La fessee du garnement
Un autre texte du "Garnement"
Retard volontaire
Huit heures dix. La maîtresse l’a prévenu, il doit être là
avant huit heure et quart. Le garnement est à l’heure. Mais il est
un garnement. Il ne peut se résoudre à obéir sans coup férir, il
ne veut pas paraître comme un « fayot », et il aime
provoquer. Alors, il prend le temps de s’asseoir à une terrasse,
juste à côté de l’adresse indiquée par la maîtresse, pour
boire un café. Et quand il compose le code d’entrée de
l’immeuble, il est près de huit heure vingt. Comme un acte manqué,
il frappe d’abord à une porte où personne ne répond.Avant de se
rendre compte que le message disait « la porte à droite de
l’ascenseur » Il frappe de nouveau, et cette fois, presque
tout de suite, la porte s’ouvre.
Humiliation délicieuse
La maîtresse fait remarquer froidement qu’il est en retard. Le
garnement sait ce que cela signifie. Ce sera une raison de plus pour
le punir, il ne tente même pas de s’expliquer. Alors qu’il
dépose son sac et sa veste sur une chaise, la maîtresse lance :
« Vous pouvez aller faire pipi et vous laver les mains »
Première honte. Être envoyé faire pipi, comme un gamin !
«Pipi, une fessée et au lit ! » Il s’exécute.
Et quand il revient dans la grande pièce, la maîtresse l’attire
vers elle en le tirant par la ceinture qu’elle déboucle. Il n’est
arrivé que depuis quelques minutes, et déjà son pantalon est
baissé, tombé à ses pieds.
Double correction
Sur la table haute, il voit que la maîtresse a déposé les feuilles
des textes qu’il lui a envoyées, mais aussi un martinet. D’un
geste, elle lui indique de s’installer et il comprend qu’il va
devoir corriger ses fautes. Il s’y met, consciencieusement. Et à
chaque faute corrigée, le martinet vient lui cingler les fesses ou
les cuisses. La maîtresse a aussi baissé le slip, exposant son
derrière. Quand elle estime la faute particulièrement
impardonnable, c’est trois coups de martinet qui frappent ses
fesses. Il commence à piétiner sur place. Et double correction
continue. Correction des fautes d’orthographe, et correction du
garnement dont le derrière commence à rougir.
Au mur !
Puis la maîtresse l’amène contre le mur, les mains sur la tête.
Le garnement ferme les yeux. Il ne voit pas l’instrument que
prépare la maîtresse et qui s’abat sur son cul déjà douloureux.
Des coups lourds, percutants. Il gémit, il gigote, il danse sur
place. La maîtresse lui rappelle les raisons de sa punition. Ses
absences, ses silences, ses négligences. Et à chaque fois, c’est
un nouveau coup, plus douloureux que le précédent. La maîtresse,
il le saura après, utilise une lourde ceinture de cuir, épaisse.
Chaque coup le fait vaciller sur ses jambes. Il a mal, et il a honte.
Il a peur aussi, en pensant qu’il ne sait pas si le nom de cet
instrument diabolique s’écrit « strape »
ou »strappe », et que, lorsqu’il écrira ce récit,
cela lui vaudra à coup sûr une autre volée.
Verges
Mais il sait aussi que la punition ne fait que commencer, que le pire
– ou le meilleur – reste à venir. Les verges ! Il sait que
la maîtresse les a préparées pour lui, avec soin, avec amour, avec
perversité. De longue baguettes de noisetier, réunies en un
faisceau. Il a déjà subit ces verges, il sait combien elles
cinglent, combien elles mordent. Et aussi comment elles marquent les
fesses. Il sait aussi que la maîtresse sait les manier, et de quelle
manière ! Les baquettes sont aussi flexibles que leur
utilisatrice est inflexible. Il aura beau criailler, gémir, geindre,
elle ne renoncera pas. Il pourra toujours piétiner sur place,
sautiller lamentablement, gigoter, elle n’en poursuivra pas moins
sa tâche. Plus il criera, plus il se plaindra, plus il poussera de
ridicules « aille, ouille, ça fait mal ! »
plus elle aura plaisir à faire valser les verges. Elle ne cessera
que quand le cul du garnement sera décoré de fines zébrures
rougeâtres.
Conséquences
D’autant qu’elle sait, la mâtine, que, même s’il est au bord
des larmes, la sienne, de verge, durcit, se gonfle, se raidit. Eh
oui, le pervers garnement bande quand sa maîtresse le fesse. Et elle
sait qu’après la fessée, cette bite sera à son service. Pour
qu’elle la suce, qu’elle la lèche, qu’elle la caresse. Elle
prendra les couilles du garnement dans le creux de ses mains, elle
remontera le long du sexe tendu, jusqu’au gland violacé. Elle fera
aller et venir la peau fine et tendre sur ce champignon turgescent.
Elle titillera le méat d’où sourd une goutte de rosée du bout de
la langue. Pourtant, elle veillera à ce qu’il n’explose pas trop
vite. Pour que cette queue puisse faire correctement son office. La
baiser. La défoncer. La pénétrer. Par devant, par derrière. La
maîtresse sera baisée, enculée.
En même temps
Mais pour l’instant, la maîtresse reste la maîtresse, sévère et
implacable. Les verges poursuivent leurs mouvements sifflants. Et le
garnement ses plaintes inutiles. Son derrière est maintenant rouge
carmin, comme un soleil. Marqué de longues traces. Le garnement le
sait, et cela augmente encore sa honte. Quelle honte si quelqu’un
d’autre que sa maîtresse voyait son cul ainsi marqué !
Quelle honte si on savait qu’il n’est qu’un vilain garnement
puni comme un sale gamin ! Un vilain garçon que la maîtresse a
mit au coin, les mains sur la tête, le cul nu. Que la maîtresse a
fessé à la volée, lui infligeant une véritable raclée. Un
garnement qui en est réduit à implorer la pitié de sa maîtresse.
Un galopin qui pleurniche. Et qui, en même temps, bande comme un
jeune cerf.
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