CONVOCATION


 
Un texte qui nous est proposé par "Garnement"



Convocation

Le jour dit

Lundi 3 décembre, 9 heures. La convocation est incontournable, irrévocable. La Maîtresse en a décidé ainsi, le garnement sait bien qu’il ne pourra y échapper.
Ses multiples fautes d’orthographe, ses inattentions, son incapacité à retenir des règles grammaticales basiques, la Maîtresse ne le supporte plus. Elle va lui en faire payer le prix. Elle le lui a dit, et le garnement sait que ce ne sont pas des menaces en l’air. Ce qui sera en l’air, ou plutôt « à l’air », ce sont ses fesses !
La Maîtresse est une fervente adepte de la discipline corporelle, il le sait pour en avoir déjà fait les frais. Il peut donc prévoir, très exactement, comment il sera reçu ce lundi. Et la succession  des étapes tourne dans sa tête.

La préparation

Dés son arrivée, il lui faudra affronter le regard noir de la Maîtresse. Il sait déjà qu’il baissera les yeux. Mais que cela ne suffira pas à la Maîtresse. C’est son pantalon qu’il lui faudra baisser. Et c’est le pantalon aux chevilles qu’il ira se mettre le nez au mur, « au coin »les mains sur la tête, tandis que la Maîtresse se léchera les babines par avance en découvrant son derrière encore blanc. Il aura le temps de se remémorer les motifs de la punition imminente. Il aura aussi la honte d’être ainsi déculotté, les fesses exposées. Peut-être la Maîtresse prendra-t-elle le temps de le laisser ainsi mariner dans sa peur, tandis qu’elle préparera son matériel, qu’elle aura amené dans son sac.

Déculotté!

Quand elle l’aura décidé, le garnement entendra les mots fatidiques :

      « Allez, en place, tout de suite ! »

immédiatement, le garnement se retournera. La Maîtresse sera assise, et lui désignera ses cuisses découvertes de ce geste impératif de la main qu’il connaît bien. L’index pointé vers ses genoux, au travers desquels il viendra docilement s’allonger. Mais auparavant, le garnement sait qu’il devra en passer par l’étape la plus difficile, la plus humiliante. Il sera déculotté. Aucune illusion à se faire, inutile d’espérer qu’il puisse en être autrement. Pour  la Maîtresse, selon son expression « la fessée c’est cul nu ! » Et elle tient à se charger elle-même de ce déculottage. Mais quel sera le  choix de la Maîtresse la prochaine fois ? Viendra-t-elle derrière lui, pour faire descendre doucement le slip jusqu’à ses genoux ou à ses chevilles ? Sentira-t-il ainsi le sous-vêtement qui glisse, découvrant son postérieur ? Ressentira-t-il cette fraîcheur qu’il sait temporaire  sur ses fesses qui seront ensuite brûlantes  ? Ou, au contraire, exigera-t-elle qu’il se retourne, la rejoigne et reste ainsi, debout, confus, les mains sur la tête, tandis qu’elle passera deux doigts dans l’élastique du slip pour le descendre en le regardant dans les yeux à sa grande honte ? Honte d’être déculotté comme un vilain garçon qui va être puni, mais aussi honte de savoir que son zizi déjà à demi gonflé sera sous les yeux de la Maîtresse. Et le garnement sait que, plus il bandera, plus la Maîtresse sera sévère.

~En place !

Quand il s’allongera sur les cuisses de la Maîtresse, son zizi se frottera contre elles, et comment alors ne pas encore plus bander ? Douceur des cuisses gainées par les bas, contrastant avec la morsure de la main sèche et dure qui claquera immédiatement suerune fesse, puis sur l’autre. Il aura beau gigoter, agiter les jambes, l’averse tombera drue et implacable. Jusqu’à ce que le derrière prenne cette teinte rouge cramoisi qui ravit la perverse Maîtresse. Cette fessée, elle la prépare depuis des semaines, elle l’a dans l’esprit et dans la main. Et la main fera son office, experte, implacable. Aucune parcelle du postérieur ne sera épargnée. Les claques alterneront, fesse droite, fesse gauche. En changeant de rythme, pour l’empêcher d’anticiper. Parfois même, elles s’égareront sur les cuisses, là où la peau est plus tendre et plus fragile.

Plus de dix jours avant, le garnement imagine déjà cette cuisson de la peau de son cul. La douleur, mais aussi la honte de savoir qu’en agitant les jambes, il laisse la raie des fesses s’élargir et découvre ainsi impudiquement son petit trou. Quoi qu’il fasse, quels que soient ses efforts pour serrer les fesses, il sait bien que l’accumulation des claques l’amènera inéluctablement à se relâcher et à laisser entrevoir ce petit trou secret.

La dictée

Mais le garnement sait que cette fessée, aussi magistrale soit-elle, n’est qu’une sorte d’entrée en matière. La Maîtresse ne se dérange pas pour ce qu’elle considère comme une simple fessée de gamin. Et la Maîtresse ne veut pas seulement le punir pour ses fautes passées, elle veut aussi le faire progresser. Depuis des semaines, le garnement révise ses leçons. Il suit le programme établi par la maîtresse. Le conditionnel et le futur, qu’il continue à confondre. Les accords du participe passé, qu’il ne parvient pas à mémoriser, et la conjugaison du subjonctif. Il sait bien que, malgré ses efforts louables, il reste des lacunes. Et il craint par dessus tout le moment où la Maîtresse va annoncer :

      « Et maintenant, on va contrôler le travail »

La dictée ! Sa hantise. La dictée, avec le martinet à portée de la main de la Maîtresse, et de ses fesses à lui. La dictée, qu’il devra faire debout, les fesses encore nues. Qui recevront la volée de martinet à chaque faute. Le garnement se souvient des morsures cruelles des lanières sur son derrière. Un s oublié, et vlan ! Le martinet qui cingle. Un t avec « je » au présent, et schlak ! Les lanières qui flagellent son cul. Et plus celui-ci prendra de coups, plus le garnement se troublera, hésitera, se trompera, et plus il subira les volées du martinet.

Bouclette

Mais, cette fois, il le sait, la Maîtresse ne se contentera pas du martinet qu’elle utilise d’habitude. Devant son obstination à ne pas progresser, la Maîtresse a fait l’acquisition du terrible « bouclette » Rien qu’à y penser, le garnement en a la chair de poule. Ce terrible martinet, aux lanières rouge en boucle, il en a une peur bleue. Il serre les dents en imaginant comment elles vont lui lacérer les fesses. Il sait aussi que si, d’aventure, il tentait de les protéger avec ses mains, ou de se soustraire à la volée, la punition n’en serait qu’aggravée. La Maîtresse a plus d’un tour dans son sac, mais aussi plus d’un instrument. Et la moindre désobéissance l’amènerait à en sortir d’autres. La terrible bande de cuir, lourde et épaisse, qui claque si durement. Ou, pis encore, les fameuses verges, préparées à son intention par sa Maîtresse. Ces longues baguettes de noisetier, souples et cinglantes, qui meurtrissent la peau des fesses et y laissent ces marques violettes qui lui font si peur et tellement honte.

Avant et après, c’est encore la fessée

Car pour le garnement, la fessée ce n’est pas seulement le moment où il la reçoit. C’est aussi cette sensation durable de chaleur qui persiste dans les heures qui suivent. Cette irritation des fesses qui perdure, lui rappelant ces moments claquants. Et les marques violacées sur le cul rouge carmin, preuves visibles et persistantes de la punition reçue. Mais c’est aussi ce qui la précède. L’anticipation. L’émotion, la peur qui lui tord l’estomac alors qu’il s’approche du lieu de l’exécution de la punition. Et la honte quand la Maîtresse évoque à voix haute celle-ci alors qu’ils sont en public. Et si les gens attablés près d’eux entendaient ? S’ils comprenaient que ce grand garçon va prendre sa fessée comme un gamin pas sage ? S’ils devinaient qu’il va être déculotté, le cul mis à l’air. Qu’il va être puni comme un vilain garçon. Qu’il va geindre, piétiner, trépigner. Le garnement n’osera pas regarder les gens dans le café ou dans la rue. Entendront-ils le :

      « Cette fois, la fessée va être carabinée, je m’y engage ! »

La honte

Penser que tout le monde peut savoir qu’il va être fessé comme un vilain garnement, c’est la honte. Terrible, angoissante. Penser que ces gens imaginent ses fesses rougies, qu’ils sourient en pensant que ce vaurien va prendre une fessée d’anthologie, va avoir les fesses en feu, c’est l’humiliation.

Mais, le garnement le sait, ni sa honte, ni sa peur, ni ses efforts ni pourront rien. La Maîtresse ne se laissera pas attendrir. Il a trop abusé de sa patience. L’heure des comptes arrivera inéluctablement. Ses fesses vont payer l’addition. Il le sait. Il compte les jours, comme il comptera les coups si la Maîtresse en décide ainsi.


Commentaires

  1. Ce garnement a bien raison de trembler ....Il a beaucoup de chance d'avoir une maîtresse si consciencieuse ! Saura-t-il se montrer repentant ? Et le pardon arrivera, j'en suis sûre ..

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