Les belles histoires du Père Castor
Alain Eloge
Les belles histoires du Père Castor
Panpan
éditions
2020
LIVRE 1 :
Les fessées du Père
Castor
Avertissement
Les textes qui suivent sont pure imagination.
Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait le fruit du hasard.
Remerciements
L’auteur remercie celle qui a accepté de se charger des corrections sans lesquelles ces textes n’auraient pas pu voir le jour.
Les fessées du Père Castor
1er Épisode : La
Pomme et la Framboise
Chapitre 1 :
« Tu me racontes une histoire,
Père Castor ? »
Une « fessérotique »
La petite Pomme , une gamine qu’on surnommait ainsi à cause de ses pommettes rouges, était sur les genoux du Père Castor. Comme souvent, elle lui demanda, de sa petite voix de fillette :
« Dis, Père Castor, tu me racontes une histoire ? »
« Bien sûr, ma petite Pomme. Tu veux une histoire de quoi aujourd’hui ? Une histoire de loup ? Une histoire de princesse ? »
« Non, Père Castor, je voudrais une histoire de « fessérotique »
« De « fesserotique » mais c’est quoi ça ? »
« Je sais pas, Père Castor, j’ai entendu la maman de ma copine Clémentine qui parlait avec sa sœur. Elle disait qu’elle devrait essayer la « fessérotique », que c’était très intéressant »
Le Père Castor toussota, le temps de reprendre ses esprits. Il voyait bien qui était la maman de cette petite Clémentine. Et l’idée que cette jeune dame qu’il croisait souvent à la porte de l’école connaissait ce que, lui aussi, avait naguère pratiqué faisait naître chez lui des idées interlopes. D’autant plus que cette maman avait des rondeurs qui, de l’avis du Père Castor qui les avait remarquées de son œil expert, étaient tout à fait aptes à « remplir la main d’un honnête homme » Et l’idée que les rotondités fessières de la dame puissent être fustigées par la main de son mari – ou d’un autre – faisait briller ses yeux. Mais la voix de la petite Pomme vint le sortir de sa rêverie :
« Alors, Père Castor, tu me racontes cette histoire ? »
Il connaissait bien la petite Pomme, et il savait que, jamais au grand jamais, elle ne renonçait à une histoire, et encore moins à une question. D’ailleurs, elle insistait déjà, en se trémoussant sur les genoux du Père Castor :
« Dis, c’est quoi une « fessérotique » ? Dis-moi le ! »
Père Castor avait des idées bien arrêtées en matière d’éducation de sa petite fille. Jamais il n’avait refusé de répondre à ses questions par le traditionnel « tu comprendras quand tu seras plus grande » Il avait été instituteur toute sa vie, et il considérait que les enfants sont capables de tout comprendre, dès lors qu’on leur explique correctement. De plus, si, à son âge avancé, il n’avait plus souvent – à son grand dam – l’occasion se se livrer à son activité favorite du temps où il était marié et où il lui arrivait aussi d’honorer les postérieurs de dames de rencontre, le mot amenait à son esprit de bien agréables souvenirs. Aussi, il résolut de répondre avec ses mots à la question de la petite fille :
Seulement pour les grandes
« Et bien, ma petite Pomme, tu sais ce que c’est qu’une fessée n’est-ce-pas ? »
« Ben oui, Père Castor, c’est … quand on fait panpan cucu aux enfants pas sages ! »
La réponse le fit s’interroger à haute voix :
« Ca t’est déjà arrivé, à toi, d’avoir panpan cucu ? »
« Oh non ! Tu sais bien que je suis toujours sage, moi ! »
Il ne releva pas qu’elle se donnait peut-être un peu vite un brevet de petite fille modèle, mais la réponse le rassura. Rien n’était plus odieux, à ses yeux, que de frapper un enfant, quelle que soit son attitude. Mais la petite fille continuait déjà :
« Mais ma copine Framboise, elle, c’est souvent tu sais. Une fois que j’étais chez elle sa maman lui a dit que si elle continuait à s’agiter elle lui baisserait sa culotte devant tout le monde »
Bien que cette révélation ait amené un sourire sur les lèvres du Père Castor qui pensa qu’alors les fesses de cette pauvre enfant devaient avoir la couleur de son prénom, il était scandalisé qu’une maman puisse agir ainsi. D’autant que la maman de la petite était une de ses anciennes élèves, qu’il rencontrait régulièrement au sein de l’association des parents de l’école dont il continuait à s’occuper. Aussi trancha-t-il sans hésiter :
« Et bien elle a tort, la maman de Framboise, tu sais, la fessée, ce n’est pas pour les petites filles. »
« Ah ben heureusement ! J’aimerais pas ça, ça doit faire drôlement mal ! Et puis, j’aimerais pas baisser ma culotte comme ça. D’abord, quand les garçons voulaient quand on jouait au docteur, eh ben j’ai pas voulu ! »
Le Père Castor sentit la sueur couler entre ses omoplates. Et il se réjouissait que sa petite fille ait eu la bonne réaction, tout en se disant qu’au fil des ans, les jeux des enfants ne variaient guère. Mais déjà, elle reprenait ses questions :
« Mais alors, Père Castor, c’est pour qui la fessée ? »
Une nouvelle fois, la question déstabilisa un peu le vieil homme. Mais, fidèle à ses principes, il ne se déroba pas. Comme il le faisait chaque fois qu’il lui fallait réfléchir à la manière de répondre aux curiosités de la petite fille, il bourra lentement sa pipe pour se donner le temps de la réflexion, puis il l’alluma et commença :
«La fessée, vois-tu ma petite, c’est ex-clu-si-ve-ment réservé aux grandes »
« Comme le maquillage ou les cigarettes ? »
« Oui, si tu veux. Ce n’est que pour les adultes »
« Les adultes comme maman ? Elle, elle peut la recevoir ?»
« Euh … oui ...elle pourrait ...mais ..je sais pas... »
« Pourquoi tu sais pas, puisque tu sais tout, toi ? »
Une nouvelle fois, la naïveté de la question de la petite fille fit sourire le vieil homme. Mais, jamais il ne se moquait d’une question, aussi choisit-il de répondre :
« Je ne sais pas parce que … quand une maman reçoit la fessée … eh bien .ça ne regarde qu’elle, elle n’a pas besoin de le dire à personne, tu comprends ? »
« C’est comme un secret ? »
« Oui, voilà, c’est comme un secret, tu as bien compris. »
« Mais alors … comment tu sais, puisque tu n’es pas une maman toi ? »
Un secret
Le père Castor se rendait bien compte qu’il s’était engagé dans un chemin compliqué. Mais, selon une expression qu’il avait expliquée à la petite fille, il considéra que « quand le vin est tiré il faut le boire » Et comme il était bien conscient que Pomme ne renoncerait pas à ses questions, et qu’il avait pour principe de ne jamais lui mentir, il se jeta à l’eau.
« Je vais te dire moi aussi un secret, ma petite Pomme. Un secret entre toi et moi. »
Comme tous les enfants, Pomme adorait les secrets, surtout quand c’est son grand – père qui les lui confiait. Aussi s’écria-t-elle tout de suite :
« Oh oui, Père Castor. Je le dirai à personne, promis juré, croix de bois croix de fer si je ... »
Il l’interrompit :
« Non non, Pomme, ne jure pas, tu sais que je n’aime pas ça ; Et puis, tu sais, l’enfer, et bien ça n’existe pas »
Et il ajouta mais pour lui-même, et si bas que la petite ne l’entendit pas :
« En tout cas, pas comme les curetons le prétendent ... »
Mais il savait que quand la petite fille faisait une promesse, elle la tenait. Aussi, prenant son courage à deux mains il se lança :
« Ma petite Pomme, tu n’a pas connu la maman de ta maman, celle que te cousins appelaient Mamylyse. C’était une femme très gentille, très belle aussi, et … eh bien il lui arrivait … de recevoir une bonne fessée. »
La petite fille interrompit :
« Ho ! Pourquoi ? Elle n’était pas sage ? »
« On peut sûrement le dire comme ça .. en tout cas elle pensait ne pas avoir été sage »
« Elle ? »
« Oui, elle. Parfois, elle avait besoin d’une bonne fessée ... »
Le mot besoin étonna bien sûr la petite fille, qui avait du mal à imaginer comment on pourrait avoir besoin de se faire frapper les fesses :
« C’est … c’est elle qui voulait ? »
Le regard de Père Castor se voilait un peu, il regarda la petite fille en lui caressant les cheveux et dit, un peu plus bas :
« Oui, je pense qu’on peut dire cela. Mais on aurait pu lui arracher la peau des fesses avant de le lui faire avouer. »
Et comme il voyait bien que Pomme ne comprenait pas ce qu’il voulait dire, il expliqua :
« Tu sais, ma petite, il y a des fois où les grands veulent des choses qu’ils ne peuvent pas dire… Peut-être comprendras-tu cela plus tard, quand toi aussi tu seras grande, mais au fond, une fessée, c’est toujours celle qui la reçoit qui la décide ... »
Cette fois, Pomme ne lui demanda pas d’explication. Elle voyait bien que le vieil homme poursuivait son idée, et qu’il parlait peut-être autant pour lui-même que pour elle :
« Bien sûr, elle-même pense que c’est celui qui la donne qui mène le jeu. Mais c’est faux. S’il l’aime vraiment, il ne fait que comprendre ce dont elle a besoin, même si elle ne le sait pas. Et je suis bien sûr que Lyse n’a jamais pris une fessée autrement. Tu sais, il arrive aussi aux grands de faire des bêtises, de dire des choses qu’ils ne devraient pas dire, de se mettre en colère, d’être injustes. Quand cela arrivait à Lyse, je lui demandais de me rejoindre le soir dans la grange, tu sais, là où maintenant on met les pommes sur les clayettes.
Chapitre 2 : Souvenirs
La grange
Le vieil homme n’attendit pas la réponse de la petite fille, il savait combien elle aimait aller parfois jouer ou lire dans cette petite grange, isolée de la maison, toute parfumée de l’odeur aigrelette des pommes récoltées sur la grand arbre du jardin. Quand leurs propres enfants étaient petits, et pour ne pas leur faire partager le bruit qu’il savait bien caractéristique, le Père Castor – qui ne s’appelait pas encore comme cela à l’époque – avait pris l’habitude de s’y rendre quand il estimait nécessaire que sa femme reçoive la fessée. Ainsi quand, après qu’elle ait élevé le ton, ou qu’elle lui ait répondu avec insolence, ou encore après qu’elle ait fait une bêtise quelconque dont elle s’en voulait peut-être plus que lui, son mari lui lançait : «Ce soir, après avoir mis les enfants au lit, nous irons dans la grange » elle savait fort bien ce que cela signifiait. Elle allait prendre sa fessée. Il n’avait jamais ni à répéter son injonction, ni à justifier de sa décision. Elle savait fort bien que jamais il ne la fessait sans une raison qu’elle même estimait comme valable. Le plus troublant pour elle était quand il lui annonçait ainsi la chose le matin, et qu’elle savait qu’elle attendrait le soir pour qu’il mette sa décision en application. Jamais il n’y faisait la moindre allusion au cours de la journée. Mais elle passait toute la journée avec en tête cette idée : «ce soir je vais prendre une raclée » Quoi qu’elle fasse, l’image de ses fesses dénudées et claquées s’imposait à elle, lancinante. La journée lui semblait interminable. Paradoxalement, elle avait en même temps une vraie crainte de ce qu’elle savait bien être fort douloureux pour son postérieur, et presque envie que le moment arrive vite, pour faire cesser cette attente énervante et angoissante.
Et le soir venu, il n’avait pas besoin de lui rappeler sa décision. Comme chaque soir, ils partageaient leur repas, puis elle se chargeait d’aller mettre les enfants au lit. Les autres soirs, après avoir embrassé les petits, son mari s’installait dans la salle à manger pour corriger les cahiers de ses élèves. Mais ces soirs là, dès le repas terminé, sans rien dire, il quittait la pièce. De son côté elle s’efforçait de ne rien changer à ses habitudes. Elle s’occupait des enfants, veillait à ce qu’ils se soient brossé les dents, leur lisait une histoire comme chaque soir, puis revenait dans la cuisine pour finir de la ranger. Elle le faisait sans hâte, ne voulant pas donner l’impression qu’elle se dépêchait comme pour être plus vite punie, mais aussi sans traîner, sachant fort bien que s’il estimait qu’elle avait pris trop de temps, ses fesses n’en seraient que plus durement traitées. Pourtant, coquette, elle ne manquait jamais de se rafraîchir au robinet de la cuisine – en ces temps lointains ils ne disposaient pas d’une salle de bain – et, avec le temps, il avait compris qu’elle avait besoin d’un moment de solitude avant de le rejoindre. Elle se passait un gant de toilette sur le visage, mais aussi sur les fesses, considérant qu’il convenait qu’elles soient propres et parfumées avant d’être traitées comme elle savait qu’elles allaient l’être. Quand elle sentait l’eau fraîche sur son derrière, elle ne pouvait réprimer un frisson, pas tellement à cause du froid mais parce qu’elle imaginait déjà combien la température de son popotin allait varier. Puis elle enfilait une culotte propre sous son éternel tablier et, enfin, traversait la courette pour gagner la grange. Malgré elle, elle sentait sa démarche moins assurée que d’ordinaire, et ses jambes vaciller un peu. Quand elle entrait dans la grange, faiblement éclairée par une maigre loupiote, elle trouvait invariablement son mari assis sur un tabouret à trois pieds qui servait naguère pour traire les vaches.
Le tablier
Sans qu’il eût besoin de dire un mot, elle s’approchait de lui et, sur un simple signe de tête de sa part, elle relevait son tablier et sa combinaison au-dessus de ses reins. Elle veillait à ce qu’ils restent coincés par la ceinture, sachant aussi, d’expérience, que s’il arrivait que les vêtements retombent et recouvrent ce qui devait être dénudé, elle l’entendrait prononcer, de sa voix toujours paisible mais implacable, la sentence : « Ah … alors on recommence au début ! » Et quel que soit le nombre de claques qu’elle aurait alors déjà reçues, elle en recevrait autant avant qu’il ne dise, toujours comme une évidence : « Et maintenant on reprend où nous en étions restés » En remontant ainsi son tablier et sa combinaison, elle découvrait son large postérieur, moulé dans ces grandes culottes blanches en coton que les femmes portaient alors. Sur laquelle s’accrochaient les jarretelles des bas, en ces temps où ces pièces de vêtement étaient habituelles et sans le moindre aspect de coquetterie. Ce n’est que plus tard qu’elle se convertirait à l’habitude des collants, et qu’elle ne porterait plus de porte-jarretelles que les soirs où son mari l’emmènerait au restaurant avec quelques idées coquines en tête. De même, avec l’évolution de la mode, et du mode de vie, Lyse avait, dans le courant des années soixante, peu à peu abandonné l’habitude de ne porter qu’un tablier par dessus sa combinaison. Il lui était donc arrivé, alors que le départ des enfants permettait au couple de moins se soucier de discrétion, de prendre parfois une fessée impromptue alors qu’elle était en jupe ou en robe. Celles-ci étaient alors prestement retroussées, et elle recevait la fessée là où ils se trouvaient quand l’idée en venait à son mari. Parfois dans la cuisine, d’autres fois dans leur chambre, ou même parfois dans l’entrée de la maison, alors qu’elle posait les mains sur les premières marches de l’escalier. Mais, en ce domaine tout au moins, son mari restait attaché aux traditions, et, pour ce qu’il dénommait lui-même de « vraies fessées » (encore qu’elle estima de son côté que celles qu’elle avait reçues dans d’autres circonstances n’étaient pas des simulacres) il tenait beaucoup à ce qu’elle se présente vêtue seulement du fameux tablier de nylon que portaient toutes les ménagères au temps de leur mariage. Du reste, il suffisait qu’il lui dise : « Ce soir tu mets ton tablier, Lynette » pour qu’elle comprenne qu’elle irait faire un tour dans la grange et sur ses genoux le soir venu. Jusqu’au moment où elle se troussait ainsi, le cérémonial de la fessée conjugale était immuable. La suite, elle, était à chaque fois une sorte de découverte. Avec cependant un invariant : elle serait déculottée.
Cul nu !
C’était en effet aussi un point sur lequel il n’avait jamais transigé, et qu’il énonçait comme une règle intangible : « La fessée, c’est cul nu » Du reste, elle n’avait jamais imaginé qu’il puisse en être autrement. Elle n’était d’ailleurs pas dupe, et savait fort bien que cette exigence satisfaisait aussi son mari pour le seul plaisir de contempler son derrière. Il lui était arrivé de lancer, mi moqueur, mi admiratif : « Je ne connais rien de plus beau que ton cul quand il va recevoir sa fessée, ma chérie ...sauf ton cul après l’avoir reçue ! » Et même si, quand elle entendait ses mots, elle était souvent en pleurs et le derrière dévasté par une trempe caractérisée, elle l’entendait bien comme une sorte de compliment, et elle en était flattée.
Le Père Castor revoyait, avec une sorte de tension, le derrière somptueux qu’il découvrait à chaque fois. Un postérieur large, rebondi, plantureux. Deux fesses puissantes, galbées, « en forme de goutte d’huile » lui était-il arrivé de dire, séparées par une large vallée. Selon son humeur du jour, il procédait lui-même à la « mise à l’air » selon l’expression consacrée, en baissant la culotte alors qu’elle était encore debout devant lui ou seulement après qu’elle se soit allongée au travers de ses cuisses, ou il lui lançait : « Allez, tu baisses ta culotte et tu te mets en place » Il lui fallait alors faire descendre sa culotte sous ses fesses avant de prendre position. Quand il lui fallait ainsi le faire elle-même, c’était en quelque sorte une épreuve de plus. Bien entendu, dans un couple, il n’était pas si extraordinaire qu’elle soit les fesses nues devant son mari. Mais, en l’occurrence, elle avait le sentiment qu’il ne s’agissait pas seulement de se dénuder. Elle devait se déculotter. Mettre son derrière à l’air. Lui présenter son cul. Comme pour exprimer ainsi qu’elle acceptait, voire qu’elle demandait, la fessée qu’elle allait recevoir.
Quand, au contraire, c’est lui qui se chargeait de la déculotter alors qu’elle se tenait debout face à lui qui restait assis sur son tabouret, il exigeait qu’elle le regarde dans les yeux alors qu’il faisait descendre lentement le sous-vêtement sous les fesses, au milieu des cuisses, ou aux genoux. En précisant chaque fois, d’un ton un peu goguenard : « Elle reste là hein ? Sinon ... » Il n’avait pas besoin d’en dire plus, elle connaissait la règle instituée au fil de leurs passages dans la grange. Si, au cours de la fessée, la culotte tombait à terre, cela lui valait une nouvelle fessée, et souvent plus sévère que celle qu’elle avait reçue auparavant. Et comme, bien entendu, il lui était strictement interdit de retenir sa culotte avec les mains, qu’elle devait, selon son humeur, tenir derrière son dos ou mettre sur la tête, elle était contrainte, pour empêcher la culotte de tomber, d’écarter légèrement les jambes. Elle n’ignorait pas qu’ainsi, non seulement elle mettait à portée des mains de son mari l’intérieur des cuisses, là où la peau est plus sensible, et où les coups sont bien plus douloureux, mais aussi elle laissait voir impudiquement le plus secret d’elle-même. Une fois allongée au travers des genoux de son mari, ou debout et penchée sur une meule de foin où elle poserait les mains, son intimité serait inévitablement visible. Son homme se régalerait de voir ainsi sa foufoune s’entrouvrir, et il lui arriverait de se réjouir de la voir luisante et humide. Comme elle ne pourrait non plus empêcher ses fesses de, parfois, s’écarter, jusqu’à laisser entrevoir son petit trou.
En place !
Au fil du temps, une sorte de langage codé s’était établi entre les époux. Quand il se contentait de l’inviter à se mettre « en place », elle savait qu’il commencerait par une fessée traditionnelle.
Elle allongée au travers de ses cuisses, les mains posées par terre ou accrochées aux pieds du tabouret, les jambes relevées, libres de gigoter et de s’agiter au rythme des claques. Il pouvait ainsi s’appliquer à fesser avec soin, presque avec méthode. Les coups se succédant, alternativement, sur une fesse puis sur l’autre. En laissant parfois un temps entre chaque claque, comme pour laisser à l’impact de la main le temps de s’étaler, comme les ronds faits par une pierre jetée dans l’eau. Ou, au contraire, il choisissait de la fesser en grêle, en averse. Les claques se succédant à un rythme effréné, en rafale. Si, au début, elle s’efforçait de rester aussi stoïque que possible, elle savait qu’inévitablement, elle finirait par perdre le contrôle. Les claques se succédant sur toute la surface de son plantureux postérieur, elle ne pourrait plus se préparer psychiquement à l’impact de la main. Celle-ci claquerait sur une fesse, sur l’autre, sur les deux en même temps, la main recouvrant la raie fessière, sur le bas des fesses, en remontant et en faisant ainsi trembloter la masse de son derrière, en haut, sur les côtés … Très vite, elle renonçait à lutter. Ses fesses, d’abord crispées et serrées, finissaient inévitablement par s’abandonner. Devenaient une masse soumise, parcourues de vaguelettes, valsant de droite à gauche et de haut en bas.
Mais, souvent, cette fessée, si cuisante fut-elle, n’était, selon l’expression moqueuse de son mari, que « le préambule » Une fois celui-ci terminé, il lui faudrait, toujours à l’injonction de son homme se mettre cette fois « en position » Cela pouvait signifier rester debout, mains sur la tête, avec l’interdiction de bouger les pieds, sous peine de voir la fessée reprendre. Ou se pencher par dessus un ballot de paille, le derrière relevé, présenté, offert. Ou encore saisir un madrier qui soutenait le toit de la grange, ce qui l’obligeait à se soulever sur la pointe des pieds, et à se concentrer pour éviter de lâcher la poutre pour éviter, là aussi, que la séance ne reprenne du début.
L’affûtoir
Lyne craignait d’autant plus cette position qu’en plus de la douleur que devaient supporter ses fesses, elle sentait alors l’engourdissement de ses bras tendus et la difficulté de rester sur la pointe des pieds. D’autant que, quand elle était dans cette situation, son mari ne se contentait jamais de la traditionnelle et presque enfantine fessée à la main. Son postérieur devait supporter parfois les lanières d’un martinet dont elle avait dû, quelques temps après leur mariage, faire elle-même l’acquisition dans le bazar d’un village voisin. Comme ils ne pouvaient laisser cet instrument traîner dans la grange où les enfants allaient parfois jouer, ils l’avaient rangé dans la garde robe de leur chambre, et, quand il avait en tête de l’utiliser, son mari l’en avertissait en disant : « tu n’oublies pas d’apporter Marcel, n’est-ce-pas » Elle savait alors qu’elle aurait à lui apporter elle-même l’instrument qui lui cinglerait cruellement les fesses et, pis encore, les cuisses. Il était même arrivé que, n’ayant pas pensé à le lui faire apporter, il lui impose d’aller le chercher au milieu d’une séance. Bien que les enfants soient endormis, il l’avait autorisée à laisser retomber son tablier pour faire l’aller et retour jusqu’à la maison, mais elle s’était longtemps souvenu de ce chemin de croix, quand elle avait traversé la cour les fesses déjà douloureuses, avec en main le martinet qui allait poursuivre la séance.
Mais ce qu’elle craignait par dessus tout, c’était quand son mari décrochait « l’affûtoir » C’était une large et épaisse bande de cuir, pendue à un clou dans la grange, et qui servait à affûter les outils tranchants. Pour tous ceux qui entraient dans la grange, c’était un innocent ustensile de travail. Mais, chaque fois que Lyse le voyait, suspendu au mur à côté des outils, elle ne pouvait réprimer un frisson en repensant aux dégâts qu’il causait à son fondement. Cette épaisse masse de cuir claquait à toute volée sur ses fesses, lui faisant à chaque fois pousser un cri de douleur. Comparé à cette sensation d’avoir le derrière explosé par elle, le martinet et la ceinture que son mari retirait parfois pour lui cingler les fesses lui semblaient des jouets pour enfant. D’ailleurs, autant la fessée manuelle lui laissait les fesses rouges quelques heures et douloureuses jusqu’au lendemain, autant le martinet laissait parfois quelques lignes rougeâtres sur son postérieur pendant un jour ou deux, autant son derrière était véritablement marqué quand son mari y avait appliqué ce terrible instrument. Son cul était alors barré de larges traces qui, très vite, viraient au violet. Et qui restaient tellement douloureuses qu’il lui était arrivé d’être incapable de s’asseoir le lendemain.
Cris et chuchotements
Ce n’est d’ailleurs que quand son mari utilisait cet affûtoir que Lyse ne pouvait s’empêcher de crier franchement sa douleur. Habituée à la vie difficile, elle n’était pas délicate ni douillette. Et, peut-être inconsciemment, elle avait une sorte de fierté à supporter les fessées les plus sévères sans desserrer les lèvres, si ce n’est pour laisser échapper, quand les lanières du martinet atteignaient l’intérieur des cuisses ou s’infiltraient dans la raie des fesses jusqu’à venir frapper aux abords du petit trou, une sorte de petit cri bref que son mari, ironique, comparait à ceux des souris prises au piège.
Elle subissait donc ces fessées les dents serrées, ne réagissant aux coups que par des sortes de ruades, quand elle rejetait la tête en arrière comme un cheval qui se cabre, et par des « umpf » étouffés. Sauf, bien sûr, quand il prenait à son mari la fantaisie d’annoncer, que ce soit en utilisant le martinet ou le fameux affûtoir : « Allons y pour une douzaine, et je veux t’entendre les compter » Elle savait alors que si elle se trompait dans le décompte des coups reçus, fusse au onzième, elle en recevrait une nouvelle série de douze. Têtue, et parfois même provocante, il lui était arrivé de se lancer à elle-même le défi de ne pas compter. Elle avait reçu ainsi, un soir, jusqu’à vingt coups de martinet sans un mot. Ce soir là, devant l’image de son cul rouge cramoisi, et craignant même qu’il n’en vienne à saigner tant la peau semblait hachée par les lanières, son mari avait été tenté d’arrêter. Pourtant, il lui avait semblé non que cela aurait été une victoire pour elle, mais que cela aurait été une lâcheté de sa part. Il avait donc continué à lancer la chevelure de cuir sur ce cul vermillon. Jusqu’à ce qu’enfin, vaincue mais immensément fière, elle consente à lancer, d’une voix cassée par la douleur et les larmes qui coulaient à flot sur ses joues : « Un ! » Et elle était parvenue ainsi à égrener les douze coups, avant de s’effondrer et de venir se blottir, tremblante et sanglotante, dans les bras de son homme. Et c’est ce soir là que, pour la première fois, alors qu’elle geignait encore de douleur, elle avait murmuré à l’oreille de son mari : « merci »
Il avait eu l’élégance de ne pas lui demander d’expliquer pourquoi elle le remerciait ainsi alors qu’elle venait de subir la plus terrible des fessées qu’il lui ait été donné de recevoir. Il avait bien compris qu’il était inenvisageable qu’elle commente les fessées qu’elle recevait et qu’en fait elle provoquait. Sans que jamais ils n’aient eu besoin de se concerter, une sorte de règle s’était établie entre eux. La fessée faisait partie de leur vie, mais ce n’était pas un sujet de conversation !
Du reste, pour Lyse, la fessée était toujours restée un moment difficile, et ô combien douloureux. Jamais elle n’avait ressenti le moindre plaisir à se faire ainsi déchiqueter la peau des fesses. Et, après bien des années, et donc bien des fessées, jamais elle ne se présentait dans la grange sans angoisse. En même temps, elle était assez femme pour ne pas ignorer que, si son mari la fessait toujours pour des motifs qui, bien qu’ils soient souvent des peccadilles, cela n’était pas sans conséquence sur sa libido. Ainsi, aussi sévère qu’ait été la fessée, elle était toujours suivie d’un moment plus sensuel encore. Et quand il arrivait à Lyse de s’auto-analyser, en une époque où on ne consultait pas un psy comme on va boire un café au bistro du coin, elle ne pouvait disconvenir que ces fessées, bien que – ou parce que ? - douloureuses, mettaient aussi ses sens en feu. Ce n’est en tout cas en rien par obligation, encore moins par devoir, qu’elle cédait alors à ce que l’on appelait encore parfois « le devoir conjugal » Elle admettait même, in petto, que si, ce qui n’était jamais arrivé, son mari ne l’avait pas sollicitée, elle aurait été prête à se jeter sur lui. Alors qu’elle avait à peine fini de piétiner dans cette sorte de danse sur place qu’elle entamait en se frottant les fesses dans l’espoir, qu’elle savait vain, d’atténuer la brûlure de ses fesses, elle s’offrait aux ardeurs viriles de son homme. Qu’elle soit prise debout, dos à une poutre, ou allongée, le derrière râpé par la paille qui ravivait la douleur, ou en levrette, elle savait bien que jamais son corps n’était plus prêt à recevoir le mâle qu’en ces moments. Du reste, la trace luisante qui sourdait de sa foufoune en était la preuve irréfutable. Ainsi les soirs dans la grange se terminaient toujours par des râles de plaisir.
Fessées d’amour
Bien entendu, le Père Castor n’avait pas raconté ainsi les choses à Pomme. Il s’était limité, quand il lui avait indiqué qu’il demandait à son épouse de le rejoindre dans la grange, de lui dire :
« Et là, elle prenait une bonne fessée »
En ajoutant, sûr que Pomme le comprendrait :
« Une bonne fessée d’amour »
Il avait d’ailleurs eu la conviction que la petite avait en effet compris la nuance quand, quelques jours plus tard, il l’avait entendu, alors qu’elle jouait à la poupée, dire à celle-ci, avec le léger zézaiement qui la rendait si craquante:
« Ah mais z’en ai assez tu sais ! Si ça continue, je vais te coller une fessée. Et ce zera pas une fessérotique tu sais ! »
Le Père Castor avait souri dans sa moustache, attendri. Mais les propos de Pomme lui étaient restés en tête, et il se promit de parler avec la maman de Framboise…
Mais, ça, c’est une autre « histoire du Père Castor »
Les fessées du Père Castor
2 ème Episode
« La maman de Framboise »
1er
Partie
Chapitre
1
Souvenirs encore
Un mari sévère
A l’occasion d’une conversation avec la petite Pomme, celle-ci avait révélé au Père Castor qu’une de ses copines, la petite Framboise, avait été menacée par sa maman d’être déculottée et fessée. L’information n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd, bien qu’à son âge le Père Castor l’ait été un peu. Mais il suffisait que l’on prononce devant lui le mot de « fessée » pour qu’il retrouve subitement une audition de jeune homme. Il faut dire que ce vieux monsieur si digne et sage, avait en quelque sorte une face cachée. Si gentil et doux qu’il ait été, il avait en même temps été, pendant des décennies, un mari sévère, ou plutôt un mari fesseur. Comme il l’avait expliqué sans rien cacher de la vérité à la petite fille, il lui arrivait en effet régulièrement de convoquer son épouse dans la grange de leur maison pour lui administrer de cuisantes fessées déculottées. Et l’évocation de ces souvenirs avait ramené à la mémoire du Père Castor ces moments, certes fort douloureux pour le derrière de l’épouse, mais qui restaient des moments forts, et même, il en était persuadé, des moments d’amour partagé.
Punition et plaisir
D’abord parce que ces fessées conjugales leur avaient évité bien des disputes interminables qui pourrissent la vie de nombreux couples. Plutôt que de s’affronter pendant des heures pour les motifs souvent futiles des querelles conjugales, de se lancer des mots que souvent les époux regrettent après, madame était prestement déculottée et recevait ce qu’il faut bien appeler une trempe. Le Père Castor était parfaitement conscient que son épouse n’était pas toujours responsable des désaccords qui se réglaient par de telles volées sur ses fesses. En son for intérieur, il admettait tout à fait que, parfois, c’était bien sa propre mauvaise humeur qui amenait une tension dans leur couple. Comme il reconnaissait que si ces fessées étaient toujours motivées, il n’en est pas moins vrai qu’il en tirait un plaisir qu’il ne pouvait nier. Bien sûr, il n’avait pas abordé cet aspect là de la question avec l’enfant, mais le seul fait d’évoquer ces fessées conjugales avait suffit à redonner à sa virilité une tension qui, à son âge, était presque inespérée. Et qui lui rappelait celles qu’il connaissait quand il fessait sa femme. Du reste, et là encore le souvenir lui était doux, les fessées, aussi sévères qu’elles aient été, étaient toujours suivies de moments plus tendres, les deux tourtereaux n’ayant pas toujours la patience d’avoir regagné leur chambre pour y céder. Si les petites souris qui pullulaient dans la grange avaient souvent vu le popotin de la dame danser et rougir, ils avaient su aussi rougir en voyant à quelles activités se livraient les époux une fois la fessée terminée.
Pas dupe
Le Père Castor était aussi persuadé que sa femme, même si elle ne lui en avait jamais rien dit, n’avait pas non plus été dupe. Elle acceptait sans jamais barguigner les volées que lui imposait son mari, mais elle était tout à fait consciente qu’elles étaient parfois autant motivées par l’envie de son mari que par de véritables fautes de sa part. Mais elle avait eu le bon goût, et le Père Castor lui en était reconnaissant, de toujours faire comme si la fessée était méritée. Et le Père Castor se souvenait aussi, avec un sourire, que l’état plus proche des mangroves équatoriales que du désert de Gobi, comme aimait à le dire ce vieux professeur de géographie, de l’intimité de la dame trahissait son émoi. En un mot comme en mille, après une bonne fessée, la belle couinait, pleurnichait, voire pleurait à chaudes larmes, dansait sur place en se frottant les fesses, mais aussi … mouillait !
Chapitre 2
Une conversation
Pas pour les enfants
Mais ces souvenirs, aussi agréables fussent-ils pour l’esprit … et le reste du Père Castor, ne lui avaient pas fait oublier les confidences de la petite Pomme sur ce que vivait, selon elle, sa copine Framboise. L’idée qu’une enfant puisse être fessée, qu’on puisse la menacer de la déculotter devant tout le monde le révulsait positivement. Pourtant, il était loin, fort loin, d’être un militant anti-fessée ! Tout au contraire, non seulement il avait pratiqué toute sa vie, mais même il avait rédigé, sous un pseudo bien sûr, de fort sérieuses théories sur les bienfaits de la fessée pour les femmes en général, et pour les couples tout particulièrement. Mais, comme il avait tenu à l’expliquer à Pomme, elle était réservée aux femmes, aux adultes, en aucun cas, et sous aucun prétexte elle ne devait concerner les enfants. Bien sûr, déjà quand il était marié, et surtout depuis qu’il vivait seul, il avait fessé de très nombreux derrières féminins. Mais jamais au grand jamais celui d’une enfant. Il citait volontiers une phrase de son livre de chevet, « Eloge de la fessée » de Jacques Serguine, selon laquelle la première raison pour ne pas fesser un enfant, c’est qu’il n’y a pas la place. Il convenait d’ailleurs qu’en la matière, il avait plutôt un faible pour les postérieurs confortables.
Framboise ?
Et quand, quelques jours après cette histoire racontée à Pomme, le
hasard lui fit se trouver face à face avec la maman de Framboise (à
vrai dire le Père Castor avait un peu forcé la main au hasard en
traînant ses guêtres aux abords de l’école à l’heure de la
sortie des élèves) il ne tarda pas à remarquer que les rondeurs
arrière de son ancienne élève avaient, justement, pris quelque
ampleur. L’œil allumé comme celui d’un tigre en chasse, le Père
Castor aborda la jeune femme, lui demanda innocemment de ses
nouvelles, s’inquiéta de la santé des enfants et du mari, et
finit par faire un brin de conduite à la maman qui avait récupéré
ses enfants. Tant et si bien qu’il finit par l’accompagner
jusqu’à la porte de chez elle. Et comme elle était une femme bien
élevée, et qui avait gardé un bon souvenir de sa scolarité avec
ce professeur, elle se sentit obligée de lui proposer de prendre un
café, sans savoir, évidemment, qu’elle faisait ainsi entrer le
loup dans la bergerie. Et qu’elle allait jouer le rôle de
l’agneau.
Elle ne s’étonna pas non plus du fait qu’en
bon enseignant retraité qu’il était, le Père Castor en vint très
vite à la faire parler de sa petite fille, que la maman avait
opportunément envoyée jouer dans sa chambre :
« Elle est bien mignonne, et elle a l’air bien sage, cette petite Framboise »
« Oh … vous savez, ils ont toujours l’air sage chez les autres, mais au quotidien ... »
« Serait-elle parfois turbulente ? »
« Ah ça oui, il y a des jours où elle me ferait damner,
malgré ses airs d’ange vous savez »
Ça y était, l’agneau venait d’offrir sans le savoir son cou aux
dents du loup, qui ne manqua pas de surenchérir :
«Mais, énergique comme je te connais, tu dois avoir les moyens
de te faire obéir, n’est-ce pas ? »
« Il faut bien … mais vous savez, Pè .. je veux dire
...monsieur ...je l’élève seule, et ce n’est pas tous les jours
facile de se faire respecter ...vous comprenez, une femme, ça
n’a pas la même autorité ... »
Bien entendu, le Père Castor avait bien remarqué que la jeune dame
avait failli l’appeler par son surnom et qu’elle s’était
reprise en rougissant pour lui donner le « monsieur » qui
était de mise quand il était son enseignant. Et il avait aussi
enregistré que le papa de la petite fille ne faisait plus partie du
paysage. Et, avant même d’aller plus loin au sujet des méthodes
d’éducation, il se dit in-petto « Toi, ma petite, j’ai
bien l’impression que c’est aussi à toi qu’il manque un peu
d’autorité » Mais il en revint à son idée de départ
et insista, prêchant le faux pour savoir le vrai :
« Je comprends, mais je suis bien sûr que tu connais les
bonnes méthodes pour faire régner l’ordre dans la maison »
« Hélas, monsieur, j’aimerais bien ...mais franchement je
crains que non, et je me demande comment font les mamans qui y
arrivent »
Habilement, croyait-il, le Père Castor poursuivit sa méthode pour
tirer les vers du nez de la jeune maman en lançant, comme une
évidence :
« Eh bien je suppose qu’elles ont recours au bon vieux
traditionnel panpan cucu, c’est radical pour remettre les gamines
dans le bon chemin, non ? »
« Je ne sais pas … de nos jours...ça ne se fait plus, . En tout cas, jamais je ne me résoudrais à faire ça à ma fille. D’ailleurs, je pense même que cela va être interdit, et c’est très bien comme ça,»
Et toi ?
Bien que vieillissant, le Père Castor avait encore assez de vivacité
d’esprit pour adapter sa stratégie aux réactions de l’adversaire.
Aussi embraya-t-il aussitôt sur la dernière réponse, en prêchant
le faux pour savoir le vrai et en se réjouissant intérieurement que
les informations délivrées par Pomme étaient pour le moins
exagérées :
« De quoi se mêlent-ils avec leurs lois qui voudraient
contrôler comment les parents élèvent leurs enfants ? Des
générations de gamins ont été élevées avec le martinet dans la
cuisine, et ils ne s’en portaient pas plus mal ! »
Et avant même que son interlocutrice n’ait répondu il ajouta,
avec un bon sourire :
« « Et je serais bien étonné qu’il en ait été
autrement chez tes parents, et que tu n’aies pas connu cela quand
tu étais petite »
Mais à son grand étonnement, elle le détrompa avec véhémence :
« Oh non ! Jamais mes parents n’ont levé la main sur moi, et pourtant, je sais bien que j’étais loin d’être un modèle de sagesse. Mais papa et maman étaient comme moi … ils menaçaient souvent ...mais ce n’était que des mots »
Voulant s’assurer qu’il avait bien compris, et bien que
comprenant qu’il s’engageait sur un terrain mouvant, le Père
Castor insista :
« Tu ne veux quand même pas dire que tu n’as jamais reçu
la fessée quand tu étais petite ? »
Il remarqua que la jeune maman rougissait, et qu’elle portait les
mains devant son visage comme pour se cacher en répondant, en
bafouillant un peu :
« Ben … si ...je vous assure ...jamais ...Oh, bien sûr il
leur arrivait de me promettre une raclée. Mais c’était comme la
menace de me mettre en pension, je n’y ai jamais cru. »
Et elle lâcha alors les mots qui déclenchèrent ce qui allait lui
advenir en ajoutant, avec un rire cristallin:
« Après tout, ça m’a peut-être manqué ! J’aurais
peut-être fait moins de bêtises quand j’ai été ado »
L’agneau venait encore une fois de s’offrir de lui même aux
dents du loup. Qui rebondit sur les mots qu’il venait d’entendre,
mais en prenant maintenant un ton moins léger :
« Dois-je comprendre que tu t’es mal comportée alors ? »
« Ben … oui...enfin ...un peu ...quand je me suis
retrouvée seule en fac ...sans les parents pour contrôler ... »
Cette fois la voix du Père Castor se fit vraiment sèche :
« Tu peux éviter de bredouiller ? C’est exaspérant
ces « ben .. » ! Et tu peux aussi être plus
claire ? »
La maman se sentit immédiatement revenir une petite fille grondée.
Instinctivement, elle baissa les yeux et se mit à croiser les
doigts. Elle ébaucha cependant un « be... » mais
se reprit d’elle-même et énonça à peu près distinctement :
« B.. je...je veux dire que...je n’allais pas toujours aux
cours le matin... »
« Tiens donc ! Et pour quelles raisons, jeune dame ? »
Elle ne réagit pas à cette nouvelle dénomination mais répondit,
d’une voix devenue plus étranglée :
« Parce que je me couchais souvent tard le soir, Monsieur »
Une lueur féline brilla dans les yeux du Père Castor quand il
entendit que, sans qu’il ait eu à le lui demander, elle finissait
la phrase par ce « Monsieur » qui lui semblait de bon
augure pour ce qu’il avait déjà en tête.
« Et à quoi consacrais-tu tes soirées ? »
« ...je sortais souvent, avec des copains. C’était à
Lille, il y a plein de bars sympas et de soirées étudiantes... »
« Ben voyons ! C’est sûrement la faute à la ville de Lille si mademoiselle traînait le soir et séchait les cours le matin ! »
« Non … bien sûr, je ne dis pas cela, Monsieur. Je sais
bien que c’est ma faute si j’ai redoublé ma première année »
« Ah mais c’est de mieux en mieux ! Les parents de
mademoiselle l’envoient à l’université et elle se permet de
baguenauder et de rater ses études ! Et ils ont réagi comment,
tes parents ? »
Le mot « baguenauder », que la jeune femme ne connaissait
pas l’avait fait sourire, elle se souvenait comment les élèves se
moquaient de leur enseignant quand il lui arrivait de sortir des mots
dont ils ne connaissaient pas le sens. Et c’est donc un peu plus
légèrement qu’elle répondit à la question :
« Oh, ils ont été fâchés, bien sûr … mais voilà tout »
A leur place ...
« Voilà tout ! Mais c’est incroyable, on dirait que
même aujourd’hui tu n’as pas pris la mesure des conséquences de
ton attitude ! Ah, crois moi, j’estime beaucoup tes parents
qui sont des gens très respectables, mais à leur place ... »
Cette fois la manière dont son interlocuteur semblait juger ses
parents fit réagir la jeune femme qui répliqua, presque
brusquement :
« A leur place ? Vous auriez fait quoi ? »
Le regard clair du Père Castor se fixa brusquement dans les yeux de
celle qui venait de parler sur ce ton irrité, et les mots tombèrent,
aussi durs qu’une lame :
« A leur place, ma chère enfant, tu en aurais pris une
bonne ! »
« Ah mais si … ils m’ont engueulée, et pas qu’un
peu ! »
Les yeux toujours plantés dans les siens, le Père Castor s’écria
en détachant bien les syllabes :
« Une en-gue-la-de ? Mais comment tu parles !
Qu’est ce que c’est que ce langage ? Et en plus tu te
permets de lever les épaules ! »
Le ton était devenu tellement irrité qu’une nouvelle fois, elle
perdit son assurance et tenta de se rattraper :
« Euh … non ..excusez-moi, Monsieur. Je voulais seulement
dire qu’ils ...qu’ils avaient été fâchés quoi ... »
« Fâchés … et puis c’est tout ? »
« En fait … non ...je me souviens, j’ai même été
privée de sorties pendant deux week-ends »
La réplique du Père Castor fut cinglante, mais cette fois sur un
ton presque amusé :
« Oh ! Quelle punition sévère ! Mademoiselle
avait planté son année d’études par ses inconséquences et elle
est condamnée à rester deux samedis soirs à la maison. Mais
quelle sévérité, mon Dieu ! Tu aurais dû te plaindre pour
violences parentales ! »
Une nouvelle fois le mot un peu précieux employé par son ancien
prof et l’exagération de son indignation firent sourire la jeune
femme. Mais avant qu’elle ait pu répondre, son interlocuteur
lança :
« Crois-moi, jeune fille, si ça avait été moi ce n’est
pas de sortir que tu aurais été privée ...mais de t’asseoir ! »
Bien après cette conversation, la jeune femme se rendit compte de sa
stupidité de n’avoir pas immédiatement compris ce que voulait
dire l’ancien professeur, et d’avoir, pour ainsi dire, donné des
verges pour se faire battre en répondant ingénument :
« J’aurais été privée de chaise ? »
Le Père Castor eut toutes les peines du monde à réprimer un éclat
de rire devant l’innocence que révélait la réponse. Mais il
parvint à retrouver son sérieux et son ton courroucé pour énoncer
d’une voix devenue tranchante comme un rasoir :
« Et en plus mademoiselle se permet d’être ironique et
insolente ! Tu n’aurais pas pu t’asseoir pendant un bon bout
de temps après la fessée d’anthologie que tu aurais prise, ma
petite. Et qui, je le constate, t’a bien manqué ! »
Et ce n’est que quand il fut parti que la maman se demanda si elle
l’avait bien entendu marmonner si bas qu’elle aurait pu ne pas
l’entendre :
« Mais il n’est jamais trop tard ... »
Le mot !
Le mot était enfin sorti. Il fut suivi d’un long et pesant
silence. La jeune dame n’avait pas réagi, pas répondu. Elle
restait muette. Immobile. Silencieuse. Spontanément, elle avait
baissé les yeux et ses doigts trituraient le tissu de sa robe. Mais
comme le Père Castor restait lui aussi silencieux, elle finit par
rompre le silence Elle bredouilla :
« Vous … mais … vous voulez dire que ... »
Implacable, le Père Castor se contentait de la regarder avec ses
yeux de loup affamé. Puis, tranquillement, il se leva, remit son
chapeau et salua la maman de Framboise d’une phrase qu’il savait
bien ambiguë :
« Bon, je vais te laisser t’occuper de ta petite fille. J’ai été content de bavarder avec toi, ma petite. Et, si tu as besoin d’autres avis sur l’éducation des filles, petites ou grandes … tu sais où me trouver.
Chapitre 3
Une rencontre ?
Pour qui la fessée ?
Quand le Père Castor fut parti, la maman de Framboise retrouva, pour un moment, sa vie ordinaire de mère de famille. Elle s’occupa de sa fille, bain, repas, câlins et histoire avant le dodo. Elle ne put s’empêcher de remarquer que, ce soir là, la petite Framboise, qui était souvent quelque peu turbulente et coquine, fut particulièrement sage. Et cela ne fit qu’accentuer l’irritation de sa maman en repensant aux propos du vieil homme. Comment ce vieux machin osait-il même penser qu’elle pourrait avoir ne serait-ce que l’idée de frapper son enfant ? Mais il était détraqué ce mec ! Et en plus il avait le culot de lui suggérer qu’il pourrait lui donner … comment avait-il dit ? Des «avis sur l’éducation » ! Quelle outrecuidance, comme il dirait avec sa manie d’utiliser des mots précieux !
Qu’elle aille le voir ? Eh ben, il pouvait toujours courir, le vieux !
Pourtant, quand la petite fille fut couchée et que sa maman se retrouva seule sous la douche puis dans le canapé, devant un film qu’elle ne suivait pas vraiment, les mots du vieux professeur lui revenaient en boucle. Et, plus elle se remémorait ces mots, plus elle sentait son indignation fondre comme neige au soleil. Après tout, il ne lui avait pas conseillé de donner la fessée à Framboise. Pourtant … le mot avait bien été prononcé. Mais pas en parlant de la gamine. C’est bien à son propos à elle qu’il avait envisagé … Une fois encore la colère remontait. Comment avait-il osé ? Elle n’était plus une gamine quand même ! Elle n’était plus son élève ! Mais, justement, elle se souvenait, jamais, quand elle l’était, elle n’avait entendu son professeur menacer quiconque d’une telle punition. Bien au contraire, il était un des enseignants les moins sévères qu’elle n’ait rencontré.
Mais alors, la jeune femme ne pouvait se le cacher, c’est bien elle, la femme adulte, la maman, qu’il avait presque ouvertement menacée d’une fessée ! Mais enfin, cela n’avait pas de sens ! Cela n’était pas possible ! Une fessée pour une femme adulte, mais ça n’existe pas !
Images subliminales
Ça n’existe pas, ça n’est pas possible, et pourtant, comme des
images subliminales, la maman de Framboise, les yeux dans le vague,
« voyait » cette scène « impossible » Une
femme adulte, respectable … mais la jupe relevée. Une culotte
qu’une main inconnue baisse. Inconnue ? Peut-être pas … Un
derrière qui est dénudé, ou plutôt, les mots venaient d’eux –
même à l’esprit de la jeune dame, « mis à l’air »
Et d’autres mots se bousculaient dans sa tête, sans qu’elle
puisse les contrôler. « Fessée », « déculottée »
« punie » « cul nu » ...Et des images encore,
comme dans un kaléidoscope. Des fesses nues. Les siennes ? Une
culotte non pas retirée, mais baissée, juste à la hauteur des
genoux. Un derrière exposé, impudique. Laissant … tout voir !
Comment connaissait-elle ces images, elle qui n’avait jamais ni
reçu ni vu une fessée ? Une main qui se lève, une main qui
frappe. …
La jeune dame sursauta elle avait presque
concrètement « entendu » le bruit de la claque.
Instinctivement, elle ramena le plaid sur elle, comme pour se
protéger. Elle sentait son cœur battre plus vite que la normale.
Elle sentait surtout la sueur lui couler dans le creux des reins. Et
surtout, et bien que seule dans ce salon le constat la fit rougir,
elle sentait une moiteur dont elle ne pouvait ignorer l’origine. A
sa grande honte, elle était bien obligée de l’admettre, la jeune
dame mouillait son slip !
Tempête ...sous un crâne
Elle était furieuse contre elle-même maintenant. Comment pouvait-elle être dépravée à ce point ? Comment son corps pouvait-il s’émouvoir à l’idée d’un tel traitement ? Oh, bien sûr, elle était une jeune femme de son temps, libérée et assumant sa condition. Depuis qu’elle était seule, et que les relations avec des hommes étaient devenues très épisodiques, elle avait pris le parti de les remplacer, ou de tenter de le faire, par des activités solitaires. Mais l’idée qu’elle puisse être « émue » par une fessée lui était difficile à admettre. Eh quoi, elle n’était pas maso tout de même ! Enfin, bien sûr, avec certains de ceux qui avaient partagé des moments intimes, il avait pu lui arriver d’être troublée par des gestes un peu plus virils qu’avec d’autres. Avec lucidité, elle se l’avouait, quand un de ses amants était insensiblement (encore que le mot la fit sourire) passé des caresses à des pétrissages plus profonds, et même à quelques claques quand la position adoptée l’y avait incité, elle avait été loin de se formaliser. Et quand un autre avait trituré ses tétons jusqu’à lui faire mal, elle avait bien constaté, mais sans analyser la chose, ayant alors autre chose à penser que de théoriser ses plaisirs, que la limite entre le plaisir et la douleur était parfois bien ténue et bien poreuse. Mais, se révoltait-elle, cela n’avait rien à voir avec la fessée ! Ils faisaient l’amour, voilà tout. Et si l’un de ses partenaires avait osé la traiter comme … elle l’aurait viré sans préavis !
Alors que ce vieux machin puisse une seule seconde imaginer que lui … non mais ça va pas sa tête !
Dans l’esprit de la jeune femme, c’était un peu comme dans les
bulles au dessus de Milou dans la BD. Un petit personnage, aux ailes
d’ange lui disait :
«Oublie vite ce vieux cochon, il
dégouline de vices ! »
Mais un autre, rouge et
diabolique lui répliquait :
« Mais il n’a
jamais émis l’idée d’être ton amant ma petite
...il n’a même pas eu un mot ni un geste déplacé à ton
égard ! »
« Ah bon ! Mais il
voulait quoi alors ? Jouer aux cartes peut-être ? »
« Non … il envisage juste de te coller une fessée cul
nu ! »
« Mais c’est affreux ! Dégradant ! Scandaleux ! Tu ne peux pas imaginer ça ! »
« En es - tu sûre ? Es - tu sûre de ne pas parfois la mériter, en avoir besoin de cette fessée ? »
Là, la jeune dame se fâchait une nouvelle fois. En avoir besoin ! Non mais ça va pas ? Et la « mériter » quelle bêtise ! Comment une femme comme elle pourrait-elle mériter une punition qu’elle n’envisageait même pas pour une gamine ? Et pourtant, comme Milou choisit finalement toujours de suivre les conseils du petit démon, la jeune femme sentait sa détermination s’étioler …
Après tout, n’était-ce pas elle qui avait confessé ses bêtises quand elle était étudiante ? Et, même maintenant, ne lui arrivait-il pas d’être en colère contre elle-même, de s’en vouloir de manquer parfois de volonté, de procrastiner, de se négliger, de ne pas veiller à sa santé comme elle devrait le faire ? Et si, effectivement, elle avait besoin que quelqu’un la ramène dans le bon chemin ? La jeune dame était passionnée de lecture, et les leçons de celui qui n’était alors pas encore le Père Castor n’y étaient pas pour rien. Alors que les idées se bousculaient ainsi dans sa tête, le fameux chapitre des Misérables « tempête sous un crâne » lui revint en mémoire.
Anthologie
Mais ce n’est pas seulement dans sa tête que la tempête se déchaîna. Comme si elle vivait sa propre vie, sans obéir à son cerveau, et presque « à l’insu du plein gré » sa main droite s’était glissée vers la source moite … Et, de là, le maître doigt s’aventura plus loin. Les images passaient maintenant sur l’écran de ses yeux fermés en rythme accéléré. Mains qui claquent, fesses qui rougissent, qui s’écartent, s’exhibent, se crispent ..Et, juste avant que n’éclate l’orage, l’idée lui traversa l’esprit comme un éclair : Si le Père Castor savait comment elle se comportait en pensant à lui, il lui en collerait une d’anthologie comme il avait dit!
Les fessées du Père Castor
2 ème Épisode
« La
maman de Framboise »
2ème
Partie
Chapitre 1 : « je suis venue ... »
Résistance
Même si elle avait du mal à l’admettre, la conversation qu’elle avait eue avec le Père Castor au sujet des méthodes disciplinaires, et plus particulièrement de la fessée, avait profondément troublée la maman de Framboise. Jusqu’à l’amener à ce que des images de fessées l’assaillent alors qu’elle cédait à son besoin de se donner du plaisir en solitaire. Et, au fil des jours, cette idée d’une fessée, d’une fessée qu’elle recevrait, d’une fessée donnée par le Père Castor, lui était revenue comme une antienne. Pourtant, tout son être, toute sa raison se révoltait à l’idée qu’une telle chose soit possible. Qu’une jeune femme comme elle, moderne, émancipée, puisse être punie comme même les gamines ne l’étaient plus, lui apparaissait comme évidemment impossible. Et plus encore qu’une femme adulte puisse accepter de l’être, voire même le souhaiter. Et quand elle sentait son intimité s’humidifier alors que cette idée revenait inexorablement comme les vagues qui fouettent la grève, elle était à la fois honteuse et furieuse contre elle-même. Tellement furieuse qu’elle en venait à se dire qu’elle mériterait bien d’être punie pour ces pensées interlopes. Oh, certes, elle résistait à cette tentation. Mais, elle à qui le Père Castor, entre autres enseignants, avait donné le goût de la littérature, se rendait compte qu’elle faisait comme la petite chèvre de Monsieur Seguin ...
Et au matin ...
Et, en effet, comme la petite chèvre de la fable, au matin, le loup la mangea. Puisque ce fut bien un matin, et que c’est le Père Castor qui joua le rôle du loup. Un loup qui, sans rien en laisser paraître, se lécha les babines quand, sur le coup de neuf heures moins le quart, un jeudi, il découvrit la maman de Framboise devant la porte de son pavillon. Évidemment, il se souvenait parfaitement des derniers mots qu’il avait adressés à la jeune femme. Mais, à vrai dire, il n’avait pas vraiment pensé qu’elle puisse le prendre au mot, justement. Bien sûr la jeune dame lui avait laissé entendre qu’elle était parfois en difficulté avec sa petite fille. Mais, en même temps, elle avait assez clairement énoncé son refus d’envisager les punitions corporelles à son encontre pour que le Père Castor soit rassuré sur le sort de la petite Framboise. Il lui semblait donc tout à fait exclu que sa maman vienne vraiment lui demander conseil alors qu’il n’avait, lui, pas caché son prétendu attachement au « panpan cucu » familial. Quant à imaginer qu’elle puisse avoir pris au sérieux son allusion au « grandes filles » cela lui paraissait totalement impossible. A vrai dire, il se reprochait même d’être peut-être allé trop loin et d’avoir effarouché la jeune femme. Et pourtant, depuis la fenêtre de son bureau, c’est bien elle qu’il aperçut au portillon du jardin. Immédiatement, le Père Castor remarqua que ce n’était plus tout à fait la même femme que celle qu’il avait rencontrée chez elle. En effet, comme souvent les femmes de sa génération, la maman de Framboise, lors de leur rencontre chez elle, portait un pantalon (qui, le vieil homme l’avait bien entendu remarqué, moulait un derrière qu’il avait silencieusement qualifié de « confortable ») Mais ce matin là, le Père Castor le constata immédiatement, même de loin, elle était en jupe. Une petite jupe écossaise surmontée d’un gilet bleu marine qui recouvrait un strict chemisier blanc. « Tout à fait une tenue de collégienne » se dit perversement le vieux monsieur. Mais, peut-être plus encore que la tenue vestimentaire, c’est l’attitude de la jeune femme qui interpella le Père Castor. En effet, bien qu’il admette, en son for intérieur, ses penchants pervers, il n’avait jamais été vraiment attiré par le fantasme des écolières. Et s’il lui était arrivé, même quand il était marié, et plus encore après, de fesser des demoiselles ou des femmes mariées plus jeunes que lui, tout ce qui ressemblait à des fessées infantiles le faisait reculer.
Mais, justement, la maman de Framboise n’avait pas du tout une
attitude de petite fille. C’était bel et bien une femme adulte qui
venait de sonner à sa porte, et il le constata plus encore quand il
la lui ouvrit. Mais quelque chose qu’il aurait eu du mal à
expliquer lui apparaissait pourtant comme une sorte de signe dans
l’attitude de cette femme. Ainsi, bien qu’il ait prit son temps
avant de descendre et de la faire entrer dans le jardinet, elle était
restée plantée devant le portillon, mais sans jamais lever les yeux
vers la maison, alors que, pourtant, elle ne pouvait pas savoir qu’il
la regardait. Et quand il traversa le petit jardin, elle continua à
rester immobile, les yeux baissés, les mains ramenées devant son
ventre. Le Père Castor ouvrit la porte, et il l’entendit juste
bredouiller d’une voix mal assurée mais pourtant audible, même
pour les oreilles un peu défaillantes du vieil homme :
« Bonjour, Monsieur … je suis venue... »
Je suis venue pour ...
Ainsi, elle était, en effet, venue. Elle était là, et bien entendu le Père Castor en était ravi, mais il veillait à garder autant que faire se peut un visage impassible. Il ouvrit le portillon grinçant du jardin, et, presque cérémonieusement, l’invita à entrer en s’effaçant pour la laisser passer. De telle manière que le vieux pervers pût se régaler du balancement rythmé du popotin de la jeune femme tandis qu’elle se dirigeait vers la maison. Il la dépassa cependant pour la faire entrer dans la maison, en lui indiquant le salon où il lui indiqua un des grands fauteuils de cuir fauve. Elle s’y installa tout en tirant sur sa jupe tandis que lui prenait place de l’autre côté de la table basse, encombrée de livres, où traînaient deux pipes.
Le silence était pesant, seulement troublé par le tic-tac régulier
de la grande horloge comtoise. La jeune femme restait immobile,
silencieuse, mais ne pouvant s’empêcher de croiser et décroiser
ses doigts nerveusement. Lui se contentait de la regarder de son air
tranquille de félin sûr de sa proie. Tout juste, après un temps
qui sembla infini à la jeune dame, souleva-t-il les sourcils d’un
air interrogateur en glissant de sa voix de basse :
« Je t’écoute.. »
Si le silence lui était pénible, cette invitation à s’exprimer
le lui fut plus encore. Pourtant elle trouva la force de lever les
yeux vers lui et de se lancer :
« Je suis venue … pour ...enfin ...vous avez dit ... »
Elle ne parvenait pas à sortir autre chose que ce bredouillement
informe. Sans pitié, il se contenta de continuer à la regarder en
lâchant seulement un
« Oui ... »
Qui ne fit que la troubler plus encore, l’amenant à bafouiller
encore plus :
« Ben … enfin ..je suis venue pour ...mais ... »
La gêne de la jeune femme qui semblait s’embourber de plus en plus
faillit faire éclater de rire le Père Castor. Mais en même temps,
il finit par avoir pitié d’elle et changea de stratégie en
fronçant franchement les sourcils pour lancer, comme il l’avait
fait lors de leur première rencontre :
« Tu peux t’exprimer en français correct, s’il te
plaît ? C’est exaspérant à la fin ! »
Paradoxalement, ce ton sévère libéra en quelque sorte les
inhibitions de la maman de Framboise. Comme si elle se lançait à
l’eau, elle lâcha brusquement la bonde :
« Je suis venue pour la fessée, voilà, Monsieur »
La franchise de cet aveu étonna presque le père Castor qui n’osait
en espérer tant. Il était sincèrement ému par cette sorte de
candeur. Mais il se reprit très vite :
« C’est très bien, ma petite, je suis content que tu aies
pris conscience que tu en avais besoin. Mais tu comprends bien qu’il
faut que je sois sûr que c’est ce que tu veux vraiment »
Cette fois, elle trouva le courage de le regarder droit dans les yeux
et de répondre, sans une hésitation :
« Oui, Monsieur, je comprends. Oui, Monsieur, je pense que
j’ai mérité une fessée. Une fessée de vous »
« Et, tu sais comment ça se reçoit, une fessée, ma
petite ? »
Une nouvelle fois, la question déstabilisa la jeune femme qui se
reprit à hésiter :
« Euh … oui, Monsieur, enfin ...je crois ... »
Le Père Castor comprit aussitôt qu’il lui fallait obtenir tout de
suite ce qu’il attendait d’elle :
« Et tu crois quoi, ma petite ? Il faut me le dire, tu
le sais »
Et en effet, elle comprenait très bien qu’il lui fallait,
quoiqu’il lui en coûte, dire les choses sans barguigner. Au prix
d’un effort dont elle ne se serait pas crue capable, elle parvint à
lancer, d’une traite :
« Je sais qu’il faut que je reçoive la fessée … cul nu, Monsieur »
Chapitre 2 : Les actes après les mots
Dire les mots
Curieusement, le fait d’avoir été capable de dire ces mots si crus, si directs, avait presque soulagé la maman de Framboise. Comme si dire les choses avait été, à ses yeux, plus difficile que d’envisager de les vivre. Oser dire ce mot tabou, ce mot qui lui tournait dans la tête comme une obsession. Oser non pas accepter, mais bien demander, presque revendiquer une fessée. Depuis des jours et des jours, elle savait, au fond d’elle-même qu’elle voulait cette fessée, qu’elle en avait besoin. Au point d’avoir été capable de le dire, franchement, directement. En employant ce mot, ce mot magique : la fessée. Comme elle avait été capable de sortir ce mot de « cul » que jamais elle n’employait dans d’autres circonstances. Il y a tellement de mots pour désigner cette partie d’elle -même, de toutes les femmes. Popotin, derrière, derche, postérieur … Mais, en l’occurrence, elle savait qu’un seul mot convenait. Et elle l’avait dit. Une fessée, ça se prend sur le cul. Sur le cul nu.
Mise en place
De son côté, le Père Castor avait compris que le moment des mots
était passé. La jeune dame avait fait sa part, il lui fallait faire
la sienne. Il n’allait pas y manquer. La laisser plus longtemps
dans cette position indécise aurait été une sorte de perversion
qu’il s’interdisait. De même, s’il avait bien compris que la
jeune dame considérait cette fessée comme « méritée »
il aurait été sûrement trop difficile pour elle d’en dire plus.
Par contre, il estimait de son devoir non pas de commenter, mais
plutôt d’expliquer la fessée qu’il allait lui flanquer. Il
s’avança un peu sur son siège, releva tranquillement les manches
de sa chemise, et d’une voix ferme mais en même temps calme il
annonça :
« Alors, allons-y, jeune dame! Viens te mettre en position
... »
Docilement, elle se leva, tira nerveusement sur sa jupe pour couvrir
ses cuisses, ce qui fit sourire intérieurement le Père Castor, puis
s’avança à petits pas vers lui. Quand elle fut près de lui, il
poursuivit son explication, sur le même ton qu’il aurait employé
pour donner le mode d’emploi d’un quelconque ustensile :
« Tu vas t’allonger sur mes genoux, pour une débutante,
c’est la position la plus adaptée »
Et en même temps, il tapotait sur sa cuisse, comme pour mieux lui indiquer l’endroit.
Quand la jeune femme prit la position demandée, le Père Castor
constata qu’elle ne pouvait réprimer un léger tremblement, mais
qu’elle obéissait sans rechigner à la consigne. En effet, elle
s’allongea comme il le lui avait indiqué, les hanches sur ses
cuisses, les bras croisés posés sur l’accoudoir, et mit son
visage dans le creux de ceux-ci, comme si le fait de ne pas voir la
rassurait. Une nouvelle fois, le Père Castor constata avec un
sourire carnassier la parfaite rondeur du postérieur de la jeune
femme. De la même voix calme mais ferme il reprit son explication :
« Nous allons commencer comme cela, jeune dame, si vous être prête »
Elle souleva légèrement la tête et murmura, comme si elle avait
compris qu’il lui fallait dire les choses :
« Je suis prête, Monsieur »
Étapes
Introduction
Le Père Castor lissa le tissu de la jupe de manière à ce qu’il moule le mieux possible les rondeurs offertes à sa vue, puis il leva la main, et l’abattit sur celles-ci. Tout le corps de la jeune femme se raidit, mais pas un son ne sortit de sa bouche. Tranquillement, il attendit que le corps se détende pour appliquer une seconde claque, sur l’autre fesse. Cette fois, le derrière resta souple sous la claque, ce qui l’amena à enchaîner les claques à un rythme d’abord lent puis de plus en plus soutenu. Il compta mentalement vingt-cinq claques. La jeune femme restait toujours silencieuse, mais sa tête avait commencé à se balancer de droite et de gauche, et ses jambes à s’agiter, battant l’air comme si elle cherchait à nager et faisant ainsi remonter plus haut la jupe sur les cuisses fermes. La main du Père Castor s’égara deux ou trois fois sur le haut des cuisses nues quand il commença une nouvelle série de vingt - cinq. Cette fois, à chaque fois que la main claquait sur la peau blanche de l’arrière des cuisses, elle lâchait un petit cri. Comme pour lui signifier la fin d’une première étape, les cinq dernières claques furent plus appuyées, amenant les jambes à s’agiter plus frénétiquement, et aussi quelques « humpf » étouffés.
Le mot juste
Le Père Castor attendit que la respiration de la jeune femme soit
redevenue plus régulière avant d’annoncer :
« Maintenant, nous allons poursuivre. Tu sais que c’est
nécessaire n’est-ce- pas ? »
Et une nouvelle fois, elle répondit d’une voix un peu plus étranglée mais audible :
« Oui, Monsieur, je le sais »
« Et tu sais ce que je vais faire maintenant ? »
« Oui, Monsieur, vous allez ... »
Une nouvelle fois, les mots avaient du mal à sortir, mais il
attendit sereinement qu’elle réussisse à surmonter sa difficulté
en disant :
« Vous ..vous allez ..relever la jupe ? »
« Oui, en effet ...mais ...ce n’est pas le mot juste
... »
Malgré sa position, son émotion, et la sensation chaude sur ses
fesses la maman de Framboise ébaucha un sourire en constatant que le
vieil homme n’avait pas perdu sa manie d’exiger de ses élèves
qu’ils renoncent à ce qu’il appelait les mots « passe
partout » pour choisir les expressions les plus précises
possible. Elle avait d’ailleurs gardé de ses années d’école le
goût des mots, et elle convint in-petto que le verbe « relever »
pouvait faire partie de ces mots par trop génériques. Après un
instant de réflexion, elle reprit donc, en corrigeant :
« Vous allez … retrousser la jupe, Monsieur ?
Il voulait un mot précis, eh bien elle l’avait trouvé.
« Relever » pouvait, en effet, s’appliquer à beaucoup
de choses, alors que le verbe « retrousser » se limitait
bel et bien aux vêtements. Elle était assez fière d’avoir
répondu à ce qu’elle supposait être l’attente de l’ancien
enseignant. Mais, à sa grande surprise il n’en était rien et il
le lui indiqua sur un ton quelque peu goguenard :
« C’est mieux … mais ce n’est pas encore cela ... »
Cette fois, la jeune femme ne comprenait plus. Un vêtement, une
jupe, une robe, ça se retrousse, non ? Elle avait beau se
creuser la cervelle, elle ne voyait pas où il voulait en venir. De
son côté, le Père Castor attendait patiemment, se contentant de
battre du bout des doigts sur le derrière toujours gracieusement
offert à sa vue et à ses mains. Et soudain, ce fut comme une
révélation, et elle lança le mot, mais cette fois d’une voix
presque joyeuse, presque triomphante :
« Vous allez me trousser, Monsieur :! »
Ce n’était plus une question, c’était une affirmation, comme
une évidence. Et le Père Castor s’en réjouit ouvertement :
« Très bien ! Ça, c’est le mot juste ! »
Elle allait être « troussée » ! Bien sûr ! On retrousse un vêtement pour passer dans une flaque d’eau, ou pour essayer des chaussures. Alors que le verbe « trousser », lui, ne pouvait s’appliquer qu’à ce que subit une fille qui va être fessée … ou pire. Et le verbe ne s’applique pas au vêtement, mais bien à la personne qui le porte. « Troussée », comme une soubrette, comme une gamine. Troussée pour découvrir son derrière, son postérieur, son popotin, son cul ! Là aussi le champ lexical, comme l’aurait dit le professeur en son temps, était vaste et varié. Et la maman fut troussée ! !
Troussée !
Le cœur battant, le Père Castor saisit le bas de la jupe, qui du reste était déjà assez largement remontée sur les cuisses, et, d’un geste précis, la releva jusqu’à la taille de la jeune femme. Sans qu’il ait eu à le lui en donner l’ordre, elle souleva légèrement les hanches pour faciliter le mouvement, comme si, d’elle-même, elle avait intégré la nécessité de permettre que son derrière soit correctement exposé. Et le Père Castor dut convenir qu’il l’était en effet. Il découvrait avec délectation un derrière aussi rond qu’il l’avait supposé quand il était encore caché par la jupe. Un délicieux derrière moulé dans une mignonne petite culotte bleu ciel, constellée de petites fleurs et ornée d’un joli petit nœud derrière. Une culotte presque sage, une culotte de jeune maman. Ni un sous-vêtement d’enfant, ni celui d’une gourgandine. Une petite culotte qui ne couvrait que partiellement le postérieur confortable. Pas un de ces strings que le Père Castor avait en horreur, et qui lui faisait dire qu’il préférait « écarter la culotte pour découvrir les fesses qu’écarter les fesses pour découvrir la culotte ». Mais pas non plus un boxer cachant totalement ce que, justement, il voulait découvrir. Un slip, tout simplement. Laissant apparaître de chaque côté un large croissant de peau nue.
Après un court instant de contemplation, le Père Castor entra en action. Une claque par dessus la culotte sur la fesse droite, une autre sur la fesse gauche, puis une claque sur la partie de la droite laissée directement accessible, et une autre sur l’équivalent de la partie gauche, et pour finir, comme en apothéose, une grande claque de bas en haut, atteignant le postérieur par en dessous et le faisant littéralement bondir vers le haut. Cette fois, la jeune femme ne resta pas coite. Si la jupe avait constitué une protection suffisante pour que les coups soient réellement amortis, la petite culotte, elle, n’était qu’une protection symbolique. Et l’impact de la large main était aussi douloureux quand elle frappait sur ce fin tissu soyeux que quand elle s’abattait sur la peau nue. Dès cette première série, la jeune femme se mit à battre des jambes comme si elle nageait, à gigoter, à s’agiter, à secouer les fesses de droite à gauche, comme si ces mouvements avaient eu la moindre chance de leur épargner la prochaine claque. En même temps, les cris étouffés avaient laissé place à des « Aie ! », des « Oh ! », des « Ouille ! » qu’elle ne cherchait même pas à retenir. Ce qui n’empêcha pas le Père Castor de reprendre, à dix reprises, la série. Bien au contraire, il en accentuait le rythme, passant de claques bien espacées à une sorte de roulement presque continu. Mais, à aucun moment, elle ne tenta de protéger ses arrières de ses mains, comme si, là aussi, sans qu’il ait eu besoin de le lui expliquer, elle avait intégré la règle interdisant absolument de tenter d’interposer ses mains entre celles du fesseur et les fesses de sa victime consentante.
Bien entendu, la jeune femme aurait été bien incapable de compter combien de claques son derrière ravagé avait supporté. Mais celui qui les appliquait, toujours méthodique, tenait à ce qu’elle en reçût par dessus la culotte autant qu’elle en avait pris sur la jupe. Il ne cessa donc de frapper le derrière devenu chaud qu’après la cinquantième claque.
La « vraie » fessée
Maintenant ...
La vigueur de cette deuxième partie avait été telle qu’après même qu’elle se soit interrompue, le corps de la maman de Framboise continua un moment à être agité de soubresauts, et que la sorte de mélopée qu’étaient devenus ses plaintes se poursuivit un moment. Conscient de ce que devait ressentir la jeune femme, le Père Castor lui accorda le temps de reprendre ses esprits, mais ne lui laissa pour autant aucune illusion, énonçant, comme une évidence :
« Maintenant, commence la vraie fessée ! »
Si son postérieur avait été moins douloureux, la maman de
Framboise aurait peut-être eu la tentation d’ironiser.
L’idée
que ce qu’elle avait subi n’aurait été qu’une « fausse »
fessée lui aurait paru singulier. Elle ne fit pourtant aucun
commentaire, mais elle comprit immédiatement ce que voulait dire son
tortionnaire par cette phrase sibylline. Elle le savait, elle
l’imaginait, cela lui apparaissait comme une évidence : une
« vraie » fessée, c’était une fessée « cul
nu » Aussi quand le Père Castor reprit son questionnement :
« Tu sais ce que je vais faire maintenant, n’est ce
pas ? »
elle ne tenta même pas d’esquiver, répondant, presque sans
hésiter, mais d’une voix plus blanche :
« Oui, Monsieur, vous allez me déculotter »
Dé-cu-lo-ttée
Le mot, cette fois, lui était venu naturellement à l’esprit. Elle avait accepté, elle avait voulu, elle avait provoquée cette fessée. Elle savait qu’elle la recevrait sur le derrière dénudé. « Cul nu », le mot résonnait dans sa tête. Avoir le derrière mis à nu, mis à l’air, exposé, c’était un aboutissement inévitable, inexorable. Il fallait qu’elle soit déculottée. Elle l’avait compris, intégré, voulu. Tout comme, bien sûr, celui qui s’apprêtait à le faire. Dans l’esprit de celui-ci, ce déculottage restait un moment fondamental dans le processus d’une fessée, quelque soit son contexte et la personne concernée. Déculotter une femme était à ses yeux très différent de la déshabiller. Il considérait qu’il y avait un gouffre entre une femme nue et une femme déculottée. On peut – et c’était le cas de ce vieux tendrement pervers et perversement tendre – se régaler de la vue d’un corps de femme dénudée. Aimer regarder une femme « dans le plus simple appareil » pour les uns, « à poil » pour les autres. On peut – et c’était aussi son cas – apprécier le déshabillage en lui-même. Qu’il soit effectué par l’homme, dans le style du fameux « Déshabillez-moi » de Juliette Gréco, ou que la femme concernée s’en charge elle-même. Dans le premier cas, on peut, selon les circonstances et l’humeur du moment, aimer la rapidité, voire même la précipitation. Les vêtements que l’on soulève, que l’on baisse, que l’on arrache presque pour qu’en un tour de main la femme digne se retrouve nue, ses vêtements jonchant le sol comme après une bataille. Ou au contraire faire durer le plaisir, découvrir le corps par petits bouts, comme un cadeau que l’on déballe précautionneusement. On peut même renoncer à cette mise à nue et se contenter de retirer, presque d’arracher, la culotte pour prendre celle à qui on vient de la retirer « à la hussarde » Comme on peut aimer que la femme joue avec perversité les « 9 semaines et demie » et procède à un lent effeuillage sensuel. Ou au contraire, qu’elle se dessape à toute vitesse, qu’elle se mette nue comme si elle ressentait l’urgence de se départir de ces accoutrements sociaux pour se montrer à l’état de nature.
Mais, pour le Père Castor, déculotter une femme, la femme que l’on va fesser, était un moment d’une tout autre nature. Que la fessée soit suivie de moments sensuels, comme c’était le cas avec feue son épouse ou avec beaucoup de ses partenaires d’un jour, ou que la fessée soit le seul motif de cette mise à nue du derrière, ce déculottage devait, à ses yeux, être surtout l’acte paradigmatique de la fessée. Celui par lequel celle qui va être fessée est en quelque sorte mise devant l’évidence. Et par lequel celui qui procède à cette mise à nue annonce en quelque sorte ses intentions, quand bien même, et c’était le cas en l’occurrence, la fessée aurait-elle commencé par dessus les vêtements.
Pour le vieux fesseur qu’il était, il n’y avait jamais deux fessées semblables, même quand les deux protagonistes étaient les mêmes et les fessées nombreuses et régulières. Ainsi il lui semblait que, même quand il fessait son épouse plusieurs fois par semaine, et ce, pendant des années, elle n’avait jamais reçu deux fois « la même fessée » L’intensité des claques, leur rythme, leur répartition sur la surface offerte, l’alternance des « adagios » et des « vivaces », des « fortissimos » et des claques flirtant avec les caresses, faisaient de chaque fessée une œuvre particulière, jamais répétée. De même, aucun déculottage n’était identique à un autre. Selon les circonstances, les envies, la partenaire, le contexte, la culotte pouvait être enlevée, retirée, arrachée, ou juste baissée, écartée, effacée. Elle pouvait être baissée lentement, centimètre par centimètre, laissant apparaître les fesses comme un soleil qui se lève sur l’océan. Ou au contraire, baissée brusquement, d’un seul geste, laissant le postérieur exploser en majesté. Elle pouvait être descendue jusqu’aux mollets, imposant à celle qui la portait ainsi des pas entravés si, d’aventure, elle devait se déplacer, pour aller « au coin » ou pour aller quérir l’instrument qui allait fustiger ce que le culotte venait de découvrir. Mais elle pouvait aussi être laissée au niveau des genoux, avec l’interdiction absolue de la laisser descendre plus bas ou tomber par terre. Ce qui imposait d’écarter assez les jambes pour la maintenir en place, au risque, et au plaisir pour celui qui en décidait, de laisser ainsi voir le plus secret de la personne concernée. Ou encore elle pouvait être juste baissée sous les fesses, à la limite des cuisses, soulignant ainsi mieux encore que le seul but était de mettre le derrière à l’air pour mieux les fesses. Elle pouvait même n’être que ramené dans la raie des fesses, transformée en string …
Découvertes
La maman de Framboise le savait, elle allait être déculottée. Le Père Castor le savait, il allait la déculotter. Elle avait compris, sans qu’il n’ait eu à le lui expliquer avec des mots, que tout ce qu’elle venait de vivre n’était qu’un prélude, une introduction. Elle savait que ce n’était qu’à partir du moment où elle aurait été enfin déculottée que la fessée commencerait.
Cette fessée « cul nu » elle l’avait vécue en rêve tant de fois ! Pourtant, elle sentait, intimement, que la réalité serait une découverte. Elle allait être fessée, elle le savait, elle le voulait, elle l’attendait, elle le craignait, mais elle ne savait pas encore ce qu’était une fessée. Elle allait le découvrir, enfin !
Les fessées du Père Castor
2ème Épisode
« La
maman de Framboise »
3ème
Partie
Chapitre 1er : Découvertes
De la variété
En effet, pour la maman de Framboise, ce
fut
une découverte. Une vraie découverte. Mais ce le fut
aussi pour le Père Castor. La découverte d’un postérieur
parfait. Oh, bien sûr, ceux qui ne partagent pas la passion du vieil
homme diront, trivialement, qu’un « cul est toujours un cul »
Mais pour lui, chaque paire de fesses qu’il mettait à nu était
une nouvelle découverte, un nouveau continent. Et, à cette aune, on
pouvait dire que le Père Castor avait beaucoup voyagé ! Il
avait fessé des derrières de toutes tailles, de toutes les variétés
pourrait-on dire. Des culs confortables, fessus, moelleux. Qui
semblaient parfois absorber les coups comme des oreillers de plumes.
De ces popotins généreux, aux fesses amples, aux collines rondes
comme les ballons vosgiens, séparées par des vallées profondes où
le doigt se glissait avec délice. Mais aussi des fessiers musculeux,
qui s’apparentaient plus, eux, à des ballons de football, et qui
en avaient la rondeur parfaite, et aussi la dureté. Sur lesquels la
main frappait à toute volée sans qu’ils ne tremblent ni ne
s’agitent. Où les claques résonnaient comme des coups de feu dans
un matin d’hiver. Et pour lesquels la raie fessière n’était
qu’une sorte de coup de lame
dans une pomme.
Mais la variété ne tient
pas qu’au volume. Il se souvenait avec émotion aussi de la
diversité des formes. Lui qui avait la passion du mot juste ne
détestait rien autant que de
qualifier platement un
derrière féminin de « rond » « Encore heureux
qu’il ne soit pas cubique ! » avait-il l’habitude
de maugréer quand il tombait, au hasard de ses lectures interlopes,
sur cet adjectif utilisé pour décrire si pauvrement le postérieur
d’une héroïne. Rond, certes, mais encore ? Certains sont, en
effet, rond comme des pommes, presque parfaitement sphériques.
D’autres fesses s’apparentent plus à de gracieuses gouttes
d’huile, s’élargissant vers le bas. D’autres encore semblent
tout au contraire remontés vers les reins, et on s’étonne presque
qu’ils ne s’effondrent pas quand on leur retire la cuirasse
qu’est la culotte.
Et la consistance donc ! Des culs qui
ballottent au rythme des claques reçues, qui valsent, qui gigotent,
balançant de droite à gauche, se trémoussant, écartant
généreusement les fesses pour donner à voir l’intimité la plus
secrète, quand ce n’est pas le petit trou qui l’est encore plus.
Mais aussi des culs si fermes que la fessée la plus drue ne parvient
pas à faire tressaillir. Sur lesquels la main semble rebondir. De
ces derrières qui semblent se durcir au cours de la volée, devenir
plus fermes encore, se fermer, devenir bloc de granit, alors que
d’autres, au contraire, souvent après avoir tenté un
moment de résister, capitulent et s’abandonnent, se lâchent,
deviennent boule de pâte que le boulanger va pétrir.
La même
paresse amène souvent ceux qui s’essayent à décrire un
postérieur recevant une volée à constater qu’il « rougit »
Eh bien oui, un cul qui prend sa fessée rougit, réaction physique à
peu près inévitable. Mais quelle variété, là aussi dans la
coloration avant, pendant et après la fessée. Certaines peaux
blanches, presque diaphanes, virent au rouge vermillon
dès
les premières salves. En un rien de temps, le globe laiteux se
transforme en lanterne magique rougeoyante. Comme si tout le sang de
la donzelle remontait jusqu’à fleur de peau, à tel point que l’on
craigne parfois – mais fort heureusement ce n’avait jamais été
qu’une crainte sans fondement, si l’on ose le terme en la
circonstance – qu’il n’en vienne à perler pour de bon.
D’autres postérieurs ne rougissent que beaucoup plus
progressivement, la rougeur n’est d’abord qu’une sorte de
calotte ornant le sommet du derrière comme celle d’un évêque la
tête du prélat. Puis la tache rouge s’étale peu à peu, comme
l’eau qui se répand, jusqu’à concerner tout le globe.
Parfois, quand la fessée se poursuit, la main y laisse
alors sa marque blanche éphémère, qui disparaît comme les traces
de pas sur le sable mouillé. Certaines peaux rosissent avant de
rougir. D’autres passent en un clin d’œil du blanc neigeux au
cramoisi. Chez certaines, la partie dûment fustigée garde sa
coloration pendant quelques heures, voire même vire du rouge au
violacé, et le reste jusqu’au lendemain. Alors que pour d’autres,
même quand les fesses ont été portées au rouge vif, elles sont
comme neuves moins d’une heure après l’épreuve.
Comme un soleil
Pour autant, le Père Castor était loin d’être blasé, et chaque
postérieur qu’il mettait au jour était une nouvelle découverte.
Et celle de celui de la maman de Framboise en fut une délicieuse.
Dès qu’il eut commencé à baisser la petite culotte, il lui
sembla assister à un lever de soleil. Le derrière qu’il faisait
apparaître était tout simplement délicieux. Une rondeur
alléchante, une peau veloutée, une carnation rosée qui laissait
apparaître la délicate marque du slip. Particularité qui émut au
plus au point le vieil habitué qu’il était, la peau des fesses
était constellée de minuscules tâches de rousseur.
Elle
n’avait opposé aucune résistance à la translation vers le bas du
dernier rempart à sa pudeur. Tout juste, dans un mouvement
instinctif, avait-elle refermé le compas de ses jambes comme dans
l’illusoire espoir de préserver sa pudeur. Il sembla cependant au
Père Castor qu’il convenait qu’elle comprenne d’entrée de jeu
qu’une telle réaction était inappropriée. Une légère tape sur
la face interne de la cuisse suffit pour qu’elle l’admette et
que, docilement, elle écarte un peu plus les jambes, exposant ainsi
inexorablement son intimité la plus secrète aux yeux de loup de
celui qui allait l’initier. A vrai dire, pendant un très court
moment, la beauté de ce qu’il découvrait donna presque envie au
vieil homme de la flatter, de le caresser, d’en éprouver le
velouté du bout des doigts. Mais il ne céda pas à cette envie
perverse bien qu’au combien compréhensible. Aussi épicurien,
voire jouisseur qu’il fût, le Père Castor était un personnage
pétri de principes, et jamais il n’avait dérogé aux règles que
pourtant il était le seul à définir. Or, dès leur première
rencontre, il avait décidé que la fessée qu’il comptait bien
administrer à la maman de Framboise ne serait qu’une fessée.
Comme si la différence d’âges entre eux interdisait tout autre
type de relation. Il avait bien l’intention de la fesser, il ne
pouvait se cacher à lui-même combien il en avait envie, et les
effets qu’avait déjà la simple vue de ce derrière sur sa
virilité, mais il savait qu’en aucun cas il ne sortirait du rôle
qu’il s’était assigné : celui d’un fesseur.
Progression
Et de fait, il tint ce rôle. Avec conviction, avec sérieux, on pourrait presque dire avec professionnalisme. Il posa sa main gauche au creux des reins de la jeune femme, entourant en partie sa taille pour qu’elle soit bien installée et ne risque pas de glisser hors de ses genoux. Puis, posément, il leva la main droite et l’abattit, sans violence mais sans non plus la retenir, sur la fesse gauche. Comme lors de la fessée par dessus le slip, le corps de la maman de Framboise réagit. Elle se cabra comme un cheval rétif, marquant l’impact de la main par un « oh ! » guttural. Il lui laissa le temps de ressentir vraiment tous les effets de cette claque inaugurale. De laisser le temps à la douleur de s’étaler, comme quand les premières gouttes de pluie tombent sur un sol surchauffé en été. Mais aussi de pénétrer en profondeur, de se répandre en elle, de voyager dans son corps. Une fessée se donne, certes, sur le cul, mais c’est toute la personne qui la reçoit. Elle ne concerne pas que les fesses. Elle se diffuse, elle infuse, elle se propage. Les hanches, les cuisses, le pubis, le ventre, les seins, la ressentent. Il lui fallait le temps de laisser la vague déferler, s’étaler, puis revenir, se rétracter. Et ce n’est que quand la grève serait redevenue à son état initial qu’il lancerait la deuxième claque, sur l’autre fesse. Il claqua ainsi alternativement une fesse puis l’autre une vingtaine de fois. Régulièrement, implacablement, comme un métronome.
Une fessée, pour celui qui l’applique, c’est d’abord un mouvement, presque un ballet. Il procédait par de larges gestes, amples, déliés. Le brasse levait, haut, puis s’abaissait, en un mouvement circulaire. Et quand la main s’était abattue sur une fesse, le mouvement se poursuivait sur son élan, avant que le bras ne reprenne son envol pour frapper l’autre fesse. Mais comme il était aussi de ceux qui pensent que l’ennui naquit un jour de l’uniformité, il lui fallait aussi modifier à la fois le rythme et l’ampleur des assauts. Aussi accéléra—t-il insensiblement le rythme. Aux larges gouttes de pluie du début d’un orage estival, succéda bientôt une averse, drue, de coups donnés plus rapidement. La main veillait aussi à couvrir l’intégralité de ce qui lui était atteignable. Et pour empêcher celle qui les recevait d’anticiper le ressenti des claques, il se mit à les distribuer de manière apparemment anarchique, erratique. La main volait comme un essaim d’abeilles. Frappait une fesse, puis l’autre, mais aussi parfois deux, trois, quatre fois d’affilée le même hémisphère. Elle tapait sur l’arrondi du derrière, puis sur les côtés, puis par en-dessous. Elle s’égarait parfois sur l’arrière des cuisses, déclenchant alors un cri plu aigu et un mouvement convulsif qui faisait s’agiter le popotin de la plus belle des manières. Puis, brusquement, la volée interrompait. Mais pour mieux reprendre dès qu’il lui semblait que le postérieur se relâchait.
Limites
En amateur éclairé, le Père Castor savait qu’un derrière qui reçoit une bonne fessée ne fait pas que la recevoir, il la vit. Il tente de résister. Il se contracte, se ferme, se solidifie. Puis cède, se détend, semble se résigner. Avant de tenter une nouvelle révolte, de se resserrer, de se durcir. Tout le corps de celle qui reçoit cette volée y participe. Parfois le corps se fait lourd, s’écrase sur les genoux de celui qui le porte, semble vouloir s’y intégrer, s’y fondre, disparaître. Mais à d’autres moments, paradoxalement, la cambrure du corps s’inverse, les haches se soulèvent comme si les fesses voulaient aller à la rencontre de la main qui les claque. Le Père Castor n’en était plus à compter les coups qu’il assénait. Il aurait été bien en peine d’estimer combien de fois sa grande patte était venue s’écraser sur les fesses de la maman de Framboise. Mais, avec le temps et l’expérience, il avait acquis une sorte de sixième sens lui permettant d’estimer le niveau à son avis optimum pour une fessée de qualité. Il s’établissait ainsi une sorte de dialogue ente la main et le derrière. Il aurait presque pu dire que celui-ci s’exprimait et lui indiquait, à sa manière, le seuil à ne pas dépasser, au-dessus duquel la fessée deviendrait excessive au regard de la capacité de résistance de celle qui la recevait, mais aussi en deçà duquel elle aurait été insuffisante, et donc décevante pour les deux protagonistes. En effet, il en était persuadé, si une raclée dépassait ce seuil, elle devenait maltraitance. Et il n’aurait jamais été question pour lui de prendre ce risque, surtout avec une néophyte qu’une telle expérience aurait pu dégoûter à tout jamais de cette activité. Mais il était aussi persuadé qu’une fessée par trop légère aurait été une sorte de mépris à l’égard de celle qui la subissait. Même s’il était bien conscient que celles et ceux qui ne pratiquent pas cette activité si particulière n’auraient pas pu le comprendre, il estimait que poursuivre la fessée jusqu’à cette extrême limite de la tolérance était une forme de respect à l’égard de celle qu’il fessait. Il savait bien que la limite entre le « trop » et le « pas assez » est différente pour chaque femme, et pour chaque fessée. Les circonstances, l’environnement, le passé, les raisons de la fessée, l’état de fatigue – ou d’excitation – de la fille, et bien d’autres critères sont autant de données qui contribuent à faire que la même personne peut être en mesure, un jour, de subir sans dommages – autres que pour la peau de ses fesses – une fessée carabinée, alors qu’une raclée infiniment plus légère lui sera insupportable un autre jour. Il est donc de la responsabilité du fesseur d’être en mesure d’estimer si cette limite est ou non atteinte. Certes, il serait facile de penser qu’il lui suffit d’être à l’écoute de celle qui la reçoit. Mais il n’en est rien. S’il suffisait que celle-ci demande sereinement « maintenant s’il te plaît tu arrêtes de me tanner la peau du cul, j’en ai assez » les choses seraient simples. Mais la vraie vie – en l’occurrence la vraie fessée - n’est jamais aussi simple. Poursuivre la fessée alors que celle qui la reçoit ne la supporte plus, c’est évidemment inacceptable. Mais arrêter dès que la femme fessée lance un «arrête ! » ou un « assez ! » serait prendre les mots au pied de la lettre. Bien sûr, il est politiquement correct et tout à fait compréhensible que l’on répète à l’envi que « non, c’est non » Sauf que, parfois, justement, un « non » ne signifie pas vraiment « non », un « arrête » ne signifie pas qu’elle veuille vraiment qu’il arrête. Certains fesseurs tiennent à ce que leur victime adopte un « mot d’alerte » qui lui, et lui seul, signifiera que celle qui le prononce veut vraiment que tout s’arrête. Dans ce cas, le fesseur ne devra ni argumenter, ni demander des explications, ni faire quelque reproche que ce soit, mais en effet, cesser immédiatement. Mais établir une telle convention n’est possible que quand la fessée a été prévue, anticipée, décidée en commun. Ce qui, bien sûr, n’était pas le cas avec la maman de Framboise. Et le Père Castor ne s’était pas senti en situation de lui proposer ce mot d’alerte. Il lui appartenait donc d’estimer le moment opportun…
Finir ?
Il le fit en se fondant sur son intuition. Sur le ton des plaintes de sa victime, sur la coloration de ses fesses, sur la manière dont elle les bougeait. Et peut-être surtout sur l’alternance de ces moments de crispation du corps, et bien entendu tout particulièrement de fesses, et des moments de relâchement. Pour lui, chaque derrière cherche, on pourrait dire à l’insu même de sa propriétaire, à refuser la fessée. En gigotant, en se crispant, ou au contraire en semblant abandonner, renoncer à lutter. Mais, le Père castor en était persuadé, il y a toujours un moment où ce postérieur renonce vraiment. Où le corps qui reçoit la fessée lâche du lest, renonce à lutter. Selon l’expression du Père Castor, qui avait commis une sorte de « mémento du fesseur » c’est le moment où le derrière « accepte » la fessée. Demande grâce. Rend les armes. Et c’est le moment, justement, où il faut faire comprendre à ce popotin à la fois que l’on a bien saisi le message, et donc arrêter la fessée. Mais, et c’est toute la difficulté de l’exercice, il faut aussi lui faire comprendre que … ce n’est pas à lui d’en décider. Et il faut donc poursuivre la fessée, juste ce qu’il faut pour que celle qui la reçoit n’ait en aucune façon le sentiment qu’elle a été à l’origine de la décision de cesser. Non par un stupide sentiment de supériorité du fesseur. Mais parce que la fessée n’en sera vraiment une que si celle qui l’a reçue est persuadée qu’elle a subi la volonté de celui qui la fesse.
Quand le Père Castor sentit, dans sa main, dans son corps, dans son cœur, que le moment était venu, il mit donc fin à la fessée après ce qu’il appelait lui-même le « bouquet final » Une avalanche de claques à toute volée, puissantes, violentes, en rafale furieuse. A en avoir mal à la main. Une volée qui amena la maman de Framboise à abandonner toute velléité de résistance. Enfin, elle éclata en pleurs. En sanglots. Sans rien faire pour le cacher. Elle était arrivée à cette acmé de la fessée où voulait l’amener le Père Castor.
Celui-ci la laissa encore quelques instants allongée au travers de ses genoux, haletante, agitée de brefs sanglots. Il savait qu’elle avait besoin de temps avant de revenir dans le monde « normal »
Chapitre 2 : … et suites.
Vérification
Mais aussi, avant de laisser la maman de Framboise se relever, le Père Castor approcha sa bouche de l’oreille de la jeune femme et murmura, d’une voix cette fois douce et chaude :
« Je dois … constater ...tu comprends ? »
Elle ne répondit pas à la question. Mais, tranquillement, elle écarta légèrement les cuisses qu’elle avait resserrées durant la volée finale. Doucement, le Père Castor glissa son doigt … et constata. Il constata l’état d’humidité de l’intimité de celle qui venait de prendre une raclée d’anthologie. Elle ruisselait. Mais le geste impudique et intrusif du Père Castor se limita strictement à cette constatation. Il ne pouvait, bien sûr, nier, et encore moins se cacher à lui-même que cette fessée lui avait, lui aussi, échauffé les sens. La vigueur de son érection en était la preuve … tangible. Mais il n’eut même pas à lutter pour en rester là. Pour rien au monde il n’eut tenté d’aller plus loin, même, sinon surtout s’il avait eu le sentiment que la jeune femme était assez troublée pour l’accepter.
Au coin !
Il reprit donc son ton autoritaire, sans faire le moindre commentaire
sur ce qu’il venait de découvrir, pour intimer :
« Maintenant, au coin, jeune dame, mains sur la tête ! »
Sans un mot, elle glissa hors des genoux du vieil homme, se remit
debout, mais ses jambes flageolaient un peu, et esquissa le geste
pour remonter son slip. Immédiatement, la voix sèche et sans
réplique su Père Castor l’arrêta :
«Non ! Pas question ! Elle reste là où elle est. Et
elle ne retombe pas sinon ... »
Il n’eut pas à en dire plus. Elle avait compris. A petits pas, entravée par sa culotte, les jambes légèrement écartées pour qu’elle reste en place, elle se dirigea vers le mur que le Père Castor lui avait indiqué d’un geste. Docilement, elle mit les mains, doigts croisés, sur sa tête, et, sans même qu’il eût besoin de le lui demander, elle se pencha légèrement en avant pour mieux approcher son visage du mur. Le Père Castor pouvait ainsi apprécier la couleur cramoisie des fesses si généreusement présentées à sa vue.
Poursuivre ...
Pourtant, si agréable que fût cette vision, il se retourna, bourra aussi tranquillement qu’il le pouvait sa pipe, malgré ses mains qui tremblaient un peu, et, toujours le dos tourné, se mit à parler :
« Voilà, ma petite, c’est fini … en tout cas pour aujourd’hui. Maintenant, tu va déposer ta petite culotte sur la table de salon. C’est une règle incontournable, vois-tu, après la fessée, c’est sans culotte jusqu’au soir. Du reste, c’est mieux pour ton confort, je t’assure. Le frottement d’un slip ne ferait que … raviver … Puis tu vas rentrer chez toi, petite. Sans rien me dire. Surtout sans rien me promettre. Et puis, tu reviendras, ou pas. Mais tu sais que si tu reviens, ce sera pour … poursuivre….
Quand le Père Castor se retourna, la jeune dame était partie. Et la petite culotte était, bien en évidence, sur la table basse. Il la prit délicatement entre deux doigts et alla la glisser dans le tiroir de son bureau, celui de sa collection. Aurait-il l’occasion d’y mettre d’autres petites culottes de la maman de Framboise ? L’avenir le dirait. Mais ce serait … un autre épisode des histoires du Père Castor !
A suivre :
LIVRE 2 :
La mésaventure du Père Castor
LIVRE 3 :
Les mémoires du Père Castor
LIVRE 2
La mésaventure du Père Castor
Chapitre 1
Une rencontre fortuite
Jacquot !
« Oh ! Jacquot ! Tu ne me reconnais pas ? »
Le Père Castor se retourna et découvrit celle qui l’interpellait
ainsi alors qu’il déambulait dans une rue de la ville voisine de
son village d’adoption. Une femme qui l’appelait par ce surnom
ridicule, il y avait bien longtemps que cela ne lui était pas
arrivé. Depuis des lustres, ces élèves l’avaient appelé
« Monsieur », ses « chipies » aussi, et les
autres l’appelaient par son prénom. Même s’il savait que
certains, et certaines, dans le village où il s’était retiré,
l’affublaient du surnom de « Père Castor »
Et
bien sûr qu’il la reconnaissait ! Madeleine, il y avait bien
vingt-cinq ans qu’ils ne s’étaient plus rencontrés ! Dans
leur commune jeunesse, ils avaient été « un peu plus
qu’amis » quelque temps, puis leur histoire avait pris fin,
comme c’est souvent le cas de ces amours adolescentes. Dans les
années qui avaient suivi, ils s’étaient croisés quelquefois,
lors de rencontres d’enseignants, mais sans poursuivre vraiment
leur relation. Il en gardait pourtant un souvenir fort agréable.
Mado et Jacquot
Celui d’une ado un peu « baba cool » et, par ailleurs, passablement délurée. Qui, très vite, était devenue une des filles les plus « populaires » chez les garçons de la colo. Pour une raison fort simple : elle était l’une de celles qui se montraient les moins farouches. Du reste « Jacquot » n’avait pas été le seul à laisser promener ses mains curieuses sur les reliefs du corps de la donzelle. Si, depuis, ses mains avaient eu moult fois l’occasion de découvrir d’autres territoires, le Père Castor gardait pourtant, dans un coin de sa tête, le souvenir de cette découvertes initiale. Après tout, comme le chante son chanteur préféré on n’oublie jamais complètement « la première fille qu’on a pris dans ses bras »
Et si le temps avait passé pour elle comme pour lui, elle était restée une fort jolie femme. Grande, élancée mais avec des formes, aux cheveux certes devenus gris mais qu’elle laissait encore flotter librement sur ses épaules. Il savait vaguement qu’elle avait été mariée, et avait divorcé. Elle devait avoir appris qu’il était veuf depuis quelques années, mais ils n’avaient plus eu l’occasion de se raconter leurs vies depuis bien longtemps
«Eh bien, ça alors, c’est une surprise ! Tomber par hasard sur mon vieux complice au milieu de la rue ! »
Avec son humour potache dont il ne s’était jamais vraiment départi, le Père Castor pensa immédiatement « si ton vieux con plisse, moi c’est mes couilles ! Mais il fit bonne figure à cette vieille connaissance. Il apprit ainsi qu’elle aussi était depuis peu en retraite, et habitait à quelques pas de là. Elle l’invita à prendre un thé, et ils se retrouvèrent donc chez elle, à évoquer, un peu nostalgiques, le temps lointain de leur jeunesse. Et particulièrement cette année où ils s’étaient rencontrés dans un camp d’adolescents. Les bisous en cachette, les mains de celui qu’en effet on appelait « Jacquot » qui découvraient les mystères du corps de « Mado », puis cette escapade nocturne dans la réserve de matériel du camp. Les tapis de sol qui leur avaient servi de couche. Savait-elle que, pour lui, c’était une première ? Il ne lui posa pas la question.
Souvenirs communs
Ils n’abordèrent pas tout de suite ce souvenir commun, entamant plutôt une sorte de dialogue à demi-mot.
« C’est loin tous ça, hein, mon Jacquot ? »
« Ah, pour sûr, il y a de l’eau qui a coulé sous les ponts depuis, comme on dit »
« Tu étais déjà un sacré voyou, quand même. Dévergonder une jeune fille chaste et pure ! »
Elle le disait avec un tel sourire dans le regard que la Père Castor s’autorisa à ironiser :
« Je n’ai pas vraiment le souvenir que j’aie du beaucoup forcer les choses ... »
Ces mots l’avaient-ils blessée, ou faisait-elle semblant ? En tous cas elle répliqua, mi figue-mi raisin :
« Bien sûr, comme toujours, c’est la faute de la nana ! Bientôt je vais t’avoir forcé ! »
Prudemment, il battit en retraite :
« Tu sais bien que ce n’est pas ce que je veux dire. Nous n’étions pas vraiment adultes, mais nous étions consentants comme on dit maintenant »
Elle en convint, mais, peut-être à cause de sa fibre féministe dont le Père Castor n’avait pas pris la mesure, elle ajouta :
« Oui, bien sûr. N’empêche qu’à l’époque, pour un garçon, c’était considéré comme normal, mais pour une fille ... »
Et comme le Père Castor n’avait pas l’air de comprendre, elle expliqua :
« Quand mes parents l’ont appris ... »
A l’époque, il n’avait jamais eu vent qu’il en ait été ainsi. Mais elle lui confirma :
« Ben oui, ils l’on su ! Ma mère a découvert une de tes lettres ... »
Il se souvint alors qu’en effet, une fois rentrés chez eux après les vacances, ils s’étaient échangé quelques courriers. Puis la jeune fille avait cessé de répondre à ses lettres, et leur relation s’était ainsi étiolée. Elle continua :
« Tu peux comprendre que ce n’était pas le genre de littérature qu’ils proposaient à leur fifille ! »
En effet, il en gardait un vague souvenir, déjà ado, celui qui allait devenir, bien plus tard, le « Père Castor » aimait à jouer avec les mots, et se complaisait dans l’écriture de textes assez salés. Habitude qu’il avait reprise un plus tard, en écrivant des textes érotiques sur un blog qui, en effet, n’était pas non plus destiné aux jeunes filles. Madeleine lui releva alors que sa maman était un jour tombée sur une de ses lettres, dans laquelle il faisait allusion très directement à ce qui s’était passé dans la réserve. Et elle révéla, sans ambages que cela lui avait valu une « bonne raclée »
L’éducation de Mado
Bien entendu, ce mot mit la puce à l’oreille du vieux pervers.
Madeleine était-elle en train de lui avouer avoir été battue à
cause de leur incartade ? N’étant pas sûr d’avoir bien
compris, il joua l’indignation :
« Ils ne t’ont quand même pas ...punie ? »
Il avait failli demander crûment « pas battue »
mais le terme générique lui avait semblé plus correct. Pourtant
elle confirma sans barguigner :
«Oh que si ! Tu sais, mon vieux Jacquot, même si je me
donnais des airs de filles modernes, ce n’était vraiment pas
l’éducation que je recevais chez mes parents. Quand ma mère a
compris, ça a bardé. Heureusement, elle a pris les
choses en main – c’est bien le cas de le dire – elle-même,
sans en parler à mon père. Mais elle n’y allait quand même pas
de main morte, je peux te l’assurer. »
Le Père Castor, le sens en éveil, n’osa pas pousser plus loin ses
investigations. C’est Madeleine elle-même, comme si elle avait
entendu la question qu’il n’avait pas posée qui précisa, sans
en paraître gênée :
« Cette raclée là, je pense que ça a été une des plus
mémorables de ma vie ! »
Cette fois, la curiosité fut trop forte pour que le Père Castor puisse la réprimer, et il demanda tout à trac :
« Ta maman t’a … ? »
Il eut un moment le sentiment d’être allé trop loin dans
l’indiscrétion, et laissa sa phrase en suspens. Mais Madeleine la
finit pour lui avec une sorte de naturel :
« Flanqué une fessée XXL, oui mon cher, tout cela à cause
de l’impatience d’un jeune godelureau ! »
Le terme, plus moqueur que de reproche, fit sourire le Père Castor, qui, malicieusement, joua les étonnés :
« Je n’aurais jamais pensé que tes parents ... »
Une fois encore, Madeleine, lâcha le morceau sans qu’il ait eu
vraiment à la pousser :
« Croyaient dur comme fer aux vertus de la fessée ? Eh
bien si, mon cher ! »
Et comme entraînée par ses souvenirs, elle poursuivit :
« Oh, rassure toi, ce n’était ni la première, ni du
reste la dernière, mais celle-là je m’en souviens ! »
La machine était lancée. Mado avait prononcé « le » mot fatidique. Elle avait reçu la fessée quand elle était petite. Et même plus tard, puisque celle à laquelle elle faisait allusion lui avait été donnée alors qu’elle avait presque seize ans. Se sentant en terrain maintenant autorisé, le Père Castor osa l’interroger directement sur ce point. Sans sembler s’offusquer de cette curiosité, elle répondit que ce quelle qualifiait de « méthode d’éducation parentale » avait duré, pour elle, de sa petite enfance jusqu’à ...son mariage. Avait-elle déjà partagé ces souvenirs avec d’autres ? Le Père Castor n’aurait su le dire. Et encore moins pourquoi c’était justement avec lui, alors que, bien sûr, elle ne connaissait rien de ses penchants pervers, qu’elle se laissait aller à ces confidences. Toujours est-il qu’elle poursuivit, le regard un peu dans le vague :
« Bien sûr, personne, hormis mes frères et sœurs qui
connaissaient la même chose, ne l’a jamais su. J’en serais morte
de honte je pense. Mais, même si ce n’est pas l’image que je
donnais à l’extérieur, eh bien finalement j’acceptais ça
... »
Elle continuait, et le Père Castor, habilement, la relançait
parfois par une question brève. Oui, « ça » arrivait
assez souvent, il était rare qu’un mois se passe sans qu’elle
« y ait droit »
« Il est vrai que ,malgré cela, je n’étais pas très
sage »
ajoutait-elle en souriant d’un air mutin. Oui, c’était le plus souvent sa maman qui « sévissait », surtout quand elle était adolescente. Oui – le Père Castor avait trouvé le moyen de lui poser indirectement la question, et elle y répondit sans réticence, c’était « déculottée » , toujours. Sur les genoux de sa maman quand elle était petite, plutôt penchée sur le pupitre où elle faisait ses devoirs quand elle avait grandi. Et, oui, il y avait toujours eu un martinet à la maison. Ce qui, précisait-elle, n’était pas aussi rare qu’on pourrait le penser à l’époque. Oui, enfin, on lui imposait souvent, après, d’aller « au coin ». Ce qu’elle détestait encore plus que la fessée elle-même avouait-elle. Même si, pour sauvegarder sa pudeur, ce n’était qu’en présence de la maman et parfois de ses sœurs.
Bien entendu, ces confidences ravissaient le « vieux complice » Jamais, quand ils étaient jeunes, il n’avait imaginé un seul instant que cette fille qui lui semblait si avancée, pouvait connaître de tels traitements à la maison. Et, bien sûr aussi, le vieux pervers commençait à penser qu’après tout, il n’était jamais trop tard pour retrouver les pratiques de son enfance. Mais avant qu’il ait pu trouver le moyen d’orienter la conversation dans ce sens, son amie remarqua soudain :
Garnement !
« En tous cas, celle là, c’était quand même très
injuste ! Après tout, si j’avais fait une bêtise, je n’étais
pas toute seule ! »
Le Père Castor en convint,
feignant hypocritement d’être désolé. Ce qui n’empêcha pas
Madeleine d’insister :
« Le garnement qui
m’avait amenée là aurait bien mérité la même sanction, tu ne
penses pas ? »
La question déconcerta un peu le Père Castor, qui ne sut que bredouiller :
« Oui … enfin...peut-être... »
Son embarras fit sourire son amie qui enfonça encore plus le clou :
« Et c’était toi, ce garnement, mon cher ! »
La manière dont elle répétait ce mot de « garnement » interpellait son vieux copain. Et plus encore quand ce fut elle qui prononça les mots qu’il aurait pu dire lui-même :
« Mais il n’est jamais trop tard pour que justice soit rendue, non ? »
Chapitre 2
Une vengeance qui se mange chaud
Retournement de situation
Elle avait levé les yeux vers lui, et dardait son regard dans le sien. Il fit le choix de se placer sur le terrain de l’ironie en répondant, un peu bourru :
« Oh … mais j’ai passé l’âge, me semble-t-il ! »
La riposte fusa :
« Crois – tu ? »
Et avant qu’il n’ait pu reprendre, elle lança, cette fois les yeux brillants et la voix devenue subitement dure, presque métallique :
« Ainsi, monsieur trouverait juste que la petite Mado ait eu les fesses massacrées, mais que lui ... »
Une fois encore, il argua de son âge, comme si, lui-même, n’avait pas trouvé parfaitement normal, pendant plusieurs décennies, de fesser allégrement des femmes – dont la sienne mais pas seulement – pour lesquelles l’adolescence était bien lointaine.
Debout !
Madeleine s’était levée, le visage maintenant sévère, le doigt pointé vers son vieil ami.
« Ah, ça serait trop facile, garnement ! Et en plus il se permet d’ironiser, de se moquer de moi ! Et tu penses que ça va se passer comme ça ? Eh bien non ! Et d’abord, tu pourrais te lever quand je parle ! »
Est-ce le ton de la voix, ou l’expression du visage de Madeleine ? Presque mécaniquement, et en tous cas sans l’avoir consciemment décidé, le Père Castor bondit sur ses pieds. Lui, le vieux prof, lui le mari sévère et pervers, lui le fesseur invétéré, venait d’obéir. Et il restait là, les bras ballant, la bouche un peu entrouverte, et surtout les yeux baissés !
Déculotté, au masculin
Madeleine avait-elle prémédité ce qui allait se passer ? Même après les faits, le père Castor aura été incapable de le dire. Et peut-être qu’elle non plus ne le savait pas. Et lui, au moment où il s’était levé, jouait-il à « obéir » ou obéissait-il vraiment ? Avait-il pris même pris conscience qu’il obéissait ? Quoi qu’il en soit, ils étaient, peut-être sans s’en être aperçu ni l’une ni l’autre, passé dans un autre forme de relation.Madeleine ne fit aucun commentaire. Mais elle fit un pas en avant, pour s’approcher de celui qu’elle venait d’appeler à plusieurs reprises « garnement » Il ne recula pas, et ne leva même pas les yeux. Ceux de Madeleine lançaient des éclairs. Elle lança :
« Tourne-toi, vilain garnement ! Et mets les mains sur la tête, comme un sale gosse que tu es »
Le Père Castor fut-il étonné d’un tel langage ? Hésita-t-il avant d’obtempérer? Lui, le vieux prof, « un sale gosse » ? L’idée même d’être ainsi qualifié l’aurait probablement fait rire. Pourtant, là, il n’ébaucha même pas un sourire. Et il se retourna ! Madeleine passa les mains autour de sa taille. Ce faisant, elle collait son torse contre le dos du Père Castor. A tâtons, elle dégrafa la ceinture du pantalon. Le Père Castor n’esquissa pas un geste pour l’en empêcher. Ses doigts habiles ouvrirent la braguette, et, lentement, elle baissa le pantalon jusqu’au bas des jambes. Elle recula d’un pas et contempla, avec un sourire carnassier le tableau offert à ses yeux. Un homme, les mains sur la tête, le pantalon baissé sur les chevilles.
Comme si la chose était toute naturelle, elle saisit l’oreille de celui-ci, la tordit un peu, amenant la tête à se baisser, et entraîna le Père Castor vers un fauteuil. Toujours en le tenant fermement par l’oreille, elle l’amena derrière le dossier du fauteuil et obligea l’homme à se pencher par dessus. Machinalement, il plaça ses mains sur l’assise du fauteuil. Madeleine le laissa faire, mais elle commenta, ironiquement :
« Voilà, mon garnement est en bonne position ! Mais il sait bien qu’une fessée, c’est cul nu ! »
Ce n’était pas une question, elle n’appelait pas de réponse. Madeleine n’en attendait d’ailleurs pas. Mais elle exigea, de la même voix autoritaire :
« Tu me baisses ce slip, tout de suite ! »
Il ne sera donc pas déculotté, il va devoir baisser lui même son slip, se déculotter lui-même. Se mettre volontairement les fesses à l’air. Et il le fit ! Il se releva à demi, saisit son slip, et, en effet le descendit sous ses fesses. Ca y est, il était cul nu ! Immédiatement, il reprit sa position. Offrant ainsi ses fesses à la vue de Madeleine, mais l’empêchant aussi ...de voir son sexe bandé. Eh oui, le Père Castor – ou faudrait-il dire le garnement ? - bandait! Il exposait son cul nu, il montrait ses fesses, il avait le postérieur à l’air, mais sa queue était raide. Aussi raide que quand c’est lui qui découvre le popotin déculotté de ses chipies. Malgré son âge, sa queue était bien dressée, fière, arrogante. Une queue épaisse, surmontée d’un renflement d’où sortai l’esquisse d’un gland violacé. Une tige parcourue d’une grosse veine bleutée, qui vint presque se coller au buisson des poils drus et frisés. Le Père Castor n’a jamais compris pourquoi il était devenu chauve, mais que les poils pubiens, eux, étaient restés en place.
Ça fait mal !
Il ne saurait dire combien de fois, lui le fesseur, il a joui de ces quelques secondes avant que sa main ne vienne s’abattre sur un derrière ainsi présenté. A-t-il jamais imaginé les sentiments de celles-ci durant ces quelques secondes ? Ces instants où la fessée est inéluctable, inévitable. Ce silence qui, inexorablement, sera bientôt rompu par l’explosion de la première claque, il est d’une densité toute particulière. Et elle tomba, cette claque inaugurale. Madeleine frappa, fort, la fesse droite, et, immédiatement, l’autre fesse. Le garnement parvint à rester stoïque, à laisser ses mains posées sur le siège, à ne pas tenter de se protéger le derrière, mais celui-ci s’était contracté, comme s’il voulait disparaître, s’effacer, pour échapper à l’averse qui tombe dru. Et qui se poursuivit, implacable.
L’expérience du Père Castor
Depuis le temps qu’il distribue généreusement des fessées sur des croupes féminines, le Père Castor n’a jamais douté de leur effet douloureux pour celles-ci. Du reste les réactions des femmes concernées ne lui ont permis aucune hésitation sur ce point. Les rares fois où des donzelles ont exagéré leurs réactions en se mettant à crier comme un cochon qu’on égorge dès la première tape, il n’a pas été dupe. Et cette comédie grotesque lui a du reste ôté toute envie de continuer à y participer. Il lui est même arrivé, deux fois, de cesser immédiatement, et de donner leur congé immédiat à ses partenaires. Mais, à l’inverse, aussi résistantes et endurantes que furent certaines de celles à qui il a flanqué des fessées, aucune n’a pu ne pas lui laisser comprendre les effets de celles-ci. Quels que soient leurs efforts pour rester impassibles, aussi têtues et fières qu’elles aient put être, aucune n’est jamais parvenue à lui faire douter des conséquences douloureuses du traitement appliqué à leurs postérieurs. Les crispations des fesses, les sautillements sur place, les mouvements convulsifs des popotins, montraient assez évidemment combien ceux-ci morflaient, même quand leurs propriétaires parvenaient à rester silencieuses. Et il ne lui était du reste arrivé que très rarement de rencontrer des femmes qui parvenaient à le rester jusqu’au bout. Certaines limitaient leurs réactions à des « umpf » étouffés, d’autres lâchaient des cris aigus de souris prises au pièges, ou exhalaient des sortes de soupirs. A la différence des comédiennes souvent ridicules que présentent beaucoup de films pornographiques ou de vidéos traînant sur le Net, aucune – sauf celles qu’il a prestement congédiées – ne s’était jamais mise à hurler à la mort. N’étant en rien un sadique, il n’aurait d’ailleurs pas poursuivi le traitement si elles avaient réagis ainsi. Mais toutes ont, d’une manière ou d’une autre, exprimé vocalement leurs ressentis. Les « aille », les « ouille », plus ou moins modulés ; les « ah » et les « oh » brefs ou prolongés, étouffés ou claironnés ; les jappements, les criaillements, les glapissements et autres grognements rauques, gutturaux ou aigus, ont toujours accompagné le bruit des claques. Avec le temps, et l’expérience, il était persuadé – à raison – d’être capable d’évaluer, en les entendant, le moment où elles atteignaient leur seuil de tolérance, et où il convenait donc de mettre fin à la raclée. Il ne tirait aucun plaisir pervers de ces plaintes, mais elles étaient à ses yeux – en l’occurrence à ses oreilles- partie prenante d’une fessée réussie.
De même, aussi impassibles qu’aient pu paraître certaines de celles à qui il avait appliqué des fessées parfois sévères, aucune ne l’était restée jusqu’au bout. Certaines bougeaient les fesses de manière presque convulsives, laissant leur derrière ballotter de gauche à droite ; d’autres se limitaient à des mouvements presque imperceptibles. Les unes ployaient les genoux comme si les jambes allaient leur manquer ; d’autres, au contraire, se dressaient sur la pointe des pieds, rapprochant paradoxalement la partie fustigée de leur individu de la main qui la frappait. D’autres encore sautillaient comme montées sur ressort. Mais toutes finissaient par exprimer d’une manière ou d’une autre, par les mouvements de leur corps, combien celui-ci souffrait du traitement reçu. Adaptant sa conduite aux ressentis de chacune, et à leur personnalité, il lui était arrivé de considérer qu’il était temps de cesser la fessée quand les réactions corporelles des chipies semblaient lui indiquer qu’elles n’étaient plus en mesure d’en recevoir plus, ou, au contraire, de la poursuivre jusqu’à ce qu’elles cessent de gigoter, devenant imperturbables et passives après s’être agitées parfois convulsivement, et indiquant ainsi qu’elles avaient atteinte le seuil de ce qu’il appelait une fessée « magistrale » De celles qui amènent celles qui la subissent juste au-delà du de ce qu’elles pensaient être leur seuil de tolérance.
De la douleur
Jamais, au grand jamais, le Père Castor n’avait eu comme but, en donnant la fessée, la souffrance de celle qui la recevait. Faire mal ne lui procurait, vraiment, aucun plaisir. A ses yeux, la souffrance n’avait jamais été le but de la fessée. Même quand elle était appliquée en punition d’un quelconque manquement. La punition n’était jamais donnée pour faire mal. Pour autant, lucide, il avait toujours su qu’une fessée fait mal à celle qui la reçoit. Plus même, il était parfaitement conscient que la douleur était non seulement inévitable, mais même indispensable à ce qu’une fessée en soit vraiment une. On pourrait même dire qu’à ses yeux, une fessée subie sans la moindre douleur aurait été une palinodie, une comédie, une escroquerie, presque une injure. En un mot comme en cent, il savait, évidemment, qu’une fessée est douloureuse, toujours. Et que cette douleur, indiscutablement, est la conséquence – et non le but -d’une fessée.
Révélation
Pourtant, pour le Père Castor, cette avalanche de claques que subit son derrière fut, d’une certaine manière, une révélation. Dés les premières, il avait compris qu’une fessée, eh bien ça fait un mal de chien ! Plus ou moins consciemment, il avait toujours considéré que la douleur était en quelque sorte proportionnelle à la durée de la fessée. Et que, plus celle-ci se poursuivait, plus elle s’accroissait. Or il découvrait qu’il n’en était rien. Que la douleur, cuisante, était bel et bien présente dés les premières claques. Que le nombre de celles-ci n’était, finalement, pas l’essentiel. Qu’on aurait presque pu dire qu’une seule frappe, c’était déjà une fessée. Qui, il ne le découvrait pas vraiment, mais il en prenait conscience, en effet, faisait mal. Une brûlure, une cuisson, une souffrance, mais qui, pourtant, n’avait rien de commun avec celle ressentie dans toute autre circonstance où le corps souffre. Il lui était, bien sûr, arrivé de se faire mal, de souffrir. Dans ces circonstances, n’étant pas plus masochiste qu’il n’était sadique, son premier souci, son premier souhait, était évidemment de faire cesser au plus vite la souffrance. Or il découvrait qu’à cet instant, alors que la fessée que lui infligeait Madeleine se poursuivait, il en était tout à fait différemment. Qu’il pouvait en même temps avoir mal, très mal, et pourtant ne pas vraiment attendre ni espérer la fin de la souffrance. Comme si une étrange alchimie s’était mise en place et que son corps – ou son esprit – savait qu’il fallait que la fessée se poursuive, qu’elle continue, qu’elle aille à son terme.
La honte
Bien sûr, c’est Madeleine qui en décida. Curieusement, le Père Castor entendit que la fessée était terminée plus qu’il ne le ressentit. En effet, il s’aperçut que la douleur ne cessait pas dès que les claques arrêtaient de tomber. C’est finalement le silence qui succédait à l’écho des frappes de la main sur la peau qui lui fit comprendre que la fessée était terminée.
Mais, alors qu’il se relevait, et qu’il esquissait le geste de remonter son slip, la voix de Madeleine l’arrêta :
« Pas question ! Tu retournes au coin, mains sur la tête ! »
Et quand il eut obtempéré docilement, parcourant les quelques mètres qui le séparaient de l’endroit indiqué en veillant à ce que son slip reste en place, il entendit la voix ironique de son amie qui commentait :
« Ah, mais elles sont bien rouges, les fesses de mon garnement ! »
Cette fois, ce ne sont pas seulement les fesses du vieil homme qui rougirent. Mais aussi ses joues. Il était très conscient du spectacle qu’il offrait à sa tourmenteuse. Celui d’un derrière cramoisi, de ses jambes nues, du slip tendu entre les cuisses. Celui d’un homme qui a depuis longtemps dépassé ce que l’on appelle « la force de l’âge » et qui expose son cul tout nu. Ah ça, oui, il le savait bien, il montrait « la lune en plein jour » comme il aime à le dire quand il impose cette situation à ses chipies. Et il était submergé par la honte. Et pourtant, il ne fit rien ni pour cacher son cul, ni pour quitter cette position humiliante. La honte, il le savait bien, fait partie intégrante de la punition. Il avait accepté celle-ci, il devait boire le calice jusqu’à la lie.
Mais cette honte, cette humiliation, cet abandon conscient de sa fierté, elle eut aussi pour conséquence d’accroître encore la rigidité de sa queue. Quand il baissa les yeux, il la vit, encore plus verticale que pendant la fessée. Il ne savait pas que, alors qu’il se dirigeait vers ce « coin », Madeleine n’avait pas manqué d’esquisser un sourire ambigu en découvrant que son vieux copain bandait encore comme un cerf.
Encore des souvenirs pour Mado
Quand Madeleine eut estimé que sa pénitence avait assez duré, elle l’autorisa à baisser ses mains, et à remonter son slip et son pantalon. Alors qu’il s’était assis près d’elle sur le canapé, sans pouvoir réprimer une grimace de douleur quand ses fesses rencontrèrent celui-ci, elle entoura les épaules du vieil homme du bras, posa sa tête sur lui et murmura :
« Et encore, la mienne, tu sais, c’était au martinet … »
Il ne fait aucun commentaire, mais cela n’empêcha pas sa vieille amie de poursuivre, sans qu’il sache si c’est à son intention ou si elle se parlait à elle-même :
« A la maison, le martinet était toujours pendu dans la cuisine, prêt à servir. Et quand mes parents estimaient que le moment était venu de le remplacer, c’était nous, les enfants, qui devions aller en chercher un nouveau. Je me souviens encore de ma honte quand je devais demander « je … je voudrais un ..un martinet, s’il vous plaît, madame » Oh, le regard mi apitoyé mi ironique de la mercière. Qui poussait le vice, cette salope, jusqu’à me demander innocemment : « il faut que je te t’emballe, ou tu l’emmène comme ça, ma petite ? » Tout juste si elle n’ajoutait pas : « c’est pour servir tout de suite ? » Et il servait, mon dieu oui, et souvent. Quand maman le décrochait du mur, je me dépêchais de retrousser moi-même ma jupe et de baisser ma culotte, pour éviter qu’elle ne commence par cingler mes cuisses. Aussi douloureux que ce fût, je préférais qu’elle me fouette directement les fesses, au moins comme ça les autres ne verraient pas les marques sur mes cuisses le lendemain »
Et, toujours comme perdue dans ses souvenirs, elle poursuivit :
« Parce que ça laissait de sacrées traces, sur la peau tendre des gamines, je peux te le dire ! Pendant deux ou trois jours, j’avais le popotin zébré de vilaines marques violettes »
Malgré la cuisson qui continue à lui chauffer les fesses, le Père Castor, ému, serra son amie contre lui et murmura :
« Je ne savais pas, tu sais, et je suis désolé … »
J’en ai un aussi !
Mais Madeleine se redressa, fièrement et affirma, d’une voix redevenue plus ferme :
« Ne le sois pas, mon vieux, finalement tu n’y étais pour rien. Si je n’avais pris ma trempe pour avoir batifolé avec toi, cela aurait été pour un autre motif, tu sais. »
Et, comme si, brusquement, elle regrettait d’en avoir trop dit sur elle-même, elle ajouta :
« Mais, tu sais, j’en ai un aussi ! »
La révélation surprit évidemment le Père Castor. Elle, Madeleine, l’enseignante moderne, qui, il en aurait mis sa main – et même peut-être autre chose – à couper, n’aurait jamais esquissé le moindre geste violent à l’égard d’un enfant, possédait un martinet ! Ce symbole des punitions infantiles, tellement contradictoire avec ses idées en matière d’éducation. C’était proprement incroyable. Comme si elle avait deviné les réflexions de son ami, Madeleine précisa:
« Mais ne te fais pas d’idée fausse, vieux maboul, il n’a jamais servi sur les tendres derrières des enfants ! »
Le Père Castor, qui n’en doutait pas fut quand même rassuré par cette affirmation. Il ne relèva même pas ce mot de « vieux maboul » qui, s’il avait été employé par toute autre qu’elle aurait valu à l’insolente une raclée immédiate. Mais il sursauta quand même quand Madeleine termine sa phrase :
« Je le réserve pour un vilain garnement, s’il revient un jour voir sa vieille copine Mado »
Chapitre 3
Comme un veau à l’abattoir
Tu ne seras pas venu pour rien !
Les mots de Madeleine résonnaient encore dans la tête du Père Castor alors qu’il s’en retournait vers son logis, après que son amie l’ait presque mis à la porte comme si, une fois revenue dans le monde normal, elle voulait se retrouver seule.
Lui, le vieux pervers, lui, le vieux fesseur, lui, le mari autoritaire, lui qui avait si souvent rougi les postérieurs de ses conquêtes passagères ou plus continues, venait bel et bien de prendre une fessée. Une vraie fessée, déculottée. Et celle qui n’avait ainsi fait en quelque sorte que lui faire découvrir l’autre côté de la fessée avait bel et bien envisagé de récidiver.
Prit-il sa décision le soir même ? Retourna-t-il longuement la question ? Prit-il vraiment une décision ? Nous n’en saurons rien. Cela lui appartient. La seule certitude c’est que, une semaine jour pour jour plus tard, le Père Castor sonnait chez Madeleine.
Celle-ci lui ouvrit la porte, et ne sembla nullement étonnée de le voir. Le Père Castor était là, devant le seuil, la tête basse. Tout, dans son attitude, indiquait qu’il était conscient de ce qui allait se passer. Elle réprima un sourire, tant il lui semblait qu’il se présentait devant elle comme un veau qu’on amène à l’abattoir.
Mais elle se contenta de constater :
« Ah, voilà mon garnement. Et bien, entre donc ! »
Et comme il entrait en effet dans le salon qu’il connaissait déjà, elle ajouta, d’une voix presque joyeuse :
« C’est bien d’être venu. Et crois moi, tu ne seras pas venu pour rien ! »
Ce n’est qu’alors que le Père Castor constata le changement d’ameublement de la pièce. Il y avait toujours le canapé et les fauteuils, avec la table basse. Mais il y avait surtout, près de la fenêtre, un meuble qui n’y était pas la dernière fois. Une sorte de pupitre d’écolier, en bois foncé, avec sa tablette inclinée, griffée par des entailles probablement faites au cours des années par des générations d’écoliers, et, au dessus, un encrier d’antan, avec son étiquette « encre violette » un porte-plume en bois, avec au bout la célèbre plume « sergent major »que la Père Castor avait utilisé quand il était enfant, et un cahier au quadrillage « Seyes »
Dictée
Comme si cela allait de soi, elle désigna la chaise placée devant le pupitre du doigt en disant :
« Installe-toi, garnement. Il me semble que l’orthographe n’était pas ton fort, à l’école. Il est temps de rattraper le temps perdu. »
Elle énonça alors, encore une fois comme une évidence :
« Tu écris lisiblement, et sans faire de taches, sinon … »
Le Père Castor déboucha la bouteille d’encre, et prit le porte-plume en main. Le geste lui revint, machinalement : il porta la plume à sa bouche, l’humecta, puis la plongea dans l’encrier, avant de la tapoter sur le goulot pour en faire tomber d’excédent d’encre. Puis il ouvrit le cahier.
D’une voix lente, en articulant soigneusement, Madeleine commença à dicter.
« Quels que furent les efforts de sa maîtresse –virgule – le garnement ne se résolvait pas à améliorer son orthographe –point – S’il eût fait des efforts lui aussi, -virgule- il n’eût pas pris le risque – il n’eût pas pris le risque – d’accroître la colère de la maîtresse –point-
Des verbes au subjonctif, des mots inusités, le Père Castor, à plusieurs reprises, dès ces premières phrases, hésita. Madeleine, répéta les deux premières phrases, puis continua :
«S’il avait pris ses précautions, il aurait révisé sérieusement – il aurait révisé sérieusement –Mais encore eut-il fallu qu’il les prennent – qu’il les prennent-. Les cours qui lui avaient été dispensés – qui lui avaient été dispensés – auraient dû lui permettre de progresser – de progresser- Mais encore eut il fallu qu’il soit attentif – qu’il soit attentif –On lui avait dispensé des leçons, il n’en avait eut cure – il n’en avait eut cure –
Une fois encore, le Père Castor s’interrogeait. « dispensés » ou « dispensé » ? Fallait-il accorder ou pas ?. Et ce verbe avoir, il fallait un accent circonflexe ou pas ? Il s’embrouillait, il raturait, il se reprenait. Mais Madeleine, devenue subitement « la maîtresse » continuait, imperturbable :
« Il sut donc qu’il serait sanctionné s’il émaillait son travail de ratures et de fautes – de ratures et de fautes – La maîtresse, elle, a vu qu’il n’était pas assez attentif – qu’il n’était pas assez attentif- Le garnement comprit qu’après la correction de la dictée – la correction de la dictée – viendrait la sienne – viendrait la sienne – point final.
Des souvenirs pour Jacquot
Le Père Castor, durant et exercice, était redevenu le petit Jacquot. Cet élève pour qui, en effet, l’orthographe avait toujours été, avec l’écriture, une sorte de cauchemar. Comme l’autre Jacques, le grand, son autre idole, il aurait pu faire, avec les zéros obtenues aux dictées « des auréoles pour Saint François et des tunnels pour Charlot » Et, tandis qu’il écrivait, sortant machinalement un bout de langue entre ses lèvres, des images et des mots lui revenaient en mémoire. La classe chauffée au poêle de bois, l’odeur un peu fade de la craie et de l’encre, les mains des enfants aux doigts tachés d’encre violette, la blouse grise du maître … Et ses angoisses devant la page constellée de pattes de mouches et d’éclaboussures d’encre. Mais aussi les punitions. Le « piquet », debout, nez au mur, durant les récréations, ou au fond de la classe, sous les regards amusés des copains. Et aussi la menace, proférée par le maître qui agitait sa grosse règle de bois. Parfois, quand un élève s’était montré particulièrement insupportable, le maître l’entraînait dans le couloir, le tenant par une oreille d’une main tandis qu’il tenait la règle de l’autre. Ce maître frappait il vraiment l’élève dans le couloir ? Jacquot ne l’avait jamais su vraiment, les victimes – si tant est qu’elles l’eussent été – ne s’en vantaient pas. Quand l’enfant revenait, la tête basse, les autres évitaient d’ailleurs de l’interroger, comme si le récit de la sanction eut été comme l’annonce qu’ils en seraient les prochaines victimes. Mais Jacquot s’interrogeait. L’enfant avait-il été penché sous le bras puissant de l’instituteur ? Celui-ci avait il baissé la culotte courte ? Le slip « kangourou » avait-il lui aussi été baissé ? A cette idée, une sorte de sueur froide perlait aux tempes et dans le dos de Jacquot. C’était de la peur, certes, mais aussi une étrange fascination. La grosse règle frappant les fesses d’un gamin le terrorisait. Pourtant, l’image de ce postérieur ainsi fustigé, de cet enfant courbé sous le bras du maître, de ces fesses dénudées, lui revenait en boucle, le soir, quand il était dans son lit. Et peut-être avaient-elles étaient à l’origine des premières taches dans ses draps.
Correction
Les instruments de la maîtresse
Madeleine, ou plutôt « la maîtresse » cessé de dicter, et s’était maintenant penchée sur le cahier de son garnement. Celui-ci humait le parfum un peu musqué de sa peau. Les longs cheveux lui effleuraient la joue, et il sentait la poitrine qui s’appuyait sur ses épaules. Que ce soit à cause des souvenirs qui lui étaient revenus, l’amenant à être moins vigilant et donc, il s’en rendrait compte bientôt, à commettre plusieurs fautes d’inattention, ou à cause de ce contact à la fois sensoriel et odoriférant, il sentait son sexe gonfler inexorablement. L’idée que s’il devait être déculotté dans les minutes à venir, la maîtresse ne pourrait pas ne pas remarquer cette érection, le fit pâlir.
La maîtresse tenait un crayon rouge à la main, et se mit à entourer rageusement les mots fautifs, en commentant à mi-voix :
« Un accent circonflexe qui manque … le verbe « prendre » …avec un t ! une règle de base pourtant ! …et les accords du participe, pas encore acquis ? C’est intolérable … »
A chaque faute relevée, elle indiquait un chiffre, un un, un deux ou un trois, dans la marge. Quand elle eut fini sa lecture attentive, elle prit le cahier en main, se releva et annonça, d’une voix courroucée :
« Six fautes dans une dictée de CE1 ! Mais il se moque du monde ! Nous allons faire les comptes … »
Elle additionna alors les chiffres notés en rouge et marmonna :
« Deux plus un, plus trois, plus deux, plus trois et plus un …ça fait combien ? »
Le garnement avait bien d’autres choses en tête que de suivre l’addition à laquelle se livrait la maîtresse. Il resta donc coi quand elle lui posa la question. Ce qui ne fit qu’accroître sa colère, qu’elle fut réelle ou mise en scène :
« Et en plus ce garnement n’écoute pas la correction, et est incapable de faire une addition de CP ! Eh bien, nous allons procéder à une autre correction ! Debout, vite ! »
Le garnement obtempéra promptement, se relevant, tout en restant collé au pupitre dans l’espoir que la maîtresse ne verrait pas la bosse qui déformait le devant de son pantalon.
« Ouvre le pupitre, et donne moi ce qui est dedans »
Il fit ce qui lui était ordonné et resta un moment bouche bée. En soulevant le pupitre, il découvrait, dans la case, un martinet et un bouquet de fines brindilles reliées entre-elles par un ruban de cuir. Oh, certes, des martinets, il en avait vu, et manié, de nombreux dans sa vie de fesseur, mais le Père Castor n’en avait jamais vu de pareils. Comprenant son étonnement, la maîtresse expliqua, pédagogue :
« Eh oui, mon cher, il y a des progrès technique même en ce domaine. Je te présente « bouclette », un instrument dont tu vas goûter pour ton bien ! »
« Bouclette », un nom presque bucolique, presque souriant, dont le Père Castor comprit l’origine en constatant que, contrairement aux instruments qu’il avait si souvent manié, les lanières de ce martinet formaient, en effet, de boucles. Mais déjà, la maîtresse s’impatientait
« Je pense t’avoir demandé de me les apporter, pas de les contempler ! »
Le garnement approcha la main du martinet, hésitant comme si celui-ci allait la lui brûler. Puis il s’en saisit, fit de même avec les verges, et dût bien se résoudre à se retourner pour les apporter à la maîtresse qui les attendait, les bras croisés. Une sorte de rictus s’ébaucha sur ses lèvres quand elle découvrit l’érection de celui qu’elle venait de fesser. Tout en saisissant ce qu’il lui tendait, elle constata :
« Et bien, puisque cela te fait de l’effet, tu ne vas pas être déçu … »
Elle déposa les verges sur le canapé, mais garda le terrible « bouclette » en main, tout en caressant ses lanières courbes presque sensuellement. Désignant le pupitre du menton, elle ordonna :
« Retourne te mettre en place, les mains bien à plat sur le bureau. Et déculotte-toi, prestement !»
Il était trop tard pour barguigner. Le Père Castor, ou plutôt Jacquot, obtempéra. Il baissa lui même pantalon et slip.
La douzaine
Dés qu’il fut installé comme elle lui avait ordonné, elle reprit son comptage :
« Deux et un trois, plus trois plus deux plus un ….alors ? »
Cette fois, il avait été attentif et il répondit :
« Ca fait douze … »
Elle exulta :
« Tu vois, quand tu veux ! En effet, douze, c’est un bon chiffre ! Ce sera donc une douzaine. Chiffre oh combien symbolique»
Il n’était pas nécessaire qu’elle en dise plus. Le garnement avait bien compris. Il ferma les yeux, et attendit. Il perçu le bruit doux du sifflement des lanières agitées par la maîtresse et, aussitôt, leur cruelle morsure sur ses fesses. Nouvelle découverte pour lui. Les claques données par la main sèche de la maîtresse avaient été si douloureuses que le cinglement des lanières ne le fut pas véritablement plus. Mais la douleur était d’une nature différente. Comme si toute la surface de son derrière avait été meurtrie, piquée par un essaim de guêpes. Il s contracta le muscles, serra les fesses, crispa les mains sur le plateau du bureau, mais parvint à rester stoïque et silencieux. Comme si cette attitude était une révolte ou une provocation, elle lança une deuxième fois la chevelure de cuir, mais en visant de telle sorte que seules les extrémités des lanières vinssent frapper le postérieur. Provoquant une douleur encore plus vive. Il se cabra, releva la tête, les yeux exorbités, et ne put refréner un gémissement. La maîtresse continuait à faire se balancer lentement les lanières, prenant son temps entre chaque coup. A la différence de la volée continue, en averse, de la fessée manuelle, elle espaçait maintenant les coups, comme pour leur laisser le temps de pénétrer, d’emplir, le corps de sa victime. A chaque nouvelle volée, il entendait d’abord le sifflement, comme celui du vent dans les feuilles des arbres, puis le « schlach » des lanières s’étalant sur son derrière.
Maintenant, il ne cherchait plus à étouffer ses geignements, ni même ses cris. Les « ooooh ! » et les « aille » ponctuaient chaque nouvel assaut. Il sautillait sur place, sa queue battant la mesure en rythme, sans pour autant perdre de sa rigidité. Les lanières frappaient parfois le gras du derrière, d’autres fois elles cinglaient sur le côté, et s’égarèrent plusieurs fois sur les cuisses, provoquant des cris plus aigus. Il parvenait pourtant à garder les mains posées sur la table. Il avait rapproché ses jambes, mais, experte, la maîtresse lança par deux fois les lanières de telle manière qu’elles atteignent l’intérieur des cuisses, l’obligeant ainsi à les écarter. Alors, perversement, elle balança le martinet de bas en haut, visant le bas de la raie des fesses. Les bouts des lanières atteignirent ainsi par derrière les testicules. Cette fois, ses jambes faillirent le lâcher. Il tituba, manqua de s’écrouler, parvint pourtant à se redresser, et même à bondir sur place. D’instinct, il avait ramené ses mains en coque devant son sexe meurtri, et continuait à sautiller en modulant une plainte déchirante. La maîtresse lui laissa le temps de se remettre de cette douleur insupportable, qui avait eu raison de son insolente érection. Quand, de lui-même, il eut repris sa position elle décréta :
« Tes mains ont bougé, le coup ne compte pas ! »
Et elle illustra sa décision en assénant d’affilée trois coups qu’il parvint à supporter sans bouger. Ce furent donc treize cinglées qu’il subit. Mais elle ne l’autorisa pas pour autant à se relever, annonçant, implacable :
« Tu ne bouge pas, sinon on reprend au début ! »
Canne
Un nouveau sifflement, différent, plus aigu. Puis la déflagration. La sensation que la peau de son cul explosait. Un impact, violent, la sensation d’un trait mince de vive douleur, puis un temps d’arrêt, avant que celle-ci semble s’étendre, s’étaler, pénétrer son corps tout entier, le traverser. Un arc électrique qui atteignait son ventre, ses couilles, son dard. Une douleur d’une intensité qu’il n’aurait pas imaginée, et qui, paradoxalement, redonnait force et vigueur à son sexe. Il en eu le souffle coupé, mais elle n’en exigea pas moins :
« Je veux t’entendre compter ! »
Vaincu, il eut la force d’articuler :
« Un ! »
Et il ajouta :
« Madame »
Elle comprit alors qu’elle l’avait vaincu. Il était bien redevenu un garnement puni, et seulement un garnement. Qui ponctua chaque nouveau coup par un cri, mais aussi l’annonce du chiffre, et de « Madame » qui la ravissait. Chaque coup laissait une marque nette, rectiligne, qui, très vite, gonflait en une boursouflure violacée.
Suite ?
Après le douzième coup, il n’était plus question pour lui de tenter de s’asseoir. Il resta donc prostré sur le pupitre, laissant les larmes couler sans chercher à les cacher. Elle s’approcha de lui, passa délicatement le bout des doigts sur les marques qui décoraient son derrière, et murmura, si bas qu’il aurait pu croire qu’il avait imaginé ces mots :
« La prochaine fois, on refera la dictée, mon garnement. Et je suis sûre que tu auras progressé »
Mais, tandis qu’il se relevait difficilement, et après qu’il fut parvenu à se reculotter et à remettre son pantalon, il l’entendit aussi, comme au travers d’un brouillard, lui susurrer :
« Moi c’est les tables de multiplication que je ne parviens pas à retenir. La semaine prochaine, je peux venir chez toi ? »
Il sut alors qu’ils écriraient ensemble une autre histoire du Père Castor.
Livre 3
Les mémoires du Père Castor
Préambule
Dans ses « mémoires de guerre », le Général De Gaulle se qualifiait de « vieil homme, recru d’épreuves ». Le Père Castor, qui apprécie les belles lettres, aurait pu reprendre au moins une partie de la phrase à son compte. Puisqu’en effet, il est aujourd’hui un vieil homme. Et que, récemment, d’innocentes questions de la petite Pomme, sa petite fillei, l’ont amené à se remémorer son passé, et plus particulièrement son passé de passionné de la fessée. Pourtant, toujours attentif à l’exactitude des mots, il a estimé que l’adjectif « recru » n’était probablement pas le plus adapté en la circonstance. En effet, quoiqu’il ait pratiqué la chose fort longtemps, il ne se sent en rien «harassé, las, exténué »et encore moins « accablé, submergé » par celle-ci. Bien au contraire, elle continue à faire partie de sa vie fantasmatique, mais aussi, quand l’occasion s’en présente, bien concrète. Ainsi, les souvenirs des fessées conjugales anciennes, celles de fessées données ici où là à d’autres, se mêlent-ils à ceux, plus récents, de rencontres qui, malgré son âge, lui ont fait découvrir de nouvelles facettes de cette pratique.
Chapitre 1er
La maman fessée.
Découvertes
La curiosité enfantine de Pomme l’a
amené à se souvenir, jusque dans les détails les plus
croustillants, les fessées qu’il a flanquées naguère à son
épouse, et à d’autres « jeunes dames » ainsi qu’il
a coutume d’appeler celles dont il rougit les fesses quel que soit
leur âge. Mais cette conversation pour le moins peu conventionnelle
l’a aussi amené à « prendre en main » la maman
d’une autre petite fille au nom de fruit, le petite Framboise. La
maman de celle-ci, charmante jeune femme à la peau blanche
constellée - jusque dans la partie concernée par les activités
claquantes du Père Castor- de taches de rousseur du plus joli
effet se trouvait être aussi une de ces anciennes élèves.
Il
avait fessé d’importance cette jeune maman avec délectation, et
il avait pu constater du bout des doigts que la donzelle avait été
aussi pour le moins troublée par l’expérience. Pourtant, fidèle
à des principes qu’il s’imposait de lui-même, il n’y avait eu
entre eux que cette fessée magistrale. A ses yeux, il était exclu
qu’elle soit suivie de ces activités sensuelles qui concluaient
immanquablement les fessées conjugales ou celles qu’il lui était
arrivé de donner à des « jeunes dames » de rencontre.
Et il en avait été de même pour les fessées dont il avait
continué à gratifier l’arrière train de la jeune maman..
En effet, la jeune dame était revenue, de son plein gré bien
évidemment, et en ayant très bien compris que ses visites chez le
Père Castor auraient des conséquences claquantes pour son
postérieur.
Ca fait mal ...
Lors de sa première visite, elle avait découvert d’abord qu’une fessée, eh bien ça fait terriblement mal au derrière. Pourtant, si elle avait hésité si longtemps avant de se résoudre à se rendre à l’invitation du Père Castor, ce n’était pas par crainte de la douleur. A vrai dire, elle n’avait pas vraiment pensé à celle-ci. Mais l’idée même d’être « punie » comme une gamine, elle qui était une femme adulte et responsable, lui avait longtemps paru tellement folle qu’elle lui semblait de l’ordre impossible. Pourtant, elle s’était bel et bien retrouvée un matin chez lui et avait dû se résoudre à lui exprimer en des termes dépourvus d’ambiguïté qu’elle était bien là pour recevoir une fessée. Et elle l’avait reçue, et de la belle manière. Après que celui qui était ainsi devenu son initiateur l’ait troussée et déculottée. Elle, plutôt pudique bien que pas vraiment pudibonde, avait bel et bien exposé son derrière au regard du vieux monsieur. Elle ne pouvait par ailleurs pas ignorer que quand elle gigotait sous l’averse de claques qui lui brûlait les fesses, elle avait aussi laissé voir le plus intime d’elle même. Cependant, elle n’avait pas vraiment été honteuse. Et encore moins humiliée. Certes, elle en était consciente, elle avait bien montré son cul à cet homme, et de sa propre volonté. Il ne l’avait en rien contrainte. Mais en même temps, elle avait le sentiment d’y avoir été obligée. Non qu’il ait exercé quelque pression que ce soit pour arriver à ses fins ; mais tout simplement parce que- la chose lui apparaissait comme une sorte d’évidence - il fallait bien être cul nu pour recevoir une fessée. Or, elle en était maintenant persuadée, cette fessée, elle en avait eu besoin. Besoin et non « envie ».
Le besoin
Le jour où, alors qu’elle lui faisait part de ses écarts de conduite quand elle était plus jeune, elle avait convenu qu’elle « aurait peut-être fait moins de bêtises » naguère si ses parents avaient été plus sévères. En effet, ceux-ci, à la différence de beaucoup de parents de l’époque où elle était enfant, chez lesquels il lui était arrivé de voir un martinet pendu dans la cuisine, n’avaient jamais utilisé le classique « panpan cucu » à son encontre. L’ancien maître d’école lui avait alors asséné sans détour que lui, à leur place, lui aurait flanqué « une fessée d’anthologie » - elle se souvenait des mots employés – après laquelle « elle n’aurait pu s’asseoir pendant un bon bout de temps ».
Dès cet instant, l’idée de la fessée s’était en quelque sorte immiscée en elle. Jusqu’à l’amener, un matin, à venir, le cœur battant, sonner à la porte du Père Castor, qui n’en espérait pas tant, un peu comme un agneau qui se présenterait volontairement à la porte de l’abattoir, ou à celle du loup. Certes, cette fessée, la première de sa vie, lui avait fait mal, très mal. Certes, elle n’avait pu réprimer ni ses cris de douleur, ni les mouvements convulsifs et désordonnés de ses jambes, ni les larmes qui avaient coulé sur ses joues. Mais, une fois la fessée terminée, quand elle eut remis se culotte et rabattu sa jupe, alors qu’elle retournait chez elle, elle s’était sentie emplie d’une sorte de sérénité absolue. Elle avait pris sa trempe, elle avait été fessée cul nu, elle sentait ses fesses chaudes et douloureuses sous sa jupe, et elle était dans un état de quiétude qu’elle ne se souvenait pas d’avoir connu. Sans qu’elle puisse mettre des mots sur ses sentiments, il lui semblait que cette fessée lui avait été non seulement bénéfique, mais aussi nécessaire. Par ailleurs, elle ne pouvait se cacher que, quelle qu’ait été la douleur, elle s’était accompagnée d’un tout autre ressenti. Du reste – et c’était le seul geste qui, en d’autres circonstances, aurait pu être interprété comme une tentative d’abus - quand le Père Castor avait constaté son émotion en glissant un doigt inquisiteur au plus intime d’elle-même, celle-ci, elle le savait, était plus qu’humide. Eh oui, il aurait été malhonnête de se le cacher à elle-même, recevoir cette fessée l’avait fait mouiller ! Elle était pourtant reconnaissante au Père Castor de n’avoir rien tenté pour profiter de son trouble, et d’avoir conservé la même attitude lors de leurs rencontres ultérieures.
De la brosse
Puisqu’en effet, la jeune dame était revenue régulièrement se faire claquer le popotin par le vieux monsieur. Qui lui avait fait découvrir aussi, progressivement et en étant, elle le sentait bien, attentif à ne pas brûler les étapes, la morsure du martinet, celle de la fameuse ceinture de cuir, pareille à celle qui, naguère s’était si souvent abattue sur le postérieur de son épouse, ou la rudesse du dos d’une brosse à cheveux qu’il lui avait prié de ramener elle même. La demande l’avait fait sourire, le crâne chauve du Père Castor lui rendant en effet cet ustensile peu utile. Mais elle avait cependant répondu à son attente et, lors d’une séance ultérieure, elle avait, sans un mot de commentaire, déposé sur la table basse du salon la brosse dont elle avait constaté le jour même la brutalité des impacts sur son derrière. Elle n’aurait su dire si cet instrument contondant faisait « plus » ou « moins » mal aux fesses que les lanières du martinet ou la ceinture de cuir. Le ressenti en était en tous cas différent. Et les conséquences aussi. Elle constaté, à son retour chez elle, dans le miroir de la salle de bain, que son derrière était marqué par de fines zébrures laissées par les lanières, ou par des marques plus larges causées par la large bande de cuir. Comme elle avait bien sûr remarqué, dès le premier jour, que son postérieur restait rouge plusieurs heures après la fessée, même uniquement donnée de la large main du père Castor. Mais elle avait été stupéfaite de la couleur de son popotin après la première raclée à la brosse. Il était tellement rouge, tellement chaud, tellement uniformément coloré, qu’elle avait eu l’impression qu’il irradiait comme un soleil. Elle avait aussi constaté, avec une grimace de douleur doublée d’un sourire au souvenir des menaces du Père Castor, que, non seulement il était exclu qu’après une telle tannée elle remit un slip, mais aussi qu’il lui était vraiment difficile de s’asseoir.
A la canne
Pourtant, et bien qu’elle se soit demandé s’il lui serait possible d’endurer une raclée plus douloureuse, elle était bel et bien retournée chez le Père Castor, alors même qu’il lui avait annoncé que « la prochaine fois, je pense que tu seras prête pour la canne » La menace, qu’elle avait prise plutôt pour une promesse, l’avait à la fois effrayée et comblée de fierté. Elle avait déjà vu, dans le porte parapluie de l’entrée, cette fine canne en bambou. Et ses recherches sur des sites spécialisés sur Internet l’avaient convaincue qu’il s’agissait là d’un instrument terriblement douloureux. Il lui inspirait donc une crainte légitime. Mais, en même temps, elle comprenait bien qu’aux yeux du Père Castor, il s’agissait d’une sorte de consécration. C’est donc les jambes un peu flageolantes qu’elle s’était rendue à leur prochain rendez-vous. Dès son arrivée, elle avait découvert la fameuse canne, posée au travers de la table basse sur laquelle elle posait les mains quand elle était invitée à se pencher pour présenter son postérieur avant qu’il ne soit flagellé. Quand le Père Castor avait fait siffler l’instrument en l’agitant, il avait vu l’inquiétude, sinon la terreur, dans les yeux de la jeune femme. En la regardant dans les yeux, il avait alors murmuré :
« Tu sais que tu n’es obligée à rien ... »
Elle n’avait pas répondu, mais tout en essayant de maîtriser le tremblement de ses membres, elle s’était penchée et, avant de poser ses mains sur la table, elle avait elle-même retroussée sa robe jusqu’à sa taille. Comme pour la féliciter de son courage, alors que d’habitude il tenait à se charger lui-même de la déculotter, elle l’entendit chuchoter, d’une voix un peu altérée par l’émotion :
« Baisse-la toi-même, petite »
Elle avait obéi, bien sûr. Comprenant que le maître fesseur lui faisait en quelque sorte un cadeau. Elle avait fait glisser le slip jusqu’à ses genoux, écartant légèrement les jambes pour qu’il reste en place. Sans se soucier que cette position rendait inévitablement visible son intimité et même -le Père Castor, lui, s’en était évidemment aperçu immédiatement – son petit trou. Pendant quelques instants, seul le tic-tac régulier de la grande pendule normande avait troublé le silence presque palpable de la pièce. Puis il avait été rompu par un bref sifflement, et la jeune dame avait eu le sentiment que la peau de son derrière venait d’être déchirée. Un trait de douleur indicible. Et une douleur qui lui semblait s’amplifier, se répandre en elle, pénétrer tout son être, irradier tout son corps. Elle avait ouvert la bouche comme un poisson sorti de l’eau, comme si elle cherchait de l’air. Exhalant une plainte modulée tout en piétinant sur place. Mais, et elle en était très fière, elle avait maintenue la position. Le Père Castor lui avait laissé le temps de reprendre son souffle. Il voyait le derrière, qui s’était d’abord crispé avant de se détendre et de s’ouvrir comme un fruit mûr, maintenant décoré d’un équateur violacé. L’implacable instrument s’était encore abattu deux fois au travers du postérieur, provoquant les mêmes réactions. Sifflement bref, impact, plainte modulée, crispation puis ouverture de la raie fessière, et apparition d’une marque rectiligne, parallèle à la première. La jeune dame n’avait pas tenté de se relever. Elle serrait les dents et les poings. Sa respiration restait haletante, son cœur battant à tout rompre, elle hoquetait alors que les larmes coulaient librement sur ses joues. Et quand, à son habitude, le doigt inquisiteur du Père Castor vint se glisser dans son intimité, elle sut que celle-ci aussi ruisselait. Il eut le bon goût de ne pas commenter la chose. Mais quand, autorisée à se redresser, la jeune femme se blottit sans ses bras en sanglotant, il eut bien du mal à cacher sa solide érection, tout en lui caressant pudiquement les cheveux en murmurant :
« Je suis fier de toi, petite, maintenant, tu es une vraie femme fessée »
Des mots qui l’emplirent de fierté et qui firent redoubler ses sanglots. Mais qui pourrait dire si elle pleurait de douleur – elle était en effet au-delà de tout ce qu’elle avait pu connaître jusque là – ou de bonheur d’avoir atteint le Graal ?
Chapitre 2
Devant la Présidente.
Droit et devoir
Chacune des visites de la maman de Framboise chez le Père Castor était ainsi pour elle une nouvelle étape dans un chemin qu’elle ne regrettait pas d’avoir pris. Pour le Père Castor, si expérimenté qu’il fût, c’était aussi l’occasion d’explorer des contrées qu’il n’avait pas fréquentées jusque là. Peut-être était-ce l’imprégnation du métier qui avait été le sien pendant si longtemps, il avait à cœur d’être, fusse « en tout bien tout honneur » une sorte de Pygmalion pour cette jeune femme. Il était en même temps touché de la confiance qu’elle lui faisait, et impressionné par sa capacité, elle si novice, à supporter des fessées qui auraient amené certaines de celles qu’il avait fessées auparavant à demander grâce. Il était parfaitement conscient, bien sûr, qu’elles amenaient probablement parfois la jeune dame à la limite de ce qu’elle pouvait supporter. Mais il considérait que limiter les fessées aurait été, à son égard, une forme de mépris. Pour lui, la maman de Framboise « méritait » les fessées qu’il lui administrait. Au sens où, si elle venait chez lui en sachant ce qu’il allait lui arriver, c’est qu’elle estimait qu’elle devait être sévèrement fessée. Mais aussi au sens où elle avait d’une certaine manière « droit » à ces fessées. Son devoir était de les subir, comme le sien était de les lui flanquer sans faiblir. Et s’il avait en conséquence le droit de la fesser sans ménagement, c’était aussi son devoir.
Une visite impromptue
Une de ces séances hebdomadaires, ils avaient, au fil du temps, pris l’habitude qu’elles se passent le vendredi matin, fut cependant aussi exceptionnelle pour lui que pour elle. Il n’avait rien prémédité, et tout fut, finalement, une affaire de circonstances. Qui lui rappela les vers de La Fontaine « l’occasion, l’herbe tendre, et je pense aussi quelque diable me poussant ... » En l’occurrence l’occasion, ou le diable, fut une diablesse. Ce vendredi, un peu avant l’heure d’arrivée habituelle de la maman de Framboise, qui déposait la petite à l’école avant de se rendre chez lui, on sonna à sa porte. Sans faire trop attention à l’heure, il ouvrit la porte mais fut étonné de se trouver en face de Madame Fleurons, la présidente d’une des associations dont il était membre actif. Il lui aurait été difficile de prétendre être trop occupé pour la recevoir, d’autant qu’elle s’excusait de venir de si bon matin et qu’elle précisait qu’elle « n’en avait que pour quelques minutes »Il la fit donc entrer en cherchant à ne pas trop se comporter en ours grognon. Bien qu’il soit décidé à écourter autant que possible cette visite imprévue, il poussa même la délicatesse jusqu’à proposer une tasse de café à la visiteuse. Mal -ou bien ? - lui en prit, celle-ci non seulement accepta, mais elle s’installa dans le canapé et se mit à lui exposer les motifs de sa visite. Mais la dite Madame Fleurons, il aurait dû y penser avant de l’inviter à entrer, était une incorrigible bavarde et avait l’habitude, qui exaspérait le Père Castor, de se lancer souvent dans des digressions qui allongeaient tant ses propos que ses interlocuteurs en perdaient parfois le fil. Elle n’en était donc qu’aux préliminaires de ses explications, que le Père Castor écoutait d’une oreille distraite tout en lorgnant sur la pendule, quand la cloche de l’entrée sonna à nouveau.
« Oh, mais vous attendiez quelqu’un, cher monsieur …Je suis peut-être importune ? »
Le Père Castor fut tout prêt de lui répondre qu’en effet « il attendait quelqu’un » et qu’elle était pour le moins « importune » Son caractère bougon et son mépris des conventions mondaines l’y poussaient d’ailleurs. Il fut presque surpris lui-même de la réponse qu’il lui fit tout en faisant entrer la maman de Framboise, dont le visage montra l’étonnement de découvrir une autre femme dans la place :
« Mais non, ma chère Présidente, pas le moins du monde. »
Basculement.
Elle esquissa cependant un mouvement pour se lever, et c’est alors que, dans la tête du Père Castor, tout bascula. Au lieu de la raccompagner pour s’occuper comme il convient de la jeune dame qui restait interdite, les bras ballants, il reprit, d’un ton radouci et même enjoué :
« Mais je vous en prie, restez …vous ne nous gênez en rien, n’est-ce pas, jeune dame ? »
Celle qu’il interpellait ainsi, lui rappelant par la même sa situation par rapport à lui resta d’abord sans voix puis balbutia :
« Euh … non ...bien sûr .. . madame...je veux dire...Monsieur... »
Le Père Castor la remercia d’un sourire radieux, et poursuivit, en choisissant encore ses mots :
« Jeune dame, je vous présente Madame la Présidente, avec qui je dois régler quelques questions urgentes. »
La maman de Framboise fut, un instant, rassurée par les propos du vieil homme.
« Ah… bien, monsieur… je ...je reviendrai plus tard... »
Et elle s’apprêtait à tourner les talons. Mais la voix, devenue un peu plus métallique, du Père Castor l’en dissuada :
« Mais non, il ne saurait en être question, jeune dame. Vous savez bien que ce que nous avons, nous aussi à régler ne saurait être reporté. »
Pour prendre une expression un peu populaire, la dite jeune dame se demandait si « c’était du lard ou du cochon » Qu’il puisse envisager de faire ce qu’elle savait qu’il avait l’intention de faire malgré la présence de cette intruse lui paraissait aussi complètement impossible » qu’au juge du « Gorille » d’être pris pour une guenon. Pourtant, comme à celui-ci « la suite lui prouva que non ».
Faites donc !
La Présidente, ravie de pouvoir poursuivre son babillage, s’était rassise. Mais, alors qu’elle s’apprêtait à rependre le fil bien embrouillé de ses explications, le Père Castor interrompit :
« Je vais vous demander de nous excuser, madame la Présidente, mais cette jeune dame a des impératifs horaires. Vous voudrez bien nous permettre de faire ce que nous avons à faire tout de suite ? »
Cette fois, la maman de Framboise eut le sentiment que le sang se glaçait dans ses veines. Elle écarquilla les yeux tandis que la Présidente acquiesçait de bon cœur :
« Mais je vous en prie, cher ami, faites donc ... »
Et la Père Castor, riant sous cape, de s’exclamer :
« Vous êtes bien aimable, chère madame ».
Avant de poursuivre, en se tournant vers la maman de Framboise toujours interdite et immobile :
« Puisque madame nous y autorise … ne perdons pas de temps... »
Cette fois, la jeune femme parvint, malgré son trouble, à s’exprimer :
« Mais non ...monsieur...vous savez bien ...et puis..ce n’est pas possible... »
Les yeux du Père Castor se plissèrent, il les planta dans ceux de son interlocutrice et décréta d’un ton sans réplique :
« Il ne me semble pas que cela soit à vous d’en décider, jeune dame ! »
Les yeux de celle-ci semblaient prêts à lui sortir de la tête. Inconsciemment, elle reculait lentement vers la porte. Mais le Père Castor émit une sorte de claquement de langue qu’elle comprit tout de suite, d’autant qu’il s’accompagnait d’un geste explicite de l’index.
« Allons, jeune dame, venez donc vous mettre en place, si vous ne voulez pas aggraver les choses ».
Une nouvelle fois, la maman de Framboise était sur le bord du précipice. Elle émit une sorte de borborygme incompréhensible, et elle croisa le regard de loup du Père Castor. Elle y lut à la fois la détermination, mais aussi l’attente, et même la confiance. Ce qu’il attendait d’elle était à l’évidence impossible, inimaginable. Pourtant, son regard montrait clairement qu’il était persuadé que la jeune dame se plierait à sa décision. Elle n’eut pas un regard pour l’intruse. Elle entremêla ses doigts dans un geste d’angoisse, baissa la tête, puis elle plongea.
« Bien, monsieur, je suis prête. »
« Devant tout le monde »
Elle était parfaitement consciente de son acte. Elle ne se sentait en rien contrainte. Si elle avait interprété le regard du Père Castor comme une invitation, presque comme une conviction, elle n’y avait pas vu une obligation, encore moins un chantage. Il lui était simplement apparu qu’il fallait qu’elle le fasse. Non pour obéir à un ordre, mais parce qu’il attendait d’elle qu’elle le fasse. Ou plus exactement parce qu’il était persuadé qu’elle en était capable. Elle était venue, une fois encore chez lui pour recevoir la fessée. Une autre femme était présente, et alors ? En quoi cela la concernait-elle ? Elle allait recevoir cette fessée attendue, voulue, presque espérée. Le reste appartenait au Père Castor, et il en serait fait comme il le déciderait. Et, une fois sa décision prise, et annoncée, c’est presque sereinement qu’elle s’approcha du fauteuil dans lequel il s’était installé, après avoir remonté les manches de sa chemise dans ce geste, devenu pour elle le signal que les choses sérieuses allaient commencer.
Lors de ses pérégrinations sur Internet, et dans les lectures des ouvrages traitant de la discipline conjugale, de la soumission et de la fessée, la maman de Framboise avait souvent lu des récits de « chipies » menacées - ou qui subissaient – la « fessée devant tout le monde ». La chose, évidemment, lui était apparue appartenir au monde des fantasmes, sinon des perversions. Pourtant, ces scènes ou des femmes étaient déculottées et fessées sous les regards d’assistants l’avaient indubitablement troublée. Et il lui était arrivé bien souvent, dans ses moments de rêveries éveillées, de s’imaginer à la place de ces femmes. Elle n’avait jamais pratiqué le naturisme, elle se refusait même à être « topless » sur la plage ; à la salle de sport, elle rechignait à se doucher en commun. Mais elle ressentait une sorte de crispation dans le ventre à l’idée qu’on puisse la voir nue contre son gré.
Pourtant, alors qu’elle s’avançait vers le Père Castor, c’était comme si elle avait oublié la présence de la Présidente. Le Père Castor tendit la main vers elle, la saisit par le poignet et, presque avec douceur, l’amena près de lui. D’un geste qu’elle connaissait bien, il l’incita à s’allonger au travers de ses genoux. Elle retrouvait les gestes de sa première fessée, de sa découverte. Toujours avec des gestes presque tendres, il releva, lentement le bas de sa robe. Puis il introduisit les doigts sous la culotte et la fit glisser jusqu’aux genoux.
La Présidente était restée immobile et muette, bouche bée. La maman de Framboise reçut sa fessée sans un cri. Elle n’était pas, de loin, la plus dure qu’il lui ait été donné de subir. Mais ce fut cependant une vraie fessée. Méthodique, appliquée. La Présidente ne pouvait quitter des yeux ce derrière qui rougissait à vue d’œil. Quand enfin la main cessa ses claques, la jeune dame se leva, toujours sans un mot. Tranquillement, elle ôta sa culotte qu’elle laissa sur la table basse. D’une voix un peu cassée par les sanglots qu’elle tâchait d’étouffer, elle remercia « Monsieur »comme elle le faisait à chaque fois. Puis elle esquissa une ébauche de révérence à l’intention de la Présidente. Mais, alors qu’elle s’apprêtait à sortir, le Père Castor l’arrêta :
- « Restez un moment, jeune dame, nous n’en avons pas fini ... »
Elle resta interloquée. Avait-il l’intention de reprendre la séance ? Estimait-il qu’elle n’avait pas assez donné d’elle-même ? Mais c’est à la Présidente que s’adressa le Père Castor :
« J’espère que vous nous excuserez de cet intermède, chère madame ».
A votre tour.
Le piège se tend
Pour le moins décontenancée, celle-ci tenta de répondre sur le même ton, presque précieux, que le Père Castor. Mais elle ne put éviter de bafouiller tant elle était interloquée:
« Mais ...enfin ...bien sûr, cher ami.. »
Le Père Castor la remercia d’un mouvement de tête, et il ajouta :
« Je suis bien aise que vous approuviez mes méthodes, chère amie, et que vous soyez un peu des nôtres »
Une fois encore, la Présidente ne put que marmonner une réponse incompréhensible. Le Père Castor en profita pour lancer, en changeant de ton cette fois :
« Vous pourriez vous exprimer clairement s’il vous plaît ? »
Peu habituée à ce que quiconque lui parle sur ce ton, la dame leva les sourcils d’un air interrogateur. Et le Père Castor apporta derechef une réponse sans ambiguïté à une question …qu’elle n’avait pas posée !
« Il me semble que vous n’avez pas été offusquée par … mes méthodes, n’est-ce-pas ? »
La Présidente fit visiblement un effort pour éviter de bafouiller une nouvelle fois, sans pour autant y parvenir complètement :
« Eh bien …non …enfin..je veux dire …après tout, vous êtes chez vous n’est ce pas … »
La maman de Framboise, qui jusque là ne voyait pas où le Père Castor voulait en venir, décela cette fois l’éclat de son regard de loup affamé quand il lança :
« Je suis ravi que vous en conveniez, ma chère. Et vous conviendrez aussi, je pense que, comme on dit : « A Rome, on fait comme les Romains… »
Toujours cette habitude de vieux prof de citer des locutions à tout propos, cela fit sourire la maman de Framboise, et la Présidente, sans comprendre dans quel chemin elle s’engageait confirma benoîtement :
« Ah mais … certainement… »
Le piège s’était refermé, mais elle ne le savait pas encore. Patiemment, le chasseur tissait les liens qui allaient enfermer sa proie :
« Vous conviendrez aussi, je pense, qu’il ne serait pas juste que notre jeune amie soit la seule à sacrifier aux rites de ma maison, n’est-ce-pas ? »
La maman de Framboise commençait maintenant à comprendre le jeu du vieil homme. Elle revivait la conversation qui l’avait amenée, elle, à « convenir » -puisque c’est le terme qu’utilisait le vieux prof – qu’elle méritait la fessée. Et elle voyait comment la Présidente s’engluait dans la toile d’araignée du Père Castor :
« Euh… je ne suis pas sûre de … de comprendre...cher ami... »
Et se referme
Le sourire du Père Castor était devenu proprement carnassier. En se levant, et en se frottant les paumes des mains l’une contre l’autre il laissa tomber froidement :
« Oh, je suis bien sûr du contraire, chère madame. Votre tour est venu, et vous le savez bien. Alors pourquoi tergiverser ? »
Interdite la Présidente balbutia :
« Mais ...vous ne voudriez pas … ? »
Visiblement, elle avait compris à quoi voulait en venir le Père Castor, mais il lui était encore impossible de prononcer le mot fatidique. Bon prince, le vieil instituteur le fit à sa place, mettant clairement les points sur les i :
« Mais bien sûr que si ! J’ai bien l’intention de vous coller une fessée ma chère. Avec votre permission, bien sûr. Et il ne me semble pas nécessaire que je vous en explique le motif, n’est-ce-pas ? ».
Presque sereine
Ce qui étonna le plus la maman de Framboise, qui ne perdait bien entendu pas une miette de la scène, quand elle se remémora celle-ci par la suite, c’est qu’au final la digne Présidente entendit presque sereinement ce discours pour le moins disruptif. Certes, selon l’expression qui lui vint en tête, la Présidente eut l’air « d’en rester comme deux ronds de flan » Mais elle ne tomba pas dans les pommes, ni ne monta pas sur ses grands chevaux. Un homme, avec lequel elle n’avait eu jusque là que des rapports courtois et d’ordre quasi professionnel, venait, en présence d’un tiers, de lui annoncer tout bonnement qu’il avait l’intention de lui flanquer une fessée. A elle, une femme d’âge mûr et établie dans la vie et la société. Et les murailles de Jéricho ne s’étaient pas écroulées ! Dès lors qu’à ces mots, la Présidente ne s’était pas décidée à injurier le Père Castor, ou tout simplement à se lever et à partir sans coup férir, la maman de Framboise comprit qu’elle aussi s’était laissée engager dans une voie dont elle connaissait bien l’issue. Finalement, pour les deux victimes du vieux pervers, le seul fait d’envisager la chose possible, c’était déjà la rendre inéluctable. C’est du reste ce qu’avait considéré le Père Castor tout au long de sa « carrière » de fesseur. Comme on le sait, il n’avait jamais fessé personne contre sa volonté ; et il lui était arrivé de devoir y renoncer, la victime putative l’ayant proprement envoyé bouler quand il avait envisagé la chose. Mais ce ne fut pas le cas pour la Présidente. C’est tout à fait à dessein que le Père Castor avait prononcé le mot tabou. Comme il l’avait fait avec la maman de Framboise, il n’avait pas utilisé de périphrases ou de circonvolutions. Bien au contraire, il annonçait ses intentions sans fard. En se disant in petto que « ça passe ou ça casse ». Et en l’occurrence, ça passa.
En place.
Une autre de ces expressions dont
l’ancien enseignant parsemait ses discours revint à la mémoire de
son ancienne élève à cette occasion : « qui ne dit mot
consent » Et en effet, la Présidente, pourtant d’habitude si
bavarde, resta coite
et muette. La maman de Framboise avait dû exprimer
elle-même son acceptation, on s’en souvient. Le Père Castor dut
estimer que pour sa nouvelle proie il pouvait se passer de cette
réédition exprimée. Le seul fait qu’elle n’ait pas
explicitement et immédiatement refusé l’hypothèse serait
considéré comme une acceptation tacite.
L’autre chose dont
se souvint avec étonnement la maman de Framboise par la suite, ce
fut la dichotomie entre les mots et la chose. Le Père Castor venait
d’annoncer à la Présidente qu’il avait l’intention de
la fesser, mais il ne se départait pas de la plus exquise correction
dans les mots comme dans l’attitude. Ainsi c’est presque
cérémonieusement qu’il tendit la main pour inviter la dame à se
lever, accompagnant le geste d’un « si vous voulez bien,
chère amie » pour le moins décalé en ces circonstances.
L’idée qu’il aurait presque pu s’acquitter d’un baise-main
protocolaire traversa même l’esprit de la maman de Framboise, et
la fit sourire. La Présidente, elle, ne sourit pas. Mais elle
répondit à l’invitation si courtoisement lancée. Elle se leva
donc, et se laissa docilement conduire par le maître des lieux
jusque devant le bureau de celui-ci. Il mit alors une main ferme sur
la nuque de la dame, l’amenant à se pencher vers le bureau sur
lequel, par réflexe, elle posa les mains. Une nouvelle formule un
peu toute faite vint à l’esprit de celle qui continuait à
observer la scène en silence : « courbe-toi, fier
Sicambre ! » A vrai dire, elle ne se souvenait plus de la
suite de l’injonction. Mais il lui semblait bien qu’elle faisait
allusion à ce que celui – en l’occurrence celle – à qui elle
s’adressait devait « adorer » ou « brûler ».
Nul ne sait si la Présidente était en mesure « d’adorer »
ce qui allait suivre. Mais à n’en pas douter, il y aurait bien
« brûlure »...
Faites donc, bis !
Et il est bien évident que, maintenant, la Présidente ne pouvait plus ignorer où voulait en venir le Père Castor. Pourtant, conformément à ses habitudes, pour ne pas dire ses principes, il tint à ce que les choses, encore une fois, soient sans ambiguïté :
« Vous savez qu’il me faut maintenant vous trousser, n’est-ce pas, ma chère ? »
La réponse d’icelle fut elle aussi limpide et directe. Elle reprit mot à mot ce qu’elle avait répondu quand le Père Castor avait sollicité son autorisation pour « faire ce que nous avons à faire » avec la maman de Framboise :
« Faite donc, Monsieur »
Une fois encore, le Père Castor était donc arrivé à ses fins. La dame l’autorisait bel et bien à « la trousser ». Cette femme si digne et respectable acceptait donc sans barguigner d’être traitée comme on le fait des soubrettes. Bien entendu, le Père Castor profita aussitôt de l’aubaine en relevant la longue jupe grise de la dame jusqu’au-dessus de sa taille. Et, probablement émoustillé par le contraste entre les actes et les mots si délicats sinon précieux, il récidiva :
« Et aussi vous déculotter, chère madame ! ».
Ce que celle-ci, prouvant qu’après tout « il n’y a que le premier pas qui compte » resta dans le rôle qu’elle avait accepté :
« Je vous en prie, monsieur, faites donc ce qui vous paraît nécessaire ».
L’aplomb, le culot même de la Présidente étonna peut-être autant le Père Castor, qui n’en attendait pas tant, que la maman de Framboise. Et l’un et l’autre furent aussi assez stupéfaits de ce que le troussage mettait au jour.
Les dessous chic …
On l’a compris, la dame était ce qu’il convient d’appeler pudiquement « une femme d’âge mûr » Un peu moins âgée que le retraité, mais beaucoup plus que la maman de Framboise. Et sa tenue vestimentaire correspondait tout à fait à son âge et son statut social. Jupe grise descendant jusqu’aux mollets, bottines noires, chemisier gris perle boutonné jusqu’en haut et recouvert d’un châle violet. Elle ne portait pas de chapeau, mais à ce détail près, elle aurait pu en effet faire partie de « ces dames au chapeaux verts » du roman éponyme. Mais quand le Père Castor eut remonté la jupe, ce qu’il découvrit le remplit d’aise mais surtout déconcerta la jeune spectatrice.. Elle qui, comme les femmes de sa génération, allait jambes nues ou portait des collants quand la froidure l’imposait, s’étonna d’abord qu’alors que l’on était au printemps, la dame porta des bas gris. Pour sa part, cet accessoire vestimentaire était réservé aux grandes occasions, ou au désir de séduire. Et encore, les rares fois où elle en avait porté, il s’était agit de bas « auto-fixants » , le porte-jarretelles appartenant, à ses yeux, au monde des fantasmes un peu pervers ou des « cocotes » Mais elle aurait encore moins imaginé l’accoutrement qu’elle découvrit. Elle n’avait en effet jamais ni porté ni même vu de tels dessous, si ce n’est dans la séquence culte du film « Autant en emporte le vent ». Les hanches de la dame étaient en effet bel et bien enserrées dans ce que la jeune femme identifia – à tort comme un corset - et que les amateurs, eux, auraient qualifié plus exactement de « serre -taille ». Une sorte de carcan couleur chair, visiblement rigide, fermé dans le dos par un laçage serré, auquel les bas étaient reliés par les jarretelles.
Sans !
On le sait, pour un passionné du
déculottage comme tous ceux qui pratiquent la fessée, dès qu’il
y a porte-jarretelles, « la » question est la même que
celle que se pose le capitaine Haddock à propos de sa barbe :
« dessus ou dessous ». On le sait, sur le plan
strictement esthétique, beaucoup considèrent qu’il est préférable
que les jarretelles passent au-dessus de la culotte. Mais, pour des
raisons strictement pratiques, beaucoup de femmes préfèrent au
contraire passer la culotte au dessus des jarretelles, permettant
ainsi de la baisser facilement pour faire pipi. Et, celles qui sont
confrontées à la fessée déculottée usent du même stratagème
pour faciliter la chose.
Mais, dans le cas présent, le Père
Castor, et plus encore la maman de Framboise découvrirent avec
stupéfaction que la question ne se posait pas. Pour une raison bien
simple, la dame ne portait pas de culotte ! Et c’est
directement un derrière nu qui apparu ! Encadré par le
serre-taille en haut, les jarretelles de chaque côté et les bas. Le
tout formant une sorte de cadre mettant en valeur ce qui en
constituait le centre. Ce fut, bien entendu, une révélation. Cette
dame, se baladait donc cul nu sous sa robe ! Le cul à l’air !
Or, à l’évidence, cela ne pouvait pas être en prévision de ce
qu’elle était en train de vivre. C’était donc une habitude,
voire une règle de vie. A moins que l’on ne suppose qu’il
s’agisse d’un oubli fortuit, ce qui, convenons en, était bien
improbable. Le Père Castor se promit bien de tirer au clair cette
question dès que possible, mais pour l’immédiat il avait autre
chose à faire. Et la découverte de ce cul nu ne fit que le
confirmer dans sa détermination. Le fesser. Et le fesser
d’importance.
Le Père Castor n’avait jamais été
particulièrement fétichiste de la lingerie. Il n’en fut pas
moins émoustillé par ce que dévoilait celle qu’il allait
fesser. Et surtout, bien sûr par l’absence de la pièce souvent
jugée comme essentielle.
Contrastes
D’abord, sûrement, pour l’aspect
strictement visuel de la chose. Le serre-taille amincissait évidement
la taille de la dame, et mettait, par contraste, plus encore en
valeur ses hanches et surtout son postérieur. Celui-ci
s’élargissait en majesté, en forme de guitare. Curieusement, lui
pourtant habitué à en juger au premier coup d’œil, découvrait
avec surprise l’ampleur de ce derrière, qui ne lui était pas
apparue quand il était encore dissimulé par les vêtements plutôt
stricts que la dame portait habituellement. Le Père Castor, en
amateur averti, appréciait à sa juste valeur ce popotin généreux.
Ces fesses amples, séparées par une raie largement ouverte, comme
un sourire radieux. Des fesses qui s’élargissaient vers le bas, en
goutte d’huile. Un cul, se dit le Père Castor, qui donnerait envie
de le fesser même à celui qui n’aurait jamais eu ce fantasme. Et
a fortiori à un passionné comme lui.
Mais il était aussi
séduit par le contraste entre l’image que donnait d’elle-même
cette femme et ce que révélait l’absence de slip. Il en aurait
donner sa main à couper -et Dieu sait pourtant qu’il en avait
besoin de cette main - que personne n’aurait pu deviner qu’elle
fut aussi coquine. Personne n’aurait pu imaginer que, sous ces
robes ou ces jupes toujours sages et couvrantes, cette femme soit la
foufoune et les fesses à l’air. Peut-être fût-il, par la suite,
un peu frustré de ne pas pouvoir déculotter lui-même sa ravissante
victime. Mais il savait déjà que, jamais plus, il ne verrait cette
femme du même œil. A son âge, qu’il lui arrivait de juger
lui-même quasi canonique, le Père Castor venait de découvrir qu’il
y avait peut-être bien plus de femmes sans culotte qu’il n’avait
jamais imaginé !
Enfin, pour le Père Castor, il y avait
aussi, voire surtout, le contraste entre les deux postérieurs
féminins qu’il découvrait quasi simultanément. Bien sûr, au
cours de sa longue « carrière » il avait vu un nombre
appréciable de culs féminins. Et il avait pu en apprécier la
variété. Les culs ronds, les culs généreux, les culs musclés,
les petits culs, les gros culs, les culs en pomme, en poire, en melon
… que sais-je ? Mais, quelles qu’aient été ses expériences
interlopes, il ne lui était pas souvent arrivé de dénuder deux
derrières dans la même journée ! Il pouvait donc, mieux que
jamais, comparer ces deux postérieurs aussi agréables l’un que
l’autre à ses yeux. L’un rond, quasiment sphérique, rebondi,
ferme, orné d’une raie fine comme un coup de couteau dans un
fruit. L’autre visiblement plus moelleux, plus exubérant, dont la
vallée laissait voir les profondeurs de la raie jusqu’au petit
trou. L’un, celui de la plus jeune, à la peau pâle, presque
laiteuse, constellé de taches de rousseur. Contrastant avec les
cuisses bronzées. L’autre au teint curieusement plus mat, formant
une continuité de carnation avec le bas du dos et le haut des
cuisses. La question s’imposa au vieux pervers : arriverait-il
à cette femme d’exposer ses fesses au soleil ?
En un
mot comme en cent, il se régalait de contempler ce cul, si différent
de celui qu’il venait de fesser et qu’il savait être encore
chaud et rouge sous la jupe de la maman de Framboise.
Voyeuse.
Celle-ci n’était pas restée
insensible non plus à la découverte du derrière de celle dont elle
avait bien sûr compris qu’elle allait subir ce qu’elle venait de
vivre. Nulle jalousie chez elle. Jamais elle n’avait pensé qu’en
la fessant régulièrement le Père Castor lui réservait
l’exclusivité. Nul mépris non plus. Certes, elle était bien
consciente que son propre derrière avait, sur celui de la
Présidente, l’avantage de la jeunesse. De la fraîcheur, de
l’élasticité. Mais elle était aussi, sincèrement, admirative de
ce qu’elle découvrait. Admirative d’abord de l’audace de celle
qui, pour elle, était quand même presque une vieille dame. Qu’elle
se résolve si facilement à tomber dans les rets du vieux chasseur,
cela avait déjà été une surprise. Ses réponses, les deux
« faites donc » à la fois dociles et presque ironiques,
révélaient aussi un caractère pour le moins ferme. Mais c’est
bien sûr l’absence de culotte, ce cul nu, ce popotin à l’air
libre, qui impressionnaient le plus celle qui, en comparaison se
sentait bien novice, presque prude. Elle était aussi réellement
admirative de la beauté de ce cul. C’est même l’idée qui lui
était venue en premier quand la jupe avait été relevée. Oui,
cette dame au physique finalement assez quelconque, à la mine plutôt
stricte, eh bien elle avait un beau cul ! Et bien que jamais la
jeune femme n’ait été tentée par les aventures saphiques, elle
ne pouvait le nier, la vision de ce cul l’avait émoustillée. Du
reste, si elle ne pouvait certes pas « mouiller sa culotte »
puisque, comme à l’accoutumée elle était restée sans après la
fessée, elle sentait bien que l’humidité sourdait de son
intimité. Machinalement, elle avait même serré les jambes, comme
si elle craignait que les traces de son excitation puissent couler
entre ses cuisses. Elle avait donc, nouveau contraste, le minou
humide et la bouche sèche. Recevoir la fessée sous le regard de
cette inconnue avait été une épreuve. Une épreuve qu’elle était
fière d’avoir surmontée. Mais aussi une épreuve qui l’avait
déjà, pour dire les choses sans tergiverser, fait mouiller. Voir le
cul nu de la Présidente n’avait fait qu’accroître le phénomène.
Et la perspective de voir ce cul maintenant fustigé plus encore.
Excitée, et en même temps honteuse de l’être ; elle sentait
sa foufoune bailler, frémir, et surtout abondamment couler …
La
sage jeune femme, la maman attentive, était déjà devenue une
dévergondée qui montrait son cul sans pudeur à un vieux pervers.
Elle était assez consciente des choses pour ne pas ignorer qu’il y
avait quelque chose de l’ordre de l’exhibitionnisme dans son
attitude, même si rien d’explicitement sexuel ne venait s’ajouter
à la fessée. L’expérience de la fessée qu’elle venait de
recevoir sous les yeux d’une inconnue ne faisait que confirmer cet
aspect de son patrimoine fantasmatique. Elle était maintenant en
position de découvrir le voyeurisme.
Chapitre 3
La Présidente.
Raclée initiale.
Du travail soigné
Force est de dire que le spectacle qu’offrirent le Père Castor et sa nouvelle victime fut tout à fait de nature à combler les penchants pour le voyeurisme de la jeune femme. Ce fut aussi une découverte puisque, jusque là, elle avait été l’objet des fessées, alors qu’ici elle en était la spectatrice. C’est peu de dire que le changement de point de vue fut en effet instructif. Elle découvrit d’abord les attitudes, les regards, les mimiques du Père Castor «dans ses œuvres ». Elle savait déjà qu’il fessait fort. Elle avait pu, à ses dépens, apprendre comment il variait les endroits où il faisait tomber sa main, les angles d’attaques, la force des claques, leur rythme. Elle constatait maintenant que le Père Castor fessait avec soin. Le visage tendu, l’air concentré. Il s’appliquait, le bougre. La fessée de la Présidente, ce fut du travail soigné, presque de l’art. Une sorte de symphonie. Elle commença « moderato », par quelques bonnes claques appliquées fermement sur chaque fesse alternativement. En laissant un moment de pause entre chacune, comme pour leur laisser le temps de faire leur œuvre. Puis la rythme s’accéléra. Le chef d’orchestre passait à l’allégro. Les claques tombaient en rafales drues. Plus vite, plus vite encore. Vivace ! Presto ! Prestissimo ! Avant de revenir à des moments de ralentissements, de modulation.
Couleurs.
Si, au début, les claques s’étaient abattues sur le sommet des fesses, y faisant apparaître une sorte de calotte colorée, le Père Castor veilla visiblement à ne négliger aucune parcelle de ce qui lui était présenté. Sa main claqua sur toute la surface des fesses. Celles ci tremblotaient, s’écartaient, se resserraient, valdinguaient de droite à gauche et de haut en bas. L’arrière des cuisses n’était pas négligé pour autant. Et la maman de Framboise était bien placée pour savoir que les claques y étaient particulièrement douloureuses. La marque des doigts écartés s’y imprimait de manière éphémère mais bien visible. Tandis que le derrière se colorait de manière uniforme. Le Père Castor remarqua tout de suite que les deux culs qu’il fessait successivement réagissaient différemment de ce point de vue. Alors que les fesses de la maman de Framboise passaient rapidement du blanc laiteux au rouge vif, celles de la Présidente mettaient plus de temps à se colorer vraiment. Elles prenaient progressivement un ton rouge foncé.
Réactions.
De la même manière, les deux culs réagissaient différemment au traitement qui leur était infligé. Le derrière de la jeune dame menait une sorte de combat, de résistance. Sous l’impact des claques, il se fermait comme une huître, se crispait, durcissait, se faisait pierre, granit. Et il fallait que la fessée se prolonge pour que le popotin finisse par capituler, par se relâcher. Pour devenir boule de pâte comme celle que le boulanger pétrit. Celui de la Présidente fit en quelque sorte le chemin inverse. Longtemps, il ballotta au gré des claques qui le faisaient valser. Il semblait avoir accepté d’emblée la fessée. Et les mouvements désordonnés des fesses ouvraient largement la raie fessière, exposant aux regards salaces le petit trou béant. En apercevant ainsi l’anus de la dame, la maman de Framboise eut un bref moment de honte rétrospective et d’angoisse. « Mon Dieu, est-ce que, moi aussi, je montre ainsi mon trou du cul ? » Mais, la fessée se poursuivant, les fesses de la Présidente se resserrèrent, faisant disparaître l’objet du délit. Le son des claques devint plus clair, tandis que, pour la première fois, la Présidente fit entendre le son de sa voix.
Cris et chuchotements.
Jusque là en effet, et malgré l’intensité de la raclée, elle était restée étonnamment silencieuse. La maman de Framboise, dès les premières fessées qu’elle avait reçues, avait mis, presque inconsciemment, un point d’honneur, à ne pas crier comme un cochon qu’on égorge. Mais elle n’avait pas pu étouffer complètement ses râles et ses plaintes. Même en serrant les dents, elle ne pouvait s’empêcher de lâcher des « aille », des « ouille », ou de longs « aaaah ! » plaintifs. Au contraire, aucun son ne sortit des lèvres de la Présidente. Cette résistance passive incita évidemment le Père Castor à tout faire pour la vaincre. Il redoubla donc d’ardeur, claquant sans retenue le cul récalcitrant. Devant cet assaut, la Présidente gémit sourdement. Elle émit quelques « humpf ! » et quelques soupirs. Mais, en même temps, elle levait les fesses vers la main qui les fustigeait. Comme si, loin de vouloir se soustraire au traitement que subissait son postérieur, elle tendait celui-ci, l’offrant bien plus que le protégeant. Et il apparut presque évident à la maman de Framboise que les plaintes se mêlaient de halètements.
Le Père Castor ne fut pas sans s’en rendre compte, lui aussi. Il comprit que, aussi douloureuse la fessée ait été, la Présidente gémissait aussi de plaisir. D’autant plus qu’il pouvait constater que la foufoune qu’elle exhibait en se cambrant de plus en plus suintait visiblement. Dire que la Présidente mouillait serait un euphémisme. Son intimité ruisselait littéralement comme un fruit mûr. Nul autre qu’elle même ne pourrait dire si elle fut vraiment foudroyée par un orgasme alors que son cul était ainsi tanné. mais cette vision de moiteur ne pouvait laisser le vieil homme insensible. Il eut fallu être de bois pour ne pas avoir envie de défoncer ce sexe si généreusement offert. D’autant que le Père Castor n’avait pas de raison de s’imposer avec la Présidente les mêmes règles qu’avec la maman de Framboise. Par respect pour elle comme pour l’autre femme, il fallait donc que la première le laisse seul avec la seconde. Il fit donc se relever celle qui venait de prendre une raclée qu’il savait déjà n’être que la première :
« Il me semble qu’un moment de réflexion au coin vous est nécessaire, madame ... »
Il la mena lui-même là où il voulait qu’elle aille. Fit en sorte que la jupe resta relevée et les fesses bien visibles, et plaça les mains sur la tête. Puis il se tourna vers la maman de Framboise :
« Quant à toi petite, je pense qu’il est temps de rentrer ... »
Elle s’inclina, au sens propre comme au sens figuré :
« Bien, Monsieur, je vous remercie pour tout, Monsieur »
Le « Monsieur » comprit évidemment à quoi elle faisait allusion. Il ébaucha même un sourire un peu complice mais il ajouta, alors qu’elle était déjà sur le seuil de la porte :
« Nous nous verrons vendredi prochain. Tu sais que nous aurons des choses à régler, n’est-ce pas ? »
Elle ne demanda pas d’explication. Elle savait déjà qu’elle accepterait ce que le Père Castor aurait décidé. Avait-il remarqué son trouble alors qu’elle assistait à la fessée de la Présidente ? Considérerait-il qu’elle doive être punie pour cela ? Ce serait injuste. Mais elle n’envisageait pas de refuser la punition s’il en décidait ainsi. Peut-être même l’espérait-elle ?
Suites
Remerciements.
Aussitôt la jeune femme sortie, le Père Castor se jeta sur l’autre femme comme un mort de faim. Alors qu’elle était restée sagement « au coin », les mains sur la tête, il la fit se pencher à nouveau, se colla derrière elle et saisit à pleines mains sa généreuse poitrine. Elle sentait contre ses fesses irritées la pression du sexe bandé de celui qui venait de la tourmenter. Et qui, maintenant, pelotait ses seins au travers de leur coquille rigide. Il les abandonna cependant pour ouvrir son pantalon et sortir son sexe turgescent. Et, sans plus de tergiversations, il enfila sa partenaire. Il la pilonna à grands coups de reins qu’il accompagnait de « han » de bûcheron. Avec l’âge, pour le plus grand bénéfice des dames, les risques de précocité s’atténuent. Mais le vieil homme était si excité qu’il explosa après quelques minutes seulement. La Présidente exprima son plaisir sans retenue. Quand elle se redressa et fit face à celui qui était devenu son amant, celui-ci ne put déterminer si les larmes qui perlaient à ses yeux étaient celles de la douleur de la raclée reçue, du plaisir de la baise ou de l’émotion. En tout cas, radieuse, la Présidente souffla :
- « Merci, Monsieur … merci pour tout. »
Derniers outrages.
Cet impromptu avec la Présidente fut
l’amorce d’une sorte de renouveau pour la vie sensuelle du vieil
homme. Bien entendu, il revit régulièrement sa partenaire .Pour lui
coller des fessées soignées, bien sûr, mais aussi pour profiter
sans vergogne des suites de celles-ci. Avec elle, le Père Castor ne
s’imposait pas la sorte de vœux de chasteté qu’il se sentait
obligé de respecter avec la jeune maman. Il faut dire que, sous ses
airs parfois un peu guindée, elle se révéla être une sacrée
coquine. C’est du reste peut-être cette contradiction entre
l’image que la dame donnait d’elle-même et ses débordements
érotiques qui donnait une saveur toute particulière à leur
relation. Épicurien, le Père Castor goûtait particulièrement de
faire subir à sa partenaire « les derniers outrages »
tout en restant, sur le plan des échanges verbaux, tout à fait
respectueux des règles de la bienséance. Aussi furieux et
flamboyants que furent leurs ébats, ils continuèrent à se
voussoyer et même à n’utiliser qu’un langage presque désuet de
correction. Solliciter une fellation par un « auriez-vous
la bonté de me sucer, chère amie ? » ou l’inciter
à mieux faire par un « concentrez vous sur mes couilles, ma
chère, si vous voulez bien » donnait à la chose une
saveur toute particulière. D’autant que la dame savait s’y
prendre en la matière. Sa bouche, toujours soigneusement maquillée
d’un rouge à lèvre de bon goût, pompait donc le dard de son
amant avec gourmandise mais aussi avec talent. Redonnant à cet
organe une vitalité et une rigidité dont son propriétaire
s’étonnait lui-même. Et elle ne rechignait pas à avaler
goulûment le résultat de ses succions.
De la même manière,
il retrouva avec elle les délices de pratiques qu’il avait
abandonnées depuis des lustres.
Les mots et les choses
Il constata avec cette capacité à se moquer de lui-même qui faisait son charme, que la sodomie « c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas » La dame n’était pas non plus avare de le laisser s’introduire par cette voie particulière quand il le lui proposait avec délicatesse :
« Si vous m’y autorisez, ma chère, il ne me déplairait pas de vous défoncer la rondelle »
annonçait-il alors à celle qui reprenait l’expression qu’elle avait utilisée en d’autres circonstances tout aussi émoustillantes :
« Mais faites donc, mon ami, j’en serais ravie ! »
Le jeu continuait alors dans un dialogue quelque peu surréaliste :
« Fichtre, que votre trou du cul donne envie, madame ! »
Il écartait les fesses généreuses pour mieux le découvrir
« Faites, faites donc ! Il n’attend que votre dard, vous le voyez bien ! »
Elle se cambrait pour faciliter la chose.
« Mon Dieu qu’il va être bon de vous enculer,! »
Il présentait le gland à demi découvert contre l’anus déjà entrouvert.
« Tout le plaisir est pour moi…. Allez, monsieur, hardi ! »
Il ne se faisait pas dire deux fois, et pénétrait le trou divin avec un soupir de plaisir.
« Ah ! Putain que c’est bon ! »
Dans le feu de l’action il lui arrivait en effet d’oublier la correction du langage. Et la dame, à qui la pénétration de son fondement ne faisait pas perdre le sens de l’humour de répliquer :
« Oh, monsieur ! Serait-ce à moi que s’adresse ce mot ? »
Il saisissait la balle au bond :
« Je ne me le permettrais pas, Madame ! Mais vous êtes en effet une belle salope ! »
Constatait-il alors qu’elle feulait au rythme de ses coups de reins.
« Oui ! Je suis votre salope ! Vous me faites mourir ! »
Elle accentuait encore sa jouissance en se caressant en même temps le minou, ce qui, bien sûr, n’échappait pas à son partenaire :
« Mais que fait là votre main, très chère ? »
Elle ne tentait pas de nier, bien au contraire :
« Je m’astique le minou, Monsieur. Oui, je me branle, Monsieur ! »
Le Père Castor embrayait tout en continuant à la pilonner :
« Pensez-vous que ce soit correct pour une dame comme vous ? »
Elle continuait le jeu :
« Oh non, Monsieur ...c’est...c’est mal ...je sais ...je suis une petite cochonne ! »
« Et qu’est-ce qui arrive aux petites cochonnes, ma belle salope ? »
« Elles sont punies, Monsieur ... »
« Punies comment, Madame ? »
« ...la...la fessée...Monsieur...oui, la fessée ! Allez-y Monsieur !»
On serait étonné que le vieux pervers n’obtempère pas à une telle invitation. Aux claquements de son ventre contre les fesses, s’ajoutaient donc ceux de ses deux mains frappant le cul en cadence.
Quand la Président jouissait avec un râle guttural, elle n’aurait su dire elle-même si c’était sa masturbation, l’enculage, ou la fessée qui en était la cause !
Secrets respectés et révélés.
Respectueuse de celui qui était devenu son « Monsieur », la maman de Framboise ne posa jamais la moindre question à celui-ci à propos de ce dont elle avait été le témoin. Le Père Castor continuait à s’occuper de ses fesses chaque semaine, elle continuait à recevoir ainsi sa raclée hebdomadaire, peu lui importait qu’il en flanque aussi à d’autres. De son côté le Père Castor, comme il l’avait fait toute sa vie, pratiquait une sorte de strict cloisonnement. Il considérait qu’il était impératif qu’il respecte l’intimité des deux femmes qu’il fessait avec le même plaisir. Quand la Présidente, aussi curieuse que bavarde, avait tenté de l’interroger sur « cette charmante jeune dame » à la punition de laquelle elle avait assisté « accidentellement » la seule réponse avait été une volée de martinet plus longue qu’à l’ordinaire , puisque le Père Castor amenait régulièrement « ses affaires » lors de ses visites.
La Comtesse aussi !
Découverte !
Quant à la Présidente, aussi bavarde qu’elle ait été, elle n’allait pas aller crier sur les toits ses frasques, et encore moins sa conversion à la fessée. Elle avait assez intériorisé les règles morales de son milieu social pour qu’elle tienne à sa réputation de veuve chaste et digne. Ainsi, ses tenues vestimentaires restaient des plus strictes, le plus souvent en camaïeu de gris et de violet. Et nul n’eut pu deviner que sous ses jupes tellement correctes qu’elles en étaient tristounettes se cachaient parfois des fesses rougies. C’est du reste ces marques qui ornaient souvent ses fesses plusieurs jours après qu’elles aient été faites par les instruments du Père Castor qui amenèrent son amie Madame De Frange, une authentique fausse comtesse, à découvrir le pot aux roses, encore qu’il se soit plutôt s’agit de rouge. La Présidente et elle étaient amies depuis l’adolescence. Comme elles tenaient, l’une et l’autre, à prendre soin de leurs corps, et que le mari de la pseudo comtesse était assez riche pour avoir fait installer une salle de sport dans leur luxueuse maison, elles s’y rendaient régulièrement de concert. A l’issue de ces séances, les deux femmes passaient à la douche. Toutes pétries des habitudes et principes des femmes de leur génération, elles ne se douchaient pas ensemble, passant sous le jet l’une après l’autre. Pourtant, il arrivait, comme ce fameux samedi, que l’une ou l’autre revienne par inadvertance dans la salle d’eau avant que l’autre n’ait terminé ses ablutions. La Présidente n’était pas si pudibonde, elle ne s’offusqua pas du retour intempestif de son amie. Tout juste eut-elle le réflexe, quand son amie surgit devant elle alors qu’elle se douchait, de ramener d’abord les bras sur sa poitrine pour cacher ses seins, dans ce geste naturel aux femmes, qui découvrent ainsi ce qui, peut-être, mériterait d’être encore plus caché. Nombreux sont les hommes qui, surprenant ainsi une dame dans son plus simple appareil, l’ont vue ainsi laisser voir son sexe, qu’il fut glabre ou au naturel. La Comtesse, respectueuse des règles de la bienséance et de l’intimité de son amie, s’excusa et allait se retourner pour ne pas la gêner. Mais la Présidente, consciente qu’elle ne pouvait dissimuler tout ce qui aurait dû l’être, prit la même initiative, et se tourna vers le fond de la douche, comme si le fait de na pas voir pouvait lui éviter d’être vue. Et comme elle pivota sur elle-même plus vite que la Comtesse, celle-ci aperçut, certes fort brièvement, un postérieur marbré de bleu et zébré de fines traces violettes. Elle sortit de la salle d’eau sans faire de commentaire, mais quand les deux amies se retrouvèrent autour de leur traditionnelle tasse de thé, elle ne put s’empêcher de revenir sur sa fugace découverte.
Perspicacité.
« Je ...je suis désolée, ma chérie. Je n’avais pas pensé que tu étais encore ... »
La Présidente fit le choix de prendre la chose à la légère :
« Encore … « à poil » ..eh bien si ...mais tu n’as pas à t’excuser. Après tout, comme on dit parait-il « nous sommes entre femmes » non ? »
Mais son amie, qui semblait plus gênée qu’elle, insista :
« Oui bien sûr, mais ...tu sais...j’ai vu ... »
Cette fois, la Présidente ne pouvait pas ne pas comprendre la raison de l’étonnement de son amie. Elle tenta pourtant de rester sur le registre de la plaisanterie :
« Ah, ça, je n’en doute pas. Tu as vu...la lune comme disait parfois galamment mon défunt mari. Et je gage que tu n’en as pas perdu la vue ! »
La comtesse esquissa un sourire un peu contraint. Son amie ne l’avait pas habituée à utiliser ce genre de langage, et encore moins à des allusions à son intimité passée avec son mari.
« Non, mais je..enfin...tu sais bien ..j’ai vu...dans quel état il est ! »
Cette fois, la Présidente comprit qu’elle ne pourrait éviter de répondre à la question que, du reste, son amie n’avait pas posée :
« Ah..oui...ne t’inquiète pas ...une chute toute bête dans l’escalier ... »
Avait-elle espéré que son amie crût à cette explication, ou espérait-elle seulement qu’elle fasse comme si elle s’en contentait ? Si tel est le cas, son espoir fut déçu puisque la Comtesse non seulement n’en crut rien mais elle la regarda cette fois bien en face et énonça d’une voix tranquille :
« Non, ma chérie ...tu n’es pas tombée dans l’escalier... »*
La Présidente riposta, presque exaspérée :
« Mais si, je t’assure! Je le sais quand même ! Et ...et j’ai la peau qui marque si vite ... »
La riposte de son amie la cloua sur place :
« Ah pour ça, oui, tu peux le dire, quand tu en as pris une bonne, ça se voit ! »
Elle tenta bien d’esquiver une nouvelle fois, mais en commençant à bredouiller un peu :
« Comment ça ...que veux tu dire enfin ! »
« Le » mot n’avait pas été prononcé, mais, bien sûr, elle avait compris ce que son amie avait compris elle-même. Du reste elle le lui confirma :
« Écoute, ma chérie, je te prie de m’excuser, après tout, tout cela ne me regarde pas. Tu n’es en rien obligée de m’en dire plus. Mais crois moi ...je suis bien placée pour reconnaître les marques d’une bonne fessée ! »
L’insistance de son amie avait contrarié la Présidente. Mais les derniers mots de la Comtesse avaient aussi attisé sa curiosité légendaire. Aussi, quoiqu’elle eût préféré que la conversation en reste là, elle ne put s’empêcher de s’exclamer :
« Comment ça « bien placée » ? »
La comtesse eut un sourire un peu ironique, mais elle répondit sans tergiverser :
« Mais parce que je suis quand même capable de voir l’état des miennes quand ça m’arrive, ma chérie ! »
Habitudes conjugales
La Présidente en resta bouche bée. Elle balbutia péniblement :
« Tu...toi aussi tu….enfin….mais…. »
Elle semblait tellement désemparée que la Comtesse eut presque des scrupules à la mettre ainsi en peine. Aussi choisit-elle d’être directe :
« Eh bien oui, ma chérie ...j’ai souvent eu le popotin dans un état assez proche du tien aujourd’hui. Mais tu le sais, je suis une épouse … je peux donc l’avouer sans cacher qui en est le responsable ... »
La Présidente, qui connaissait le mari de son amie s’étonna :
« Tu veux dire que Pierre, enfin je veux dire que ton mari ... » ?
« Que mon mari a en effet une conception disons ...traditionnelle des relations conjugales. »
« Il te ...pour te punir ? »
-« Bien entendu ! Aussi charmant et humaniste qu’il soit, il a toujours considéré que l’épouse devait obéissance à son mari, vois-tu. Il faut dire que dans son milieu, cela apparaît comme une évidence. Dès lors que je lui étais « promise » comme on disait encore en ce temps là dans ces famille, je savais qu’il considérerait le droit de me punir, comme tu dis, comme aussi une évidence. »
« Et tu … enfin...tu trouvait cela ...normal ? »
« A vrai dire, je ne me suis pas posée la question tu sais. Dans notre milieu et à l’époque, cela ne choquait personne je crois. »
« Je veux dire...pour te punir « pour de vrai » ? »
La naïveté, réelle ou simulée, de la Présidente fit sourire son amie :
« Ah oui ... »pour de vrai », comme tu dis ! Monsieur mon mari n’a jamais donné une tannée « pour rire », je peux te l’assurer. Mais en même temps, il ne m’a jamais non plus fessée sans de vraies raisons. »
« Et...tu acceptes encore aujourd’hui ? »
Sans s’en rendre compte, la Présidente, par cette question qui pouvait apparaître aussi comme une sorte de reproche, donnait en quelque sorte « des verges pour se faire battre » :
« Oh, ma chère, il me semble que, toi aussi, tu as ...accepté, non ? »
« Euh… oui ...bien sûr ..mais ...je veux dire...ce n’est pas la même chose ... »
« En es-tu bien sûre, ma chérie ? Tu sais, quand on reçoit une vraie fessée – et l’état de ton postérieur m’incite à croire que c’est bel et bien ce qui t’est arrivé – c’est toujours une « punition ». Et en même temps, rassure-toi, quelques douloureuses que soient celles de Monsieur mon mari, elles ont aussi les conséquences que tu connais, j’en suis persuadée »
Comme la Présidente affectait de ne pas comprendre, son amie n’hésita pas à mettre les points sur les « i » :
«Encore une fois, ma chérie, tu peux « garder le silence » comme on dit dans les films policiers. Mais je ne me fais aucun soucis pour toi, tu sais. Je te connais assez pour savoir que si tu te laisses martyriser ainsi le popotin, c’est que tu y trouves ton compte ! Et laisse-moi te dire que c’est très bien ainsi.
Elle n’éprouva aucune gêne à convenir que, de son côté, la fessée était entrée dans sa vie comme une marque d’obéissance à son mari. Mais elle avait vite constaté que, paradoxalement, celui-ci était aussi plus enclin à des marques de tendresse quand il lui avait tanné les fesses :
« Eh bien oui, ma chérie, toute innocente que je fus alors ; puisque, bien évidemment, celui qui devint mon mari était le premier ; j’ai vite pris goût à « l’œuvre de chair »comme disait nos confesseurs à la pension. Et je dois dire que … j’ai tout de suite trouvé cela bien agréable ! J’ai sûrement eu finalement de la chance de tomber sur un mari qui, tout en ayant des idées bien arrêtées sur le discipline conjugale et les moyens de la faire régner, savait aussi donner du plaisir à une femme. Alors, il ne m’a pas fallu longtemps pour constater qu’il était particulièrement en forme de ce point de vue quand il m’avait auparavant flanqué une fessée. Pour le dire sans périphrase, il avait plus envie de baiser, et il me baisait mieux, quand il m’avait fessée ! »
Pour autant, précisait-elle, elle n’avait jamais provoqué consciemment les punitions. Elles étaient assez douloureuses pour qu’au contraire, elle ait tout fait pour les éviter autant que possible.
« Je dois le reconnaître, jamais mon époux ne m’a punie sans raison, et encore moins pour son plaisir. Tu comprends, à ses yeux, la discipline conjugale, et donc les punitions qui vont avec, c’est un sujet sérieux. Il a toujours tenu à ce que les raclées qu’il m’administrait soient justifiées et surtout que j’en sois moi-même persuadée. Ainsi, sauf cas exceptionnels, la fessée, chez nous, n’est jamais appliquée sous le coup de la colère. Avec le temps, il ne lui est même plus nécessaire de m’avertir de sa décision. A la manière qu’il a de me regarder quand il constate une réaction, un mot, une attitude qui, selon lui méritent sanction, je comprends aussitôt que j’y aurai droit. Mais … il est alors trop tard. Je sais fort bien que rien de ce que je pourrais dire ne le détournera de sa décision. En plus, tu me connais, je suis trop fière pour tenter de l’attendrir. Pourtant, il y a des fois où, finalement, je préférerais presque prendre ma volée immédiatement. Au lieu de cela je passe des heures, parfois des jours, en sachant très bien que « ça » va tomber, mais dans l’incertitude permanente sur le moment. »
Une chaude soirée
La Présidente n’eut pas besoin d’interroger plus avant son amie. Celle-ci, en veine de confidence, lui détailla les pratiques de son mari en la matière. Ainsi, lui dit-elle, il pousse parfois la perversité jusqu’à sembler avoir oublié la punition méritée. Et elle tombait alors au moment où la victime s’y attendait le moins. L’empêchant ainsi de s’y préparer. Et surtout lui imposant de reprendre, après, la vie normale avec le derrière en feu. Elle rappela à son amie une soirée quelques mois auparavant :
« Tu sais, nous sommes arrivés les derniers chez nos amis les Fleurin. Et, peut-être ne l’as tu pas remarqué, mais plusieurs de nos amies m’ont demandé avec un peu d’insistance si j’allais bien. Eh bien, quoique j’ai prétendu le contraire, je n’allais pas bien du tout ! Quelques jours auparavant, je m’étais bêtement emportée pour un motif finalement futile. Il s’était contenté de commenter froidement : « tu ne seras pas étonnée des conséquences, ma chérie. » Je m’attendais donc à prendre ma volée le soir même ou le lendemain. Pourtant, trois jours sont passés sans qu’il ne fasse la moindre allusion à cette colère injustifiée. Je dois même dire – puisque nous en sommes aux confidences tu m’en excuseras – qu’il s’est montré … très tendre un soir, sans faire précéder les câlins par d’autres pratiques. A tel point que, le fameux soir de l’invitation chez nos amis, je me suis préparée tout à fait sereinement. Quand je suis descendue, élégamment habillée, pomponnée et parfumée, et même pas en retard (après tant d’années et tant de raclées pour ce motif, c’est encore mon incapacité à être à l’heure qui me vaut le plus de raclées) mon mari était lui aussi habillé pour sortir. J’avais déjà en main la potée de fleurs que nous allions amener à Paulette quand il me dit très tranquillement : « Les Fleurin nous attendent pour vingt heures trente, nous avons le temps de régler notre petit problème avant de partir. » Il n’avait pas besoin d’en dire plus, tu penses bien que j’avais compris. Pourtant, et c’est tout à fait exceptionnel, crois-moi, j’ai tenté non pas de le dissuader, mais au moins d’obtenir qu’il reporte l’échéance. Mal m’en a pris, puisque, à peine avais-je suggéré ce report qu’il m’informa qu’il considérait cette suggestion comme une insolence.Or, avec le temps, nous avons pris des habitudes, pour ne pas dire des rituels. Je sais donc bien que, pour lui, insolence signifie l’utilisation du martinet.
A ce mot, la Présidente ne put s’empêcher de s’exclamer :
« Oh ! Lui aussi ? »
La naïveté de la question fit une fois de plus sourire la Comtesse :
« Eh bien oui … tu sais...c’est un instrument assez courant dans les foyers ! »
Elle ne le dit pas, mais la question de son amie lui confirmait qu’elle avait, elle aussi, fait connaissance avec cet objet qui n’était donc pas utilisé seulement par les époux. Puis elle reprit son récit :
« Conformément à nos règles, j’ai donc dû aller le décrocher et le lui amener. »
La chose lui paraissait tellement banale qu’elle ne précisa par sur le moment que le martinet était toujours pendu à un crochet dans leur chambre conjugale. Ni que, quand son mari décidait de l’utiliser dans une autre pièce, elle était contrainte d’aller le chercher elle-même et de le lui présenter, posée sur les paumes de ses mains, et les yeux baissés.
« J’avais bien compris que, plus la chose prendrait de temps, plus nous risquions d’avoir à expliquer notre retard chez nos amis. J’ai donc obtempéré sans tarder aux injonctions de mon mari : « Tu te mets en position et en tenue ! » Il n’était pas nécessaire qu’il les précise. J’ai donc retroussé ma robe, en faisant en sorte qu’elle ne retombe pas quoi qu’il arrive, sachant fort bien qu’en ce cas la séance reprendrait au début. Comme à mon habitude pour sortir, je portais des bas, des vrais bien sûr (ceux qui tiennent seuls ou les collants ne sont tolérés par mon mari que fort exceptionnellement, et le pantalon est, lui, interdit en toutes circonstances) et il y a bien longtemps que j’ai pris l’habitude de passer la culotte par dessus les jarretelles. Pas seulement pour … ce qui allait suivre, mais aussi plus prosaïquement pour faire pipi de façon plus confortable. Je savais évidemment que la culotte devrait être baissée, le plus souvent mon mari se charge de ce qu’il appelle, un peu vulgairement, la « mise à l’air ». Mais, ce jour là, il m’annonça fermement : « tu peux la retirer, tu n’en auras plus besoin » Certes, c’est aussi une règle que j’ai intégrée, après la fessée je reste généralement les fesses nues. Mais, en la circonstance, cela voulait dire aller à la réception le cul nu. La perspective était assez angoissante, même si la robe tombait au-dessous des genoux, pour que je prenne le risque de tenter : « Mais tu sais bien que nous sortons. Je ne peux pas y aller ... » La riposte fut immédiate : « Un nouveau refus d’obéissance ? Tu les multiplies aujourd’hui ! » et la menace encore plus explicite : « Cul nu immédiatement, sinon tu vas aussi chercher la brosse à cheveux ! »
Elle suffit à faire cesser toutes velléités de discussion chez l’épouse. D’un geste aussi assuré que le tremblement de ses mains le lui permettait, elle fit donc descendre la culotte soyeuse jusqu’à ses pieds, puis la posa sur la table du salon sur laquelle elle se pencha. Conformément à ses habitudes, le mari annonça les « motifs » avant d’agir :
« Pour ton attitude inadaptée »
Le martinet s’abattit à douze reprises sur le postérieur exposé. La Comtesse reçut cette douzaine de flagellations sans mot dire, en serrant les dents. Puis elle se redressa et parvint à articuler, appliquant ainsi une autre règle intangible de leur couple :
« Merci »
Mais elle ne se faisait aucune illusion, et ne fut donc pas étonnée d’entendre :
« Et maintenant pour les refus d’obéissance »
Douze nouveaux coups, dont plusieurs s’égarèrent sur l’arrière des cuisses, provoquant inévitablement des plaintes que la victime ne parvenait plus à retenir. Cette fois le « merci » fut prononcé d’une voix cassée. Mais l’implacable mari n’était pas satisfait pour autant :
« J’ai dit « les » refus. Tu te remets en place. Tout de suite. »
Elle obtempéra encore, sachant fort bien que toute tentative ne ferait que faire se prolonger la séance. Mais cette fois, le premier des douze coups fit jaillir les larmes. Et c’est en sanglotant qu’elle parvint à articuler le dernier « merci ».
A sa grande honte, la Présidente sentait les pointes de ses seins se durcir et son intimité d’humidifier en entendant ce récit. Elle parvint cependant à cacher son trouble tandis que la Comtesse poursuivait :
« Tu comprends, ce n’est sûrement pas la volée la plus sévère que j’aie eu à subir. Mais, je t’assure, passer la soirée le cul nu et brûlant, et devoir faire bonne figure alors que j’avais tellement de mal à m’asseoir sans grimacer, ça été une vraie épreuve ! »
Pourtant, elle termina son témoignage de manière presque primesautière en lançant avec un sourire mutin :
« Mais je dois dire que la soirée s’est finalement bien terminée puisque mon mari m’a rendu les hommages dès que nous fûmes rentrés à la maison ! »
Des dames si dignes
Infidélités
Les deux femmes retrouvèrent ainsi les échanges de secrets de leurs jeunes années. La franchise de son amie, son absence totale de dissimulation, amena la Présidente à abandonner elle aussi toute prévention. Elle passa donc aux aveux sans barguigner. Son amie constata ainsi que flanquer la fessée avait manifestement le même effet sur la libido du Père Castor que sur son propre mari. De son côte, elle n’hésita même pas à révéler à son amie qu’il lui était arrivé de donner quelques coups de canif au contrat de fidélité conjugale. Elle ne doutait pas qu’il en ait été de même pour son mari, mais elle savait bien que l’adultère était mieux accepté quand il concernait l’époux que l’épouse. Aussi avait-elle pris soin que ces quelques aventures extra conjugales soient assez discrètes pour qu’elles ne risquent pas d’être connues de son mari.
« Tu sais bien que l’herbe paraît toujours plus verte dans le pré d’à côté. Et il faut bien dire que c’est parfois vrai. Ne nous cachons pas les faits, les habitudes, ça a du bon parfois, mais on a aussi besoin de nouveautés … Et puis, même si, encore une fois, l’exercice de l’autorité conjugale continue à doper les ardeurs de mon seigneur et maître, l’accumulation des années amène à ce que le petit soldat soit moins souvent apte à monter à l’assaut. Alors, oui, quelques amis de mon mari, ou des plus jeunes rencontrés ici ou là. Après tout les auberges et les petits hôtels discrets ne sont pas faits pour les chiens ! »
Pourtant, bien qu’elle n’ait pas été rongée par les remords, elle convint que, après chacune de ses frasques, elle avait, inconsciemment, multiplié les comportements justifiant des punitions maritales. Comme si elle avait intériorisé le fait que ses infidélités méritaient d’être sanctionnées, quand bien même celui qui infligeait les punitions ignorait les vraies raisons de celles-ci. Paradoxalement, prendre une raclée après qu’elle ait trompé son mari lui ôtait tout regret de l’avoir fait. Et même semblait lui donner une sorte d’absolution l’autorisant à recommencer. Elle convenait aussi qu’elle avait ressenti une sorte de jouissance perverse à être ainsi la seule à connaître le vrai motif des volées qu’elle subissait. Et plus encore à recevoir, ensuite, ce qu’elle continuait à appeler, d’une expression un peu désuète « les hommages » de son mari après qu’il l’ait fessée d’importance sans savoir qu’elle avait auparavant reçu ceux d’un autre. Si elle avait cédé aux avances de quelques amants de passage, aucun d’entre eux n’avait jamais pratiqué à son endroit comme le faisait son mari. Elle le disait sans détour :
« ils m’ont baisée, mais il n’y a que lui qui m’a fessée ».
Après tout, c’était peut-être, à ses yeux, une forme de fidélité conjugale. De même, jamais elle n’avait raconté cet aspect de sa vie intime à ses amants. Mais, en entendant la Présidente faire le récit des visites du Père Castor, elle convenait qu’il faisait naître en elle quelques envies interlopes. Attentive à respecter le jardin secret de son amie, elle ne lui en dit rien, mais après leurs conversations si intimes, il lui arriva à plusieurs reprises de se donner du plaisir en imaginant une rencontre avec ce vieux professeur qu’elle ne connaissait que par les confidences de la Présidente. Elle s’imaginait volontiers dans la même posture que celle-ci quand elle avait reçu sa volée sous les yeux de la maman de Framboise. Comme elle l’avoua plus tard à son amie, il lui était déjà arrivé d’être fessée par son mari sous le regards de tiers. Mais il lui semblait que la honte de l’être par un autre devait être un épice particulièrement relevé.
« Je ne suis pas la seule »
En effet, la Présidente l’y poussant par ses questions, elle revint souvent sur les habitudes claquantes de son mari. Comme son amie continuait à s’en étonner, elle lui affirma sereinement :
« Mais ce n’est pas si extraordinaire, tu sais. Je ne suis pas la seule, loin de là !
Ajoutant même :
« Peut-être en effet que le « panpan cucu » est plus répandu dans le monde que mon mari et moi fréquentons. »
Elle cita ainsi plusieurs de ses amies de ce qu’il est convenu d’appeler, en province « la bonne société » qui, selon elle, avaient plus souvent qu’à leur tour les fesses rougies.
« Elles te l’ont dit ? »
« Par vraiment, en tous cas pas comme...enfin comme nous pouvons en parler. Mais certaines allusions à des soirées difficiles, certaines grimaces quand Madame Saint-Marc s’assoit, ou les regards échangés entre Monsieur de Grignon et sa charmante bécasse de jeune épouse quand celle-ci bavarde à tort et à travers m’ont mis la puce à l’oreille. »
Puis, devant la curiosité insatiable de son amie, elle poursuivit ses explications.
Punitions ancillaires.
« Tu sais, c’est aussi une de ces pratiques qui ont (peut-être heureusement) disparu aujourd’hui, mais qui ont perduré plus longtemps qu’on ne le croit dans ce milieu si fermé et si secret. Malgré les lois sociales, il a été longtemps admis dans ces familles qu’il était légitime et même nécessaire de traiter ainsi les « bonniches »
Elle arrêta d’un geste la Présidente qui regimbait devant ce terme qui choquait ses convictions progressistes.
« Épargne- moi ton couplet Front Popu, ma chérie. D’abord je ne te dis pas que j’approuve, je te dis ce qui est. Et puis, si j’ai bien compris, ton instit, tout gaucho qu’il doit être, ne répugne pas à traiter cette petite un peu comme une soubrette non ? » La remarque n’était pas dénuée de bon sens, et la Présidente renonça à en débattre et laissa le Comtesse poursuivre :
« Et puis, quand même, les choses ont changé. Moi, je n’ai pas connu cette époque, et mon mari non plus, enfin je crois. Mais mon beau-père m’a raconté comment son propre père (tu vois que ça remonte loin, c’est plus la peine de créer un syndicat) réglait ce qu’il appelait « le service » dans sa maison. A l’époque il y avait une cuisinière, une flopée de bonnes, plus un cocher, puis plus tard un chauffeur. Les émoluments étaient versés en liquide chaque quinzaine, le vendredi soir. C’était l’habitude pour le personnel de maison. Mais ces vendredis là, chez les De Frange, on ne distribuait pas que les enveloppes. La cuisinière, qui était mariée avec le chauffeur, avait préparé celles-ci. Et quand une des employées avait commis une faute de service quelconque, c’est aussi la cuisinière qui annonçait devant tout le monde la faute … et sa conséquence.
Pas sûre d’avoir bien compris, la Présidente interrompit :
« La conséquence ? Tu ne veux pas dire ... »
Mais si, elle voulait bien dire !
« Je sais que cela paraît fou mais mon beau père était persuadé d’être en quelque sorte un patron progressiste puisqu’il ne pratiquait pas de retenue sur salaire ! La conséquence, eh bien c’était que la fautive devait avancer (les employées étaient rangées en rang d’oignon devant la cuisinière, le chauffeur et « Monsieur et Madame » ) ébaucher une révérence devant ses patrons et dire : « je vous prie de m’excuser, Madame, Monsieur » Puis elle se tournait vers la grande cheminée, et elle retirait son tablier … »
A ce moment de son récit, la Comtesse ébaucha un sourire avant de poursuivre :
« Tu sais, mon beau-père, sous ses airs de pater familias qui allait à la messe tous les dimanches avec toute sa tribu, je pense que c’était un sacré vicelard. Je vois encore son regard torve quand il me racontait par le menu ce à quoi il avait assisté, ou ce qu’on lui avait lui-même raconté, je n’ai jamais vraiment su. Quand il expliquait qu’une fois son tablier enlevé, la soubrette se penchait et posait les mains sur la cheminée après avoir retroussé sa combinaison et baissé sa culotte. (Là, les yeux lui sortaient de la tête, le vieux !) C’est Julien, le chauffeur, qui s’emparait alors d’une large bande de cuir qui restait en permanence accrochée au manteau de la cheminée. Le vieux pervers remarquait froidement « ça contribuait beaucoup à la qualité du service . » En règle générale, c’était une douzaine de coups que recevaient les postérieurs dénudés. Ils y laissaient des marques rouges sur les peaux blanches. Certaines des soubrettes les subissaient sans broncher. D’autres (je reprends les termes du vieux pervers) « piaillaient » ou « couinaient ». Sans se retourner, elles remontaient ensuite leurs grandes culottes blanches, faisaient retomber leurs combinaisons, et remettaient leurs tabliers. Puis elles faisaient face à « Monsieur et Madame » et reprenaient leur place au côté de leurs collègues. »
Et la Comtesse ajoutait :
« Il ne me l’a jamais dit, mais je suis assez persuadée qu’en dehors de ces punitions ancillaires, le maître de maison devait parfois s’occuper des jeunes soubrettes Ça aussi, c’était des mœurs plus que courante dans ce monde. Je ne sais pas si, alors, les fesses des soubrettes étaient rougies. Peut-être … Peut-être aussi que c’est parce qu’aujourd’hui les « employées de maison » ne peuvent plus être traitées ainsi que les maris se contentent des fesses de leurs épouses ! »
Cette dernière remarque ramenait la Comtesse à la fessée conjugale, la bonne vieille fessée des familles. Puisque, pour elle, la fessée était aussi, sinon d’abord, « une histoire de famille ».
« Comme
je te l’ai dit, que mon mari considère que punir sa femme, et de
le faire en lui claquant les fesses pour dire les choses clairement,
soit son droit sinon son devoir ne m’a en rien étonnée. Je pense
même que, d’une certaine manière, j’ai toujours su qu’il en
serait ainsi. Dans ma famille, ça ne se discutait même pas :
un mari, c’est un « chef de famille ». Donc il lui
appartient, quand il l’estime nécessaire, de sévir, de punir. Ni
les enfants, ni le personnel, et encore moins les épouses n’auraient
eu l’audace de remettre ce droit en cause. Ni de se plaindre de
recevoir parfois une volée sur les fesses »
La
Présidente, dont la famille n’était pas du même milieu que celle
de son amie, l’interrogea :
-
« Ta maman ...elle aussi … ? »
- « Oh, tu sais, ce ne sont pas des choses dont on parlait en famille. Du reste, on ne parlait de rien ! Mais je l’ai aucun doute, ma chère maman devait de temps en temps avoir les fesses bien chaudes. A moins d’être une sainte, elle aurait d’ailleurs sûrement bien été la seule à ne pas prendre parfois sa raclée. »
Entre gens « du même monde »
Ces révélations, c’en était vraiment pour la Présidente, lui firent véritablement découvrir un monde qui lui avait été jusque là inconnu. Habilement, par petites touches pour ne pas paraître trop obnubilée par la question, elle amena son amie à revenir souvent sur les pratiques qu’elle lui révélait.
Ainsi elle découvrit, à demi-mot d’abord, puis plus explicitement, que les punitions corporelles n’étaient pas toujours reçues seulement dans l’intimité familiale. Comme le disait avec une pointe d’humour la Comtesse :
« Tu comprends, ma chérie, la pudeur est une vertu à laquelle, bien sûr nos maris sont attachés. Et s’il m’arrivait d’arborer des tenues qui ne la respectent pas, le mien en tirerait à coup sûr argument pour une volée carabinée. Pourtant, il y a déjà fort longtemps, je veux dire quand nous étions bien plus jeunes qu’aujourd’hui, il avait un jour la ferme intention de « m’en coller une », et il m’ avait informée qu’il avait l’intention de le faire le soir même, « en apéritif » précisa-t-il. Et comme je lui faisais remarquer qu’il ne pouvait en être question puisque nous attendions nos amis les Fleury à dîner il me rétorqua calmement : « Mais pourquoi pas ? Je suis bien persuadé que mon ami Paul partage mes conceptions et mes pratiques. Et puis, nous serons entre gens du même monde ... » Eh oui, nouvelle illustration des conceptions sociales de mon cher mari, il lui semblait que, dès lors que nos visiteurs étaient « de notre monde », rien ne s’opposait à ce qu’ils soient témoins … Et ils le furent ! Je ne peux pas nier que, la première fois, ce fut une vraie épreuve. Physique, bien sûr. Même si, après tout, tu sais, avoir les fesses tannées dans l’intimité ou en public, les sensations sont les mêmes. Mais surtout psychique. La perspective d’avoir les fesses mises à l’air devant ce couple d’amis, c’était quand même terrorisant, et le fait qu’ils appartiennent à « notre monde » n’y changeait pas grand chose. Pourtant, je dus bien m’y résoudre. Peut-être mon mari avait-il considéré que la honte ajouterait un peu de piment à la punition. Peut-être aussi, je le dis sans forfanterie, a-t-il ressenti une certaine fierté à laisser découvrir … mes charmes cachés ! Du reste, je dois dire que son ami Paul n’a pas été en reste, puisque, après que j’aie reçu ma volée, il a estimé qu’il serait injuste que je sois la seule. Et mon amie Lucette a donc été traitée de la même manière que moi. Elle m’avoua après coup (c’est le mot qui convient) que, pour elle, ce n’était pas une « première »puisque son mari l’avait déjà fessée lors de soirées chez d’autres amis. Ainsi, nous avons constitué une sorte de petit groupe de quatre ou cinq couples, toujours les mêmes et toujours « de notre monde » dont les épouses étaient punies de concert ... »
Les découvertes du Père Castor
Au fil de leurs rencontres, la Présidente fit part au Père Castor des confidences de la Comtesse. Celles-ci contribuèrent à accroître sérieusement les connaissances du Père Castor en matière de fessées. Jusque là il avait été un praticien, un pratiquant. Et ces pratiques lui convenaient parfaitement. Maintenant, il commençait à mieux comprendre les effets de la fessée sur les femmes. Il devenait en quelque sorte un expert, un théoricien.
Littérature et pédagogie.
Il découvrait aussi le plaisir ressenti
à l’audition des confidences chaudes et sensuelles de son amie.
Lui, l’amateur de littérature, commençait à prendre un vrai
plaisir physique à lire – puisqu’il lui avait imposé de mettre
par écrit ces découvertes – les récits de son amie. De plus, en
enseignant qu’il restait au fond de lui, il se réjouissait de
corriger les fautes d’orthographe ou de syntaxe de la rédactrice.
Qui, bien entendu, lui fournissaient d’excellents prétextes à
punitions. Et paradoxalement, l’enseignant bienveillant qu’il
avait été pour ses élèves, qui répugnait à les punir, prenait
un plaisir pervers à être un maître sévère et intransigeant avec
la Présidente.
Il usait – et peut-être abusait – des
punitions corporelles, ayant établi des barèmes stricts. Les fautes
d’usage ou de conjugaison étaient ainsi sanctionnées d’un
nombre fixe de coups, claques manuelles ou cinglées de martinet. Et
si une faute était répétée plusieurs fois après avoir été
corrigée, le barème était doublé ... Mais il avait aussi remis à
honneur des punitions proprement scolaires, imposant des « lignes »
quand la conduite de la Comtesse avait été, à ses yeux, fautive.
Celle-ci se pliait sans barguigner à ces obligations, copiant
soigneusement les phrases qui lui étaient imposées de son écriture
soignée. Du reste, quand il arrivait que l’écriture ne soit pas
aussi soignée que l’instituteur l’estimait souhaitable, non
seulement la punition devait être refaite, mais elle était
accompagnée d’une sévère fessée. Puis la Comtesse écrivait à
nouveau ses « lignes », mais le cul nu ! Ces
pratiques ramenaient aussi la Comtesse à sa lointaine
jeunesse. Quand elle présentait son « cahier de punitions »
à son « maître », elle ressentait à la fois de la
honte, de la gêne, mais aussi une véritable excitation, jusqu’à
en mouiller son slip. Tout comme elle ne pouvait s’empêcher de
couler comme une fontaine quand il lui était imposé « d’aller
au coin » alors qu’elle savait qu’un visiteur (ou une
visiteuse) était susceptible de survenir et de la découvrir ainsi,
les fesses à l’air et les mains sur la tête.
Enquête sociologique
Le Père Castor en était venu peu à peu à analyser ces confessions avec un œil presque scientifique. Il classait les types de fessées comme un entomologiste classerait les insectes, ou un sociologue les groupes sociaux. Il détaillait les motivations des « victimes » comme celles des « tortionnaires ». Considérant la part de recherche de la douleur, celle de la volonté de soumission, d’obéissance. Mais aussi les aspects exhibitionnistes, l’envie d’être vue, de la part de celles qui reçoivent la fessée. Mais aussi les motivations, avouées ou non, conscientes ou non, des fesseurs. Et, bien sûr, d’abord les siennes. Il prenait conscience de ses propres ambiguïtés. Un non violent militant qui prend son pied en frappant des femmes, et qui plus est les femmes qu’il aime. Un féministe convaincu qui exige l’obéissance, la soumission. Avec honnêteté, il cherchait à se comprendre lui-même. Assumant le plaisir qu’il éprouvait, il ne pouvait le nier, à faire souffrir des femmes. Il était devenu l’objet de ses recherches. Et, chemin faisant, il progressait dans la connaissance de lui-même, appliquant le précepte socratique.
Mais la plus grande découverte qu’il fit en ce domaine, ce fut bien sûr sa rencontre avec Mado ii qui lui apporta.
Chapitre 3ème
De l’autre côté du manche
Mado comme Janus.
Mado, sa vieille amie, celle qui lui a fait découvrir « l’autre côté du manche ». Mado, tout aussi paradoxale que lui. Humaniste, progressiste, libertaire, et qui, pourtant ...
« Nul ne guérit de son enfance »
Qui pourtant avait assumé aussi tranquillement avoir été l’objet de punitions corporelles dans son enfance. Sans pourtant s’en plaindre ni se considérer comme une victime. Pourtant, le Père Castor en était persuadé, c’était dans son enfance que se trouvait l’origine de ses contradictions. Mado, enfant battue, adolescente libérée aux yeux de ses copains mais soumise à l’autorité de ses parents. Mado qui avait, elle le lui avait dit, reçu une fessée à cause de lui, à cause de leur relation. A plusieurs reprises, elle détailla pour le Père Castor les méthodes disciplinaires qu’elle avait subies dans son enfance. Ces confidences sur sa petite enfance mettaient parfois mal à l’aise le vieil homme, révulsé par l’idée qu’on puisse battre un enfant. Mais il ne pouvait se cacher que, quand les souvenirs concernaient l’adolescente qu’il avait connue dans sa jeunesse, elles provoquaient chez lui un trouble d’une toute autre nature. Il ressentait presque une forme de fierté à avoir été à l’origine d’une fessée dont Mado se souvenait avec autant de précision. Tandis qu’elle la lui racontait, avec force détails, les images de cette ado dont la jupe était retroussée et la culotte baissée défilaient devant ses yeux comme sur un écran. Il se souvenait des formes de cette copine, ces formes qu’il avait si souvent flattées de la main, et qui avaient ainsi été fustigées.
Et surtout les confidences sans filtre ni tabou de sa vieille copine sur ses ressentis lors de ces punitions maternelles permettaient au Père Castor de découvrir des aspects de le psychologie féminine qui lui étaient jusque là inconnus. En effet, Mado lui avait révélé que ces fessées, si elles la faisaient cruellement souffrir, avaient aussi eu des conséquences sur l’éveil de ses sens. Même si, disait-elle, elle n’en avait pas été consciente à l’époque, elle se souvenait de s’être régulièrement caressée après être passée par les genoux de sa mère ou avoir eu les fesses flagellées. Et les récits de ces séances de plaisir solitaire ne laissaient évidemment pas le Père Castor indifférent. Leurs dialogues dépourvus de toute censure permettaient aussi à Mado de mieux comprendre quel rôle avait joué son éducation dans l’évolution de sa sexualité. Elle assumait ainsi la dualité entre ses comportements qualifiés alors de « délurés » et son acceptation des punitions corporelles pourtant déjà assez exceptionnelles pour une fille de son âge à l’époque. Peut-être même, admettait-elle, qu’avait elle presque « besoin » de ces sanctions pour pouvoir vivre pleinement sa vie sensuelle. Et surtout, elle avait compris que sa rencontre fortuite, tant d’années après, avec son ancien petit ami lui avait permis de laisser libre cours à une facette de sa personnalité qu’elle ignorait jusque là.
Libertaire jusqu’au bout.
On sait qu’il en avait été de même pour le Père Castor . Il en avait découvert finalement autant sur lui que sur Mado. Mado qui était pourtant restée libertaire, anarchiste, libre en un mot.Libre de son corps, libre d’assumer.D’assumer ses envies, ses fantasmes, ses choix. Mais aussi Mado capable d’avoir compris – avant lui – le secret de son vieux camarade. Celui qu’il n’avait jamais avoué, même pas – surtout pas - à lui-même. Mado qui lui avait fait dépasser ses limites, qui lui avait fait ce cadeau paradoxal. Mado qui lui avait ainsi donné une nouvelle liberté. Qui lui avait permis l’aller au-delà des interdits, au-delà des conventions au-delà même de ses propres convictions. Mado qui, pourtant, n’avait rien prémédité.
Ça m’est venu comme ça !
La rencontre avec le Père Castor, qu’elle n’avait plus croisé depuis des lustres, avait été fortuite. Comme le font d’anciens amis qui se retrouvent, ils avaient échangé des souvenirs. A demi-mot d’abord, puis plus directement. Leur « flirt », qui avait été un peu plus qu’un flirt. Leurs échanges épistolaires, dans lesquels celui qui n’était pas encore le Père Castor avait fait allusion sans détour à leur relation. La découverte de la lettre par la maman de Mado, et sa conséquence claquante pour ses fesses. Elle n’avait ressenti aucune gêne à raconter ce qui, finalement, n’était plus qu’une anecdote d’un temps si lointain à son vieil ami. Et puis, comme elle le dira elle-même plus tard « ça m’est venu comme ça » Elle n’avait, bien entendu, aucune intention de reprocher vraiment quoi que ce soit à cet ancien petit ami, devenu un vieux monsieur si digne. Si reproche il y avait eu, il était bien, pour elle, de l’ordre de la plaisanterie, de la galéjade. Mais quelque chose dans le regard du vieil homme avait tout fait basculer ...
La mutation de Mado.
Elle aurait bien été en peine d’expliquer comment elle était passée de la plaisanterie à ...autre chose. Quand elle avait changé de ton, adopté cette voix sévère, tellement différente de la sienne, était-ce elle qui avait changé ou bien l’homme auquel elle s’adressait ? En tout cas, sans se concerter, ils étaient entrés l’un et l’autre dans une sorte de jeu de rôles. Encore qu’il est légitime de se demander si c’était vraiment un jeu. Plutôt une transformation, une mutation. Mais conjointe aux deux partenaires. Mado ne jouait pas à la Maîtresse sévère, elle l’était devenue. Pas plus que le Père Castor ne jouait au garnement puni, il l’était lui aussi devenu.
Jamais Mado n’avait levé la main sur qui que ce soit. Ni enfant, bien sûr, cela aurait été en contradiction avec tout ses principes éducatifs. Ni adulte, évidemment. Et pourtant il lui était apparu évident qu’il fallait qu’elle le fasse. Les mots, les attitudes, les intonations, lui étaient venus tout naturellement. Comme si elle avait fait cela toute sa vie. Intimer l’ordre au Père Castor de se lever, ouvrir la ceinture de son pantalon, le baisser puis baisser de la même manière le slip. Rien de commun avec les déshabillages mutuels qu’elle avait pu connaître au hasard des rencontres de sa vie sentimentale. Elle ne déshabillait pas son partenaire. Elle le déculottait. Ce mot, et plus encore le fait, déclenchait une sorte de tourbillon dans sa tête. Et aussi … ailleurs. Renverser l’homme aux fesses dénudées au travers de ses genoux. Voir ce grand corps à sa merci. Voir ce postérieur blanc, presque délicat, obligeamment présenté. Mais aussi, sentir contre ses cuisses la rigidité causée par la situation. Cette érection si évidente ne l’avait pourtant en rien dissuadée de poursuivre, bien au contraire. Ah il bandait ? Il n’en serait que plus sévèrement puni !Lever la main. L’abattre sèchement sur le cul offert. Claquer. Fort. En cadence. Frapper et frapper encore. Voir les fesses rosir puis rougir. Voir l’empreinte de sa main s’imprimer fugacement sur la peau du derrière. Et frapper encore. Voir les fesses crispées, serrées, comme pour se défendre. Puis les voir céder, abandonner la lutte, se relâcher, s’écarter. Il lui sembla que celui qui était devenu un garnement que l’on fesse ne tentait plus de résister. Au contraire, il tanguait de droite à gauche, comme pour offrir plus complaisamment une fesse puis l’autre, alternativement, à la main implacable. Mado était complètement consciente de ce qu’elle faisait. Elle donnait une fessée. Et elle en ressentait une excitation, une plénitude, une satisfaction absolue. Comme si flanquer une fessée était tout naturel. Comme s’il était évident qu’il lui fallait le faire. En un clin d’œil elle était devenue une fesseuse …La paume de sa main lui faisait mal à force de frapper. Sa respiration était devenue quelque peu haletante. Elle se mordait les lèvres, elle avait la gorge sèche. Mais son intimité, au contraire, suintait. Mado mouillait. Sa culotte collait à sa fente moite. Il lui semblait que les effluves de son excitation se mêlaient à l’odeur virile qui émanait du corps qu’elle malmenait. Le rythme des claques était devenu presque frénétique. Leur bruit emplissait la pièce. Résonnait comme un concert de tambours. Les battements désordonnés de la main sur le derrière, les mouvements incontrôlés de la victime, le frottement de ce sexe durci sur ses cuisses aboutirent à une sorte d’acmé. Mado serra les cuisses tout en frappant derechef. Et l’orgasme la traversa comme un éclair.
Devenir un garnement.
Sensations.
Le Père Castor ne comprit pas tout de suite les effets ravageurs, pour la sensualité de son amie, de la trempe qu’il recevait. Une vraie raclée. Douloureuse, ô combien ! Certes, il ne fut pas vraiment étonné de constater par lui-même qu’une fessée, et bien cela fait mal au cul. Il en avait toujours été parfaitement conscient, considérant même sans vergogne qu’une fessée qui n’aurait pas été douloureuse pour celle qui la recevait n’en aurait pas été vraiment une. Mais, jusque là, la douleur occasionnée par la fessée lui était en quelque sorte extérieure. C’était une notion, un concept, abstrait. Là, il la découvrait véritablement. Avec toute la gamme des sensations. L’explosion de douleur quand la main frappe. Puis l’étalement de la souffrance, qu’il compara intuitivement à celui d’une goutte de pluie tombant sur un sol surchauffé. Et, en l’occurrence, son derrière était bel et bien surchauffé ! Il se rendit compte que la souffrance n’augmentait pas proportionnellement au nombre de claques reçues. Comme si les premières avaient presque un effet anesthésiant, la douleur atteignait assez vite une sorte de plateau. La poursuite de l’avalanche de claque semblait ne faire qu’entretenir la brûlure. Puis, insensiblement, sournoisement, la douleur reprenait sa progression. Comme si elle avait franchi un seuil et progressait vers l’étape suivante. Elle n’était plus seulement cette sensation de cuisson à la surface de la peau des fesses. Elle semblait s’être introduite en lui, l’emplir. Bien sûr, quand la main implacable de Mado s’égarait sur l’arrière des cuisses, il ressentait un impact différent, qui entraînait un gémissement incontrôlable. Mais presque aussitôt les claques reprenaient leur labourage systématique de ses fesses. Et le souffrance n’était plus superficielle, elle était devenue une sorte de globalité. Ce n’était pas seulement son cul qui était fessé, c’était lui, tout entier.
Rituels et innovations.
Les mains !
Plus tard, les rendez-vous avec Mado, ou plus exactement les « convocations » - elle tenait à ce terme – de celui qui était devenu le « Garnement » par la « Maîtresse » devinrent réguliers. Mais ils ne furent jamais une routine. Certes, la Maîtresse avait instauré des rituels immuables. Imposer au Garnement « d’aller se laver les mains » avant toute chose. Cette injonction était ainsi, pour lui, l’annonce de la raclée. Elle le faisait entrer dans son personnage. Il baissait les yeux, sans qu’elle aie eu à le lui demander, et filait obéir sans demander son reste. Puis il présentait humblement ses mains, paumes puis dos, afin que leur propreté soit vérifiée. Mado avait-elle eu conscience, en instaurant cette obligation, de reprendre une coutume des instituteurs du temps jadis, quand les fameux « hussards noirs de la République » éduquaient aussi leurs ouailles aux règles de l’hygiène ? Que le Père Castor, lui, y ait pensé ou non, il lui suffisait d’entendre l’ordre pour qu’il soit immédiatement en érection.
Au coin !
De la même manière, le passage « au coin » les mains sur la tête devint vite un moment incontournable. Qui, lui aussi, contribuait à raffermir l’érection du vieux monsieur devenu magiquement jeune garnement. Mais la Maîtresse s’ingéniait à varier les plaisirs. Parfois il était envoyé « au coin » dès son arrivée, alors que Mado finissait quelque tâche qu’elle estimait urgente. Il avait alors tout le loisir d’attendre le moment où il entendrait le fatal : « Allons-y, en place ! » C’étaient, pour lui, des moments magiques. Moments d’angoisse, de questionnements, d’attente. Il craignait, vraiment, le moment où la Maîtresse déciderait d’entrer en action. Et en même temps, il était impatient qu’elle le fasse. D’autre fois, c’était les fesses nues, déjà rouges d’une première fessée, qu’il passait au coin. Les mains sur la tête – il lui était alors interdit de se frotter les fesses – les yeux fermés, il savait quel spectacle il donnait à la Maîtresse. Un homme, un garnement, le cul nu, pantalon sur les chevilles, slip souvent aux genoux, le nez au mur. A plusieurs reprises, il arrivé qu’alors qu’il était ainsi installé, des visiteurs, le facteur, un livreur, sonnent à la porte de Mado. La crainte qu’ils puissent le voir était alors si sincère que les jambes du garnement flageolaient. La Maîtresse serait-elle capable de faire entrer le ou la quidam ? Serait-il ainsi surpris dans cette position peu avantageuse ? La perspective le terrorisait vraiment, même si au fond de lui il la savait improbable. Et en même temps ce risque fou qui faisait battre plus vite son cœur faisait aussi durcir encore un peu plus sa queue.
Joujoux
Si la première fessée qu’il avait reçue avait été une fort classique fessée « OTK », appliquée avec ferveur par une main qui s’était révélée assez redoutable, la Maîtresse ne s’en tint pas là, on le devine. Dès leur deuxième rencontre, le Garnement fit connaissance avec ce qu’elle appelait drôlement ses « joujoux ». Et il s’avéra qu’elle en possédait une assez riche collection. A moins qu’elle n’aie fait ces acquisitions que pour la circonstance. Un « martinet des familles », tout pareil à celui qu’utilisait depuis toujours le Père Castor. Mais aussi un modèle plus rare, et plus mordant. Plusieurs brosses, dont les fesses du Garnement purent apprécier la diversité des impacts. Une « strappe » (la Maîtresse lui affirma que le mot pouvait être utilisé tant en anglais qu’en français) et surtout un bouquet de badines, qu’elle préférait appeler, avec une étincelle d’humour dans le regard, des « verges ». Elle les avait cueillies elle-même, les avait faite tremper dans l’eau toute une nuit pour assurer leur souplesse, en avait ôté soigneusement toutes les aspérités (elle ne voulait à aucun prix risquer de blesser les fesses) et, selon son humeur, elles les utilisait ensemble ou elle n’employait qu’une badine à la fois. Dans ce cas, la douleur se concentrait en une mince ligne de feu qui amenait le garnement à la limite de sa résistance, et lui mettait les larmes aux yeux.
Réactions
Bravache, le Père Castor avait, bien sûr, tout fait pour subir stoïquement les raclées que la Maîtresse lui distribuait. Pourtant, il lui arrivait de ne pouvoir retenir un gémissement, voire un cri bref quand la douleur le surprenait. Il ne pouvait de même pas s’empêcher complètement de gigoter, d’agiter les jambes, et même parfois de tenter de se soustraire à l’averse de coups. Mal lui en prit, la Maîtresse décrétant sans tarder que toute tentative de se protéger avec les mains lui vaudrait non seulement de recevoir le coup sur celles-ci, mais surtout une volée supplémentaire pour rebellions.
Une fois la fessée terminée, ou
suspendue, le besoin de tenter de réduire la brûlure en se frottant
les fesses de la paume des mains était prégnant qu’il arriva que
le Garnement tente de le faire, en espérant que cette désobéissance
passerait inaperçue. Mal lui en prit encore une fois, puisque la
Maîtresse décida que « puisque les fesses lui démangeaient
encore, elle allait calmer ce prurit à sa manière ».Et
elles prirent sur le champ une nouvelle volée soignée.
Le
Père Castor découvrit aussi les conséquences moins directes, et
beaucoup plus agréables, des fessées reçues. D’abord, on l’a
vu, elles avaient toujours un effet très positif sur la qualité de
ses érections. Ce qui, à son âge, était pour le moins fort
positif. Le Père Castor découvrit aussi cette sensation de bien
être d’après la fessée. Les fesses restaient sensibles et
douloureuses plusieurs heures après avoir été fustigées. « Tant
mieux, comme ça tu y penseras plus longtemps » ironisait
Mado. En effet, cette persistance de la douleur prolongeait en
quelque sorte la séance elle-même. Mais surtout, dans les heures
qui suivaient, le Père Castor était parfaitement détendu, serein.
Il se souvenait de l’expression fameuse « une fessée et
au lit ! » Et bien, lui qui, l’âge venant, dormait
souvent peu et mal, s’endormait comme un bébé les soirs où il
avait été fessé.
Régression
Pourtant, aussi vives que furent les réactions physiques » aux fessées, elles ne furent peut-être pas le plus important pour le Père Castor. Il le savait déjà, mais cette expérience nouvelle le lui confirma : une fessée c’est bien plus qu’une série de claques sur le cul. Il le savait quand il la donnait, il le comprit plus encore quand il la reçue, une fessée c’est bien plus dans la tête que sur le cul. Bien plus que la douleur, c’est le sentiment de régression, de retour à l’enfance, qui fut le plus fort pour lui. Et plus encore, le sentiment de dépendance. Il lui était arrivé de lire des récits sur les pratiques de « professionnelles » spécialisées dans la domination. Et il avait lu que, souvent, leurs clients étaient des hommes d’affaire, des « leaders » d’opinion. Ses convocations chez sa Maîtresse, l’obligation de se plier à ses exigences, les punitions corporelles reçues, l’amenèrent à mieux comprendre. Oui, il lui arrivait d’avoir honte. Honte de montrer ainsi ses fesses, honte d’être « puni au coin », honte d’être traité comme un gamin. Mais cette honte n’avait rien d’une humiliation. Il n’avait surtout jamais honte d’être lui-même. Ou, peut-être plus exactement, d’être plus encore lui-même que dans « la vraie vie ».
Ressentir cette paix intérieure, cette sérénité, cette quiétude, après une raclée l’amena à mieux comprendre les femmes qu’il avait fessées.
Ecriture
Ces découvertes, ces réflexions, le
Père Castor décida de les mettre par écrit. Le Père Castor fut
ainsi à la fois le héros, et l’auteur qui en écrivait le
parcours. Il lui fallu alors veiller à ce que ses textes soient
digne d’être publiés. Il lui fallait les soumettre à correction.
Appliquer ces corrections, mais aussi, recevoir les corrections
méritées. Elles furent nombreuses, et souvent sévères. Il savait
qu’elles étaient toujours méritées et que leur sévérité même
était indispensable pour qu’il progresse.
L’écriture,
c’est aussi une « mise à nu ». Elle amena le Père
Castor à ne rien omettre de ses envies, de ses plaisirs, de ses
sensations. Même si, ultime pudeur, il fit le choix de rester
discret, voire secret, sur certains des plaisirs interdits (à ses
yeux) qu’il découvrit en même temps que ceux de la fessée.
Peut-être faudra-t-il encore beaucoup de
fessées, et des sévères, pour qu’il soit capable de dépasser
aussi cet interdit ?
Ce seraient alors d’autres histoires
du père Castor.
Table des matières
Les fessées du Père Castor 1er Épisode : La Pomme et la Framboise 4
Chapitre 1 : « Tu me racontes une histoire, Père Castor ? » 4
Les fessées du Père Castor 2 ème Episode 13
« La maman de Framboise » 1er Partie 13
Chapitre 1 Souvenirs encore 13
Chapitre 2 Une conversation 14
Les fessées du Père Castor 2 ème Épisode « La maman de Framboise » 2ème Partie 22
Chapitre 1 : « je suis venue ... » 22
Chapitre 2 : Les actes après les mots 24
Les fessées du Père Castor 2ème Épisode « La maman de Framboise » 3ème Partie 30
La mésaventure du Père Castor 36
Les mémoires du Père Castor 36
LIVRE 2 La mésaventure du Père Castor 37
Chapitre 1 Une rencontre fortuite 38
Chapitre 2 Une vengeance qui se mange chaud 42
L’expérience du Père Castor 43
Encore des souvenirs pour Mado 46
Chapitre 3 Comme un veau à l’abattoir 48
Tu ne seras pas venu pour rien ! 48
Les instruments de la maîtresse 50
Les mémoires du Père Castor 54
Chapitre 1er La maman fessée. 55
Chapitre 2 Devant la Présidente. 58
Secrets respectés et révélés. 73
« Je ne suis pas la seule » 81
Entre gens « du même monde » 83
Les découvertes du Père Castor 84
Chapitre 3ème De l’autre côté du manche 85
iVoir « Les fessées du Père Castor »
iiVoir « La mésaventure du Père Castor »
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