur le deux croissants de
fesses découverts. Puis ramener le culotte dans la raie des fesses,
et frapper directement la peau nue. En tirant le sous-vêtement vers
le haut. Il se réjouit de la coloration des fesses.
Puis, bien sûr,
elle sait que c’est la règle, la culotte sera baissée. A la
question « que va-t-il se passer maintenant ? », une
nouvelle fois murmurée à l’oreille, elle réponds, dans un
souffle, le « déculottée » attendu. Il lui demande
aussi si, avec celui qui l’a fessée la dernière fois, il y a
quelques semaines, le slip avait été descendu par celui-ci ou par
elle-même. « Par lui » dit-elle. Et il lui confie qu’à
ses yeux aussi, ce moment du déculottage, est précieux.
La vraie fessée
Alors, à ses yeux,
la « vraie » fessée commence. Longue, claquante. Il a
d’ailleurs allumé le téléviseur pour éviter que le bruit
n’ameute le personnel dans le couloir. Il compte mentalement les
claques. Une douzaine, puis une cinquantaine. Plusieurs fois.
A-t-elle plus ou moins mal que lors des fessées de ses autres
partenaires ? Elle ne serait probablement pas capable de le
dire. Le but de la fessée n’est d reste en rien de faire mal. Même
si, et c’est le paradoxe, cette douleur est inévitable,
nécessaire. Elle est présente, à n’en pas douter. La couleur des
fesses en atteste. Mais aussi les plaintes, les mouvements
désordonnés, les tentatives de se protéger. Parfois elle glisse
hors de ces genoux, alors il la remet en place, et poursuit sa tache.
Progression mathématique
Comme lors d’une
rencontre précédente, il engage un jeu. Il donne une claque, elle
annonce « deux », deux claques, elle annonce « quatre »
Et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’elle décide de « redescendre »
en annonçant la moitié au lieu du double.
1, 2, 4, 8, 16, 32,
64 …. il s’étonne qu’elle double à chaque fois. Et plus
encore quand elle murmure le fatal 128. Cent vingt huit claques. Dur
challenge ! D’autant qu’après il faudra refaire le chemin
dans l’autre sens. Soit trois cent quatre vingt deux claques. Et un
derrière rouge vif.
Instruments
Il a déposé sa
sacoche de cuir noir sur la table. C’est elle qui prend initiative
de demander ce qu’elle contient. Elle découvre le martinet,
qu’elle a déjà subi, deux règles de bois, l’une plate, l’autre
carrée, et une brosse à cheveux. D’emblée, elle récuse la règle
carrée, par crainte des marques qu’elle pourrait laisser. La
règle plate, elle, s’abattra avec un bruit clair sur les rondeurs
de la belle sans qu’elle proteste. Puis il insiste pour lui faire
découvrir l’impact de la brosse à cheveux. Ce n’est alors
qu’elle comprends que c’est le dos de bois, et non les poils, qui
seront à la manœuvre. Fou rire. Un rire qui laisse place à des
grognements et des petits cris quand la brosse sera utilisée comme
il convient. Mais avec mesure, encore une fois pour éviter toute
marque. Une photo des fesses, rouges mais sans marques, la rassurera.
Reprise
Une pause pour le
déjeuner. Il aurait aimé qu’elle descende le derrière nu sous la
jupe, mais elle s’y refuse, et il accepte ce refus. Bien sûr, à
leur retour dans la chambre, la séance reprend. Nouvelle fessée à
la main, puis le martinet entre en action. Cinglant. Piquant. Manié
avec dextérité. Plus la belle gigote, rampe sur le lit, agite les
fesses, et plus son tourmenteur se réjouit. Comme il est ravi quand
il voit le corps de la belle se tendre, se crisper, alors qu’il
fait siffler les lanières dans l’air. Comme elle tressaille quand
il fait glisser se ceinture hors des passants du pantalon. Avant
qu’elle ne vienne claquer, sèchement, sur les fesses. Nouveau jeu
de la progression mathématique, avec la ceinture, puis avec le
martinet. Une fois encore, elle l’étonne par son endurance.
Échec et mat
Au hasard de leurs
échanges, elle apprend qu’il sait jouer aux échecs. Il lui en
apprend les règles, et ils disputent une première partie sur leurs
téléphones portables. Avec, bien sûr, un ajout à la règle. Deux
claques pour la perte d’un pion, trois pour un fou ou un cavalier,
quatre pour une tour, cinq pour la reine, et dix pour l’échec et
mat. Est-elle douée, ou bien la méthode est-elle particulièrement
efficace ? En tout cas, la novice fait des progrès
stupéfiants ! Ainsi, les échecs seront maintenant une autre
face de leurs échanges. Il ne manquera pas de noter les résultats
des parties pour en tirer « toutes les conséquences »
lors de leur prochaine rencontre …
Prochaine
Ils ne se sont rien
promis. Il veut lui laisser le choix. Comme il lui demande si elle
l’autorise à annoncer à son fesseur précédent qu’elle vient
de l’être par lui. Non seulement elle l’accepte, mais elle
l’autorise aussi à lui envoyer les photos. Ainsi cet « autre »
et lui ont-ils deux « chipies » en commun. Et
« l’autre » ne manquera pas, lui aussi, d’en tirer
« les conséquences qui conviennent »
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